vendredi 15 février 2008

Saison 2 – Episode 4

L’éreintant retour dans le temps
s’étant pourtant autant !


Le directeur Ortofon avait convié l’agent leCurLing à une réunion de la plus haute importance car de son emplacement stratégique, le dernier étage de la B.S.T. (la Brigade de Sauvegarde du Tempo), le directeur ortofon pouvait voir les programmes débilisants administrés aux nainblonds : moult dessin-nés aux couleurs criardes, aux scénarios approximatifs et aux effets dévastateurs pour des nainblonds innocents. Les divers crapauds ninja, pokédimond et autres acrobates du football de l’espace galactique rendaient les nainblonds addict à l’écran, provoquant chez eux crises de pleurnichement à l’idée d’abandonner la vision de ces cacophilms dessinés pour aller se coucher.
Le directeur Ortofon sentait l’urgence venir, car il semblait de plus en plus difficile de contrôler les nainblonds, et avant d’en arriver à la répression totale : la F.E.S.S.É (le Fondement Enfantin Super Sensible Écorné), décision fut prise par les membres éminents de la B.S.T. d’agir pour éviter les rébellions infantiles. Et pour se faire, le directeur ortofon avait décidé de faire remonter dans le temps l’agent leCurLing afin d’identifier la période où les programmes télévisés avaient pu déraper et trouver les fautifs afin de les faire comparaître devant la cour suprême NTM (Négligence Télévisuel Mercantile). OUI, cette mission de la plus extrême importance, mais aux risques importants, ne pouvait d’après le directeur ortofon qu’être confié à un agent de la trempe de l’agent leCurLing dont la bravoure était reconnue de tous !

Il va de soi que l’intrépide agent leCurLing accepta cette mission, aussi périlleuse qu’elle soit, mais comme toujours la sauvegarde de la vinylsphère passait avant tout, à ses yeux. Le directeur ortofon convia notre valeureux héros à le rejoindre au laboratoire de Mister Quiou, l’ingénieux ingénieur inventeur d’armes secrètement fabriquées à usage secret d’agent sacré secrétant le sacre du succès, enfin un bon bricoleur quoi ! Et pour cette délicate mission, mister Quiou avait inventé une incroyable machine à remonter le temps, une splendide machine qui allait permettre à notre vaillant leCurLing de découvrir à partir de quel moment, voire de quel programme, la sécurité de nos chères têtes blondissantes de nainblonds avait pu être mise en péril. C’est pour se faire que Mister Quiou présenta à l’agent leCurLing sa machine à remonter le temps, machine qu’il avait baptisée l’I.N.A (Intrépide Navigateur d’Antant) et dont le fonctionnement semblait assez simple : dans une sorte de soucoupe volante, avait été installée une cabine de pilotage des plus pratique et à la technologie des plus avancée. Cette cabine était composée d’un fauteilclub à l’ergonomie parfaite pour une position optimale, d’un écran plasma au son dolby suround stéréo de son lecteur 500.1.5.10 code secret pour le lecteur DIVX intégré, d’une télécommande blutooth redlaser and greentouch pour le contrôle de cet appareil, d’un water pouf repose pied, d’une tablebasse et surtout d’un minibar rempli à ras bord de carburant houblonesque, pailfaurtebrune et ainnequaine, nécessaire au bon fonctionnement de l’appareil. Et c’est ainsi armé que notre valeureux agent partit remplir sa mission, insérant le premier kompaktedisc dans la fente du DIVX.

