dimanche 15 février 2009

Saison 3 - Episode 4


My terror is rich cacophonor
Bonjour agent leCurLing. Votre mission vous mènera au cœur du Swinging London pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession de cette révolution artistique et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
De koa ! les précieux sujets de sa majesté, tout permis de tuer, lords amicaux, ou enchapautés du melon ne pouvaient empêcher le Cacophuneste indélicat de répandre la daube, et l’on faisait appel à l’agent leCurling pour ‘sauver la graine’ psyché jerk en cette fin des année 60. Mais en aucun cas l’agent leCurLing ne se sentait ‘Prisonnier’ et tant qu’à faire son numéro, autant en jouer un bon à Cacophonor.

L’aéroglisseur sur lequel l’agent leCurLing avait pris place pour traverser la Manche attaquait son approche de l’aride côte anglaise. Et malgré un voyage des plus agréables, notre brillant héros avait eu le désagréable sentiment d’être suivi, une désagréable impression comme si une présence hostile ne le quittait pas, et ce, même dans le train où leCurLing s’était installé et qui rejoignait Victoria Station. Devant la gare, l’agent leCurLing héla un de ces taxis anglais, cubiques et spacieux, pour se faire déposer à son hôtel. Alors que notre vaillant agent entrait dans sa chambre, l’impression de présence fut plus qu’un sentiment car, à peine avait-il refermé la porte que quatre ‘tordu ninja’ se précipitèrent sur lui. Heureusement la pratique du karaté n’était point méconnue de notre héros, et en quelque Mawashi Geri notre héros disposa des malveillants. Puis, tout en quittant l’hôtel et avec son flegme légendaire, il demanda au groom de service que l’on monte nettoyer sa chambre avant son retour.
L’agent leCurLing avait rendez-vous dans le quartier le plus animé de Londres : Soho, dans le West End londonien, dans la boutique ultra-chic de la grande styliste Dory Forht, celle qui avait su imposer à la mode le mini-short moulant, une bien belle invention pour la liberté de la femme et les yeux de l’homme. Mais l’agent leCurLing n’était pas là pour se rincer l’œil. Cette grande prêtresse des nuits de carnaby street était là pour donner des infos à notre héros.
Dory Forht expliqua à notre agent que le terme de ‘swinging london’ venait des américains et avait vu sa naissance sur une couverture du time en 1966. Ce titre expliquait pourquoi Londres était devenue la capitale de la culture et de la mode pour le monde entier. Ce fut à ce moment précis qu’arriva le célèbre mannequin ‘Pinwggy’.

La belle brindille ‘Pwinggy’ avait sous son bras l’album d’un groupe pop-psyché du plus bel effet, les Pink Floyd, un groupe formé en 1965 autour de Syd Barrett (chant et guitare), Richard Wrigth (clavier et chant), Roger Waters (basse et chant) et Nick Mason (batterie percussions), le groupe à pris le nom de Pink Floyd en hommage à deux bluesman Pink Anderson et Floyd Council. Se produisant régulièrement à l’UFO Club, la notoriété du groupe grandissante les propulse sur le devant de la scène psyché londonienne, et c’est ainsi que le groupe signe en 1967 un contrat avec le label EMI. Après deux 45 tours sortis en mai ‘Arnold Lane’ puis en juin ‘See Emily Play’ le groupe sort son premier album ‘The pipper at the gates of down’ qui fait référence au livre pour enfants de Kenneth Grahame ‘Wind In The Willows’. Ssur l’album les titres parlent de l’espace, des contes et des gnomes, enregistré dans le célèbre studio numéro 1 d’Abbey Road, les chansons sont sous l’influence créatrice de Syd Barrett et du LSD.
Une fois les explications finies, Dory Forht proposa à notre héros d’aller se restaurer dans le sud du quartier, ‘le Chinatown londonien’, d’un Nem bien membré. Le repas s’était déroulé tranquillement, la belle ‘Pinwggy’ avait raconté les malheurs de son ami photographe qui s’était retrouvé embringué dans une drôle d’histoire avec ses photos prises dans un square et qui faisait apparaître au second plan une drôle de dispute.
C’est à ce moment que le directeur de l’établissement proposa à notre héros et ses ravissantes voisines de boire un verre de saké, et après avoir bien rigolé des choses vues dans le fond du verre, nos trois amis sombrèrent dans un profond sommeil causé par la drogue plongée dans le verre de saké.
L’agent leCurLing se retrouva dans une cave inondée avec les deux donzelles, mais surtout le niveau de l’eau augmentait, un tuyau déversant son flot dans le local lugubre du restaurant chinois. Alors que la panique gagnait les jeunes femmes, leCurLing entrevit l’espoir grâce à un conduit d’égout, sûr que pour se sauver il ne fallait pas faire la fine bouche. Alors que l’eau allait recouvrir nos amis, leCurLing réussit à retirer la grille et nos trois intrépides nageurs purent ainsi s’échapper par la Tamise. Par deux fois, on avait tenté de mettre fin à la mission de notre héros.

