dimanche 1 avril 2007

Saison 1 – Episode 7


Sa peint de nos ailes
La fin de l’année approchait et les fêtes battaient leur plein. Ah ! la trêve des confiseurs, quel joli moment pour se retrouver en famille. Et en ce soir de réveillon, toute la famille de l’agent leCurLing s’était donné rendez-vous pour festoyer, il y avait la grand-mère GramoPhoNe, les parents de notre intrépide agent léTepPaz, le cousin m’as-tu vu, ChaineHifi et son sale rejeton WalKmaNe ainsi que les petites nièces IpauDe et Aimepaitroi. Le repas s’était passé joyeux et copieux, le père noël s’était montré généreux, et toute la petite famille de notre valeureux agent allait terminer la soirée en regardant le programme festif du téléviseur mais ce fût à ce moment-là que l’irréparable se produisit…

OUI ! là, devant les yeux de cette belle famille, un programme des plus affligent était en train de se produire. De toute évidence, CacoPhonor avait décidé de ne pas tenir compte de la trêve et d’attaquer sournoisement le soir de noël. AH ! infâme CacoPhonor attaquant nos belles institutions, n’as-tu donc pas d’âme pour sévir en cette belle nuit de noël. Mais que pouvait donc bien voir la famille de notre agent détonant… LA OUI LA, devant leurs yeux écarquillés, un programme de variétés des plus scandaleux s’offrait à eux : où s’enchaînaient et se déchaînaient des bandes d’énergumènes plus incroyables les unes que les autres. L’agent leCurLing ne mit pas longtemps avant de reconnaître les bombes de l’ignoble CacoPhonor, les indescriptibles StarhAk 1, les inaudibles StarhAk 2, les effroyables StarhAk 3 et ainsi de suite, mettant à mal quelques morceaux « étrillés » sur le volet par ces indélicats soldats, sous le regard bienveillant du lieutenant UsiverNal, se frottant les mains à l’avance du profit qu’il pouvait tirer d’une compil de noël. Mais comment cet odieux personnage avait-il pu asseoir son funeste programme, par quel mystère avait-il pu introduire dans nos foyers cette effroyable « ladAuBE ». Après une nuit d’écoute de Bonson dans leCorriDor, l’agent leCurLing prit la décision de passer à l’action…

L’agent leCurLing découvrit rapidement l’organisation qui se cachait derrière ce méfait.Une certaine société AndéMaule, menée par le cupide ArHeutuRe, avait pris possession de la vaillante chaîne publique en lui imposant ces fallacieux programmes. Pire encore, il avait su réduire à l’état de légumes indolents notre présentateur vedette de la télévision, le consensuel MicheLdruQuairE. Celui-ci s’enthousiasmait pour ces piètres sTarhArkiens afin de ne pas perdre sa place au profit du caporal d’AndéMaule : NicauSsaliaGasse, sanguinaire passeur de plat et lècheur de botte.

Mais un point attira l’attention de notre héros. OUI, l’agent leCurLing venait de s’apercevoir que ce programme était enregistré non pas en direct mais une bonne semaine avant sa diffusion, déduction facile, vu l’incapacité des soldats de CacoPhonor à beugler et s’ébrouer en même temps, dans une émission en direct.
D’ailleurs, dans le studio d’à côté, s’enregistrait l’émission du nouvel an ; L’agent leCurLing ne pouvait pas laisser ce ramassis d’ignobles personnages mettrent au point ce nouvel acte démoniaque. N’écoutant que son courage, leCurLing courut à grandes enjambées chez le débitant de presse du coin, et là, s’armant des journaux du jour : le 27 DECEMBRE, remonta vite en disposer partout sur le plateau afin que les caméras captent l’ignoble traîtrise. Puis l’agent le CurLing s’immisça subrepticement dans le studio de la prod et c’est de là qu’il donna à travers l’oreillette collée au présentateur des infos erronées : telles « il y a deux jours pour noël », ou « le beau soleil du 29 », alors qu’il avait plu toute la journée.

Le soir du réveillon, notre bienveillant agent, PriCe-FisHer et Lady BéneLoppe, se régalèrent des errements de l’émission, qui fit, comme on dit dans le jargon guerrier, un FlauPe. AndéMaule et son vénal chef ArHeutuRe étaient vaincus. Mais le combat promettait d’être long car déjà CacoPhonor faisait affaire avec un nouvel et dégoûtant personnage, le mal nommé CoHait.

P.S. : j’apprend que TééFeHun et aiMheuSiss ont décidés de mettre un terme aux StarHak et NouilleVelstar entraînant la disparition de CacoPhonor, de ce fait l’agent leCurLing n’a plus de raison d’être.

P .S. du P.S. : POISSON D’AVRIL !

ALORS !!!
À BIENTÔT DANS LES PÉRIPÉTIES DE TA SÉRIE BRUTDEGROOVE

La série groove • jerk • lounge
Avec du rythme, des basses, du fuzz.
Mais aussi de l’amour et des violons.

SuperCompil 9
Le groove éthique attaque l’antique hérétique CacoPhonor

La pochette est ici, le son est dans le post
Tracklisting
1 Ouh la la – Patrick Topaloff
Superbe jerk erotico-comique, aux cuivres speedés et rythme endiablé pour une signature hors du commun : Claude François.
2 Les gens – Les Flechettes
Magnifique ligne de basse pour ce groove aux vocaux féminins subtils.
3 Mieux vaut en rire – Patcho
Cuivres toniques pour funky speed aux breaks démoniaques, dans l’esprit « la fête ».
4 O wa non me nou ma – Unity
Rythme martelé pour cet heavy groove aux accents stonien et à la guitare aiguisée.
5 Kumbayero – Weyman Corporation
Subtil percus pour basse incandescente, un esprit Afro-groove donne à ce titre de la chaleur.
6 dream disco – Max Berlin’s
Rythmique typique du disco, percus vivaces, guitare wha wha et effets sonores pour cet histoire d’un père et son fils, so triste.
7 Il volo des calabrone – Nini Rosso
Le classique vol du bourdon revisité speed jerk avec la trompette de Nini Rosso, accrochez-vous on décolle.
8 Speed n°1 – André Brasseur
Jerk electro ou l’orgue ballade ses riffs volubiles, entre flon-flon et psyché-jerk.
9 La la la – El Chicles
Marche samba à la guitare habile et au rythme entraînant, comme la céleste en match.
10 Aie aoa – Yamasuki’s
Puissant rythme afro pour chœurs entremêlés.
11 El tipico amor – Pinkies
Disco cha cha de bel facture entraînant à souhait, killer refrain pour les dancefloor.
12 Rompe con todo – Caceres
Intro d’orgue annonçant une sals torride aux cuivres fiers et au piano baladeur.
13 Je suis heureux – Sim
Le groove tranquille par excellence, petit sifflement, guitare et trompette lounge et les paroles dévastatrices.
14 Illusions – Izhar Cohen
Breakbeat hip hop de référence aux chœurs enflammé et aux effets de synthé subtils.