Cela faisait plusieurs heures que notre vaillant agent leCurling avait ingurgité des kilomètres d’émissions de jannauhain à pierbaillemare, des vachettes intervillageoise de guiluxe au mariage principalement princier de laionzitraune, mais rien de vraiment répréhensible selon notre héros ; même daniailgillebaire ne pouvait être condamnable. Les images défilaient devant les yeux rougis de fatigue de notre héros et toujours pas l’once d’un coupable. MAIS, ce fut au moment où le découragement allait gagner notre vaillant agent, que le miracle se produisit. Là, devant ses yeux, un programme empli de cacophadeise défilait, un programme nommé raicraiadeu, orchestré par l’hystérique daurauthé dont l’arme fatale, le cri qui exaspère, se manifestait de façon régulière dans le vil programme. OUI, cette indélicate intrigante aidée dans son maléfique projet par de non moins cacophunestes personnages tel l’irrationnel Kaurbier, ou le sanguinaire jaqui. Mais l’arme fatale de daurauthé restait : ailaine hai les garsson, une improbable histoire d’étudiant en cafétéria et de groupuscule soi-disant musical n’ayant comme composition que des fins de morceaux, une arme fatale où les valeurs de la jeunesse se perdaient dans les yeux bovins d’actrices dont la seule qualité artistique restait la croupe chevaline, ouvrant la bouche dans le seul espoir d’aérer leur cerveau qui, une fois secoué, faisait un bruit d’évier. Oui, les fautifs étaient enfin démasqués.
L’agent leCurLing posa l’I.N.A. au sol et alla rendre compte au directeur Ortofon, afin que celui-ci fasse comparaître les belligérants devant la cour suprême N.T.M. Mais à l’évidence, ces affreux personnages étaient déjà tombés bien bas et pour la plupart disparus dans l’anonymat le plus total, voire dans le ridicule le plus grotesque. Il ne servait à rien de les faire comparaître devant la justice, car cacophonor les avaient abandonnées sur la route après les avoir pressés comme des citrons.
Mais cette mission servit à l’agent leCurling pour donner une bonne leçon aux nainblonds, leur expliquant que la télé n’était point la vérité et qu’il valait mieux compter sur ses amis.
Ainsi cacophonor fut vaincu par une bonne morale, politicalement correcte, au goût du jour !



BRUTDEGROOVE – SAMPLER 4
AIDE TOI LE GROOVE T’AIDERA


Et voilà le quatrième tome de nos aventures musicale ou l’on démarre avec un extrait de ‘Picolo saxo a music city’ une musique d’André Popp ou la guitare de Jean-Pierre Alarcen wahwahte avec plaisir puis suivent le Nord Gospel Groupe dans ‘La peur’ avec son couplet psychédélique encore un titre à la gloire du seigneur étonnant, visite dans le surréalisme musicale et le break subtil avec ‘Pourquoi pas ?’ de ce merveilleux arrangeur qu’est Michel Colombier qui sévissa au côté de Pierre Henry, Gainsbourg voir même Prince, on continue avec ‘Strong dance’ d’Abrax album à l’oreille nait de la collaboration de Jean-Claude Pierric et Claude Dauray titre qui nous même à notre page jazzy qui s’ouvre avec le Dog’s Flea de Jack Dieval sur l’album ‘Classic & rythm for dreaming’ se continue par la superbe reprise de ‘Caravan’ de Duke Ellington par le Jet Quartet et ce termine avec France Gall dans ‘Le cœur qui jazz’ titre signé Alain Goraguer, on garde se côté mood pour poursuivre avec se titre au sonorité très ‘Je t’aime moi non plus’ avec ce ‘Je t’aime normal’ de Jean Sarus échappé des Charlots s’ensuit le ‘Docteur docteur’ de Labi Siffre titre smooth groove ensuite on réattaque psyché jerk avec ‘Pas de problème’ ou comment retrouver les Charlots un petit coup de fuzz guitare avec ce groupe d’origine germanique que sont les The Dukes, normal après le docteur de voire le ‘The dentist’ puis on aborde la partie groove en débutant avec Jean Elias et son ‘How long can i go on fooling myself’ puis le ‘My girl’ de Gerard Chatelain un clone du ‘Qu’est ce que j’ai dansé’ de David-Alexandre Winter avec en background l’orchestre de Janko Nilovic puis une petite pépite disco funk avec les Heatwave et leur ‘Slip your disc to this’ et pour finir un véritable ovni musicale (voir la pochette) ou comment dans la France profonde JSR ce prenait pour JMJ (Jean Michel Jarre) sauf que la reconnaissance et la gloire ne son jamais arrivé peut être à cause du casque ? mais au fait qui ce cache derrière ce casque ? on le sera peut être bientôt. Alors bonne écoute avec du rythme, des basses, du fuzz mais aussi de l’amour et des violons ! le son est dans le post !