Rentré à l’hôtel leCurLing prit une bonne douche, fit prendre ses vêtements mouillés par la femme de chambre, commanda une bouteille de ‘Dom Pérignon’ au room service, et contempla le paysage par la fenêtre, lorsqu’on toqua à la porte,. Echaudé par les sournoises attaques, notre héros s’arma de son colt ‘berreta Delta Elite’ avant de lancer un ‘entrez’ avenant, mais loin d’une quelconque menace (enfin, quand je dis menace ça reste à voir), c’était le splendide mannequin ‘Pinwggy’ qui entra dans la pièce, tenant dans la main gauche un paquet de traiteur asiatique et dans la main droite le premier album des Deep Purple, un groupe formé en 1968 et qui sortit la même année l’album ‘Shades of Deep Purple’, album gorgé d’orgue et de psychédélisme enregistré par Rob Evans (chant), Ritchie Blackmore (guitare), Jon Lord (Orgue et chant) Nick Simper (basse et chant) et Ian Paice (batterie).
Dans le sac du traiteur, la belle sortit des sushi. DES sushi, leCurLing se sachant séché se soucia de s’asseoir au côté de ’Pinwggy’ pour assouvir son goût des sushi et ouvrir la bouteille de champagne.
La conversation avait duré toute la nuit et au petit matin, alors que ‘Pinwggy’ redessinait le contour de ses lèvres de rouge, la pétulante ‘Dory Forht’ pénétra dans la chambre car un mandarin lui avait déposé une boîte à la boutique. Cette boîte contenait des petits biscuits qui une fois émiettés contenaient un petit papier avec un texte. Sûrement un proverbe, pensa leCurLing. Mais à la lecture de ces papiers, l’agent pu lire des informations sur les groupes du Swinging London. En premier lieu les ‘Who’, groupe formé en 1962 par Roger Daltrey (chant) Pete Townshend (guitare), John Entwistle (basse) et Keith moon (batterie), à qui l’on doit l’explosif ‘My génération’.
Les ‘Kinks’ formé en 1963 par les deux frères Ray et Dave Davies, originaire de Muswell Hill, le quartier pauvre et insalubre de Londres, ils signeront des titres mémorables tel que ‘You Really Got Me’.
Sur un autre papier figurait le nom des ‘Small Faces’, groupe fondé en 1964 par Steve Marriott et Ronnie Lane, respectivement guitariste et bassiste du groupe qui comprend Kennie Jones à la Batterie et Jim Winston aux claviers, rapidement remplacé par Ian Mc Lagan, qui enchaîne les tubes psyché tel itchycoo Park qui utilise pour la première fois dans un morceau pop l’effet du ‘Phasing’. Et enfin les ‘Troggs’, groupe qui vit le jour dans les années 60 et qui connut son heure de gloire grâce à ‘Wild Thing’ que Reg Presley (chant), Chris Britton (guitare, Pete Staples (basse) et Ronnie Bond (batterie) éructaient avec passion.
L’agent leCurLing avait fait le plein d’informations sur les groupes du mouvement Psyché-pop de Londres avec 2 albums majeurs de ce style et une compile chargée de classiques comme de titres moins connus, ainsi la THORENS pouvait être satisfaite. Mais il restait une dernière mission à l’agent leCurLing, vaincre la mafia des canards laqués de cacophonor. La proximité des quartiers swinging londoniens et asiatico-restaurateur donna l’idée à notre agent d’organiser des repas-concert où la ‘Tsin Tao’ coulait à flot et les guitare se débridaient, un must tendance qu’aucun cas raté et où tous les excès étaient permis. D’ailleurs lors d’une de ces soirées et pour fêter la victoire, le longiligne corps de ‘Pinwggy’ se mit à remuer dans un langoureux va et vient avant de s’abandonner, essoufflée par la puissance du manche tendu de… la guitare et de ses accords fuzzy.
une version 3.4 avec à tout honneur les charmantes Brigite Bardot dans c'est une bossa nova, Françoise Legrand dans la lune, messieurs Sachat Distel avec il y a bien trop de filles, Colin Verdier Psycho, Micky Milan et son quand tu dance, les Space avec my love is music et à tout seigneur l'Abbé Noël Colombier et son jette la pierre.
Bonne écoute avec du fuzz et des basses, de l'amour et des violons
et comme toujours le son est dans le post.