1 piccolo et saxo à music city (extrait) – andre popp
(from ‘piccolo et saxo à music city’ album, 70’s / philips)
2 la peur – nord gospel groupe
(from ‘emmaus’ 7 inch, 70’s / pai)
3 pourquoi pas ? – michel colombier
(from ‘wings’ album, 1971 / a&m)
4 strong dance - abrax
(from ‘abrax’ album, 70’s / look)
5 dog’s flea – jack dieval
(from ‘classic & ryhthm for dreaming’ album, 60’s / concert hall)
6 caravan – jet quartet
(from ‘caravan’ 7 inch, 60’s / polydor)
7 le cœur qui jazz – france gall
(from ‘poupé de cire poupé de son’ 7 inch, 60’s / philips)
8 je t’aime normal – jean et janet
(from ‘album 70’ album, 70’s / vogue)
9 docteur docteur – labi siffre
(from ‘docteur docteur’ 7 inch, 1976 / emi)
10 pas de problème - les charlots
(from ‘chauffe marcel…’ 7 inch, 1966 / vogue)
11 the dentist – the duke
from ‘vera petruschka’ 7 inch, 60’s / flash record)
12 my girl – Gerard chatelain
(from ‘my girl’ 7 inch, 1972 / rca)
13 how long can I go on fooling myself – jean elias
(from ‘blues’n’soul vol 5’ 7 inch, 1971 / vogue)
14 slip your disc to this – heatwave
(from ‘too hot to handle’ 7 inch, 1977 / cto)
15 astre – jsr
(from ‘jsr’ album, 1984 / jsr)

vendredi 1 février 2008

Saison 2 – Episode 3

Si ça cacophone, le téléphone pleure !


La froidure de l’hiver gelait les arpions de notre valeureux agent et il fallait bien reconnaître qu’il était préférable de rester au chaud à Electroland que de se geler les miches à l’extérieur. C’est pourquoi notre agent évitait de partir en mission le soir, préférant mener l’enquête sur la toile que d’aller à ses risques et périls braver la froidure de hangars inhospitaliers appartenant à des trockeurs lillois. De plus, les brouillards matinaux étaient un obstacle dangereux pour rejoindre la sainte demeure “aimahusse” et c’est ainsi que les samedis matin, au lieu de partir à la pêche… à l’indice, notre héros restait sagement au chaud tout concentré à la lecture de l’“aikipe”, le quotidien sportivosensationnaire, et au “brikaulage” demandé depuis des lustres par lady Béneloppe, qui en parlant de lustres, consistait le plus souvent au remplacement des ampoules grillées ou au dévissage et revissage de vis, quand ce n’était pas carrément le montage complet d’un meuble d’un ébéniste suédois dont la principale qualité était de fournir les planches et le principal défaut d’oublier systématiquement une vis ou un boulon afin de compliquer la tâche. BREF, c’était l’hiver et la vinylsphère hibernait.

La vie coulait tranquille, les nainblonds avaient pris leurs quartiers sur le canapouts afin de mener leur enquête sur quelques dessin-nés projetés sur l’écran de la télé, et lady Béneloppe s’affairait à quelque mission d’essayage vestimentaire afin de faire du tri dans sa garde-robe. Tout allait pour le mieux et au plus chaud, TOUT, malheureusement non !
Tous les soirs de la semaine, voire deux fois par soir, le téléphone d’electroland sonnait. Lady béneloppe, comme à son habitude, se précipitait sur le répondeur espérant une amie pour échanger des informations de la plus haute importance. Mais que nenni, à chaque fois et après un long silence, une voix commençait à égrener son refrain “madame lakUrlaiNg (oui, le nom était à chaque fois écorché) je suis geneviève cacophacochère et je suis ravie de vous annoncer que vous avez gagné (cocher la mention utile) une cuisine tout équipée, une salle de bain complète, un voyage dans un pays de rêve, un prêt à taux préférentiel, pour ce faire je vous invite à venir vous présenter à notre magasin. Si dans un premier temps, lady Béneloppe toute à la joie d’avoir gagné quelque chose et aussi par politesse, écoutait le discours de cette opératrice, il faut reconnaître qu’à force de gagner tous les soirs une cuisine ou une salle de bain, on ne savait plus où les mettre, à moins de n’avoir comme pièces que des cuisines ou des salles de bain. De plus, une certaine exaspération commençait à se faire entendre chez lady béneloppe : “madame LeQueurling (oui, le nom est écorché à chaque fois) je suis christiane cacophacochère…” – “madame lEcuRreliNgue (hé oui, à chaque fois) je suis josiane cacophacochère…” lady béneloppe avait éructé : “je ne suis pas intéressée, je vous demande de me retirer de vos listings”, invariablement tout les soirs : “madame lACurelaNg (A CHAQUE FOIS écorché) je suis évelyne cacophacochère…”

Qui pouvait profiter de l’hiver et du fait que les habitants d’Electroland étaient bloqués à l’intérieur par le froid si ce n’était l’infâme cacophonor. Oui, l’ignominieux cacophonor qui cherchait à rendre fous les habitants