dimanche 1 février 2009

Saison 3 – Episode 3


Mon curé chez l’Unidisc
Bonjour agent leCurLing. Votre mission vous mènera auprès du seigneur pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession de la parole du tout puissant et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
Alors si la B.S.T. donnait l’ordre à l’agent leCurLing de rentrer dans les ordres, celui-ci n’allait pas mordre et subir un contrordre. Une chose est sûre, lady Béneloppe se trouvait plutôt rassurée de voir partir notre vaillant agent dans un monastère religieux, ayant fait vœux de chasteté. En tout cas, notre délicieuse lady Béneloppe n’avait pas fait vœu de silence, pour sûr.

Ouch ! que le seigneur nous envoie de rudes épreuves, à commencer par cette carriole tirée par un sacré bourricaud sur les routes défoncées de cette chaussée aux moines du massif central, et, pour rejoindre le monastère, le séant de l’agent leCurLing avait vécu un indélicat voyage. La lourde porte s’ouvrit lentement. Notre héros pénétra dans cet univers où le temps semblait s’être arrêté, il fut accueilli par Frère Jean, un ancien de la maison qui avait troqué le gilet pare balle pour la soutane après une crise de foi. Les retrouvailles furent empreintes de souvenirs des missions passées et imbibées de chartreuse des missionnaires passés. Puis Frère Jean fit part à l’agent leCurLing des inquiétudes qu’il avait, CAR des phénomènes bizarres s’étaient produits dans le monastère ces derniers temps, des événements troublants qui avaient troublé les frères de la confrérie. LeCurLing promit à frère Jean de mener l’enquête pour connaître l’origine des mystères, puis lui demanda de rejoindre la bibliothèque afin de prendre connaissance des indices que renfermait le grimoire.

L’agent leCurLing pénétra dans la majestueuse pièce où un frère dodu installa le précieux ouvrage sur un présentoir, leCurLing enfila des gants blancs et commença à tourner les pages jusqu’à la lettre ‘G’ comme Gilson Jef. Jef Gilson, de son vrai nom Jean-François Quiévreux, vit le jour le 25 juillet 1926 à Guebwiller en Alsace. Ce musicien fait partie de la série des grands inconnus à découvrir d’urgence car de 1950 aux années 70, il est à la pointe et à l’avant-garde de son style de prédilection, le jazz anticipant et accompagnant les évolutions, révolution de ce genre musical. Si dans les années 50-60 Jef Gilson est à la tête de big band, il prête à l’orée des années 70 une oreille attentive au Free-Jazz. D’ailleurs à la tête du label Palm, il enregistrera des albums de percussions free avec Christian Vander et lance une multitude d’artistes jazz tels François Jeanneau, Bernard Lubat ou Henri Texier dans son ensemble Europamerica. Pour la partie de jazz religieux qui nous intéresse, nous approfondirons les enregistrements que Jef Gilson réalisa sur le label spécialisé en musique religieuse les ‘Studios S.M.’ et plus précisément la collection de 45 tours de Jo Akepsimas intitulé ‘battez des mains’ ‘criez la joie’ etc…et aussi l’album réalisé sur le label Unidisc avec Bill Colemann et Guy de Fatto, mais au moment de rentrer dans ces multiples détails, l’agent leCurLing s’aperçut que les pages qui suivaient avaient été arrachées du précieux grimoire. Avait-on à faire aux étranges événements dont avait fait allusion frère Jean ? Hum il fallait en avoir le cœur net. Comme un événement étrange n’arrive jamais seul, le monastère accueillait exceptionnellement les sœurs du couvent voisin dont la toiture vétuste avait cédé sous le poids des ans. Et tout ce petit monde se retrouva dans la chapelle du monastère afin de prier le seigneur. L’orgue égrenait ses notes à la gloire de dieu quand tout à coup il dérapa sur un accord de ré mineur et vit l’un de ses imposants tuyaux se détacher et s’écraser au milieu des croyants. S’agissait-il d’un sabotage ? on n’était d’ailleurs pas au bout de nos peines puisqu’un cri terrifiant déchira le silence du lieu pieux. On venait de trouver sœur Capucine évanouie dans le grand escalier. L’agent leCurLing se précipita pour aider sœur capucine à rejoindre sa chambre. Là, la jeune et jolie jeune femme dévoila son identité. Elle conjuguait sa foi avec le combat contre cacophonor et son agression était juste dûe au fait qu’elle avait des renseignements à fournir à notre héros. En premier sur l’abbé Guy de Fatto, né au Havre le 21 mai 1925. Contrebassiste dans les orchestres de Claude Luter et de Claude Bolling, il a joué à Saint-Germain-des-Prés avec Sydney Bechet, Maxim Saury, Bill Coleman, et bien d'autres.
Il se convertit puis est ordonné prêtre du Prado en 1965. Peu après, il est nommé aumônier des artistes du spectacle. Ainsi il à enregistré plusieurs albums de jazz religieux dont des 45 tours de la série louez dieu et le gospel night numéro deux titré ‘ressuscité’ sur le label unidisc. Mais ce fut au moment où sœur capucine allait révéler à notre agent la liste des albums de la collection de jazz religieux sortie chez unidisc que celle-ci tomba dans les pommes. C’était la seconde fois qu’au moment de connaître l’ensemble des titres de la série, un événement empêchait leCurLing de collecter les indices. Mais il se faisait tard et l’agent leCurLing retourna dans sa chambre se reposer.

Il était fort tôt et même si le temps s’arrête en ces lieux saints, il faut bien reconnaître que la journée commence de bonne heure. Certains frères s’occupaient du jardin potager, d’autres des abeilles à miel et enfin les plus vernis de la trappe à bière que les bons frères confectionnaient. L’agent leCurLing descendait au presbytère s’enquérir de l’état de santé de sœur Capucine quand tout à coup, il vit une ombre fuyante entre les colonnes du long couloir. LeCurLing sentit qu’il avait à faire au mystérieux faiseur de mystère et le prit en chasse. Mais celui-ci au fait des lieux échappa à notre héros non sans avoir par mégarde laissé échapper un recueil dans lequel leCurLing découvrit des indices sur Maxime Saury, né le 27 février 1928 à Enghein-les-Bains dans le Val d’Oise. Clarinettiste, chef d’orchestre et arrangeur, Maxime Saury enregistra l’album ‘religieusement vôtre’. Il y avait aussi des indices sur le regretté Guy Laffite qui vit le jour en 1927 et disparut en 1998, un saxophoniste ténor à la tête de son orchestre.
Alors que frère Jean sélectionnait les vins de messe pour le prochain prêche, l’agent leCurling le questionna sur les autres frères de la confrérie. Mais frère Jean se portait garant de tous, mais leCurLing insista pour voir le cahier des entrées et là, le nom de frère Boucan attira l’attention de notre héros. Frère Jean se rappelait vaguement de ce frère qui avait intégré le monastère dernièrement. Hum d’ailleurs son passé restait trouble, il avait vécu dans les pays de l’est de la côte ouest de centre-afrique, au nord des pays chauds du groenland, enfin tout ceci était trop nébuleux pour être vrai. Le judas était démasqué, ne restait plus qu’à le confondre et là, leCurLing avait un plan, un de ces plans redoutables vu que ce suppôt de caco cherchait à subtiliser les indices sans savoir de quoi il s’agissait. Il suffisait de le mettre sur la mauvaise voie avec un 45 tours de sœur Sourire, bien sûr frère Boucan tomba dans le piège et se précipita sur le ‘dominique nique nique’. Ainsi démasqué il ne pouvait plus nuire.

L’agent leCurLing avait ainsi les noms des cinq albums de jazz spirituel sortis chez unidisc. Remise de ses émotions, sœur Capucine félicita notre agent et pour bien lui faire sentir sa joie, la jolie sœurette retroussa les manches de sa robe de bure et commença à caresser puis à pianoter de ses doigts agiles le corps parfait de l’instrument, avant de pousser un cri… d’offrande en chantant sa foi, accompagnée par l’orgue sur lequel ses doigts courraient.

une version 3.3 remake de la version 1.13
à la demande générale je 'reuplaude' la compil 13 de la saison 1 
bon si vous en voulez d'autres, faites vos commandes.
ah! oui, un titre en plus de smoog pour l'ami Jotta.

ANNONCE : MISTER B recherche un disque de maxim saury
'maxi maxim maximun' si quelqu'un peut lui faire parvenir
une adresse qu'il la dépose dans les commentaires ou sur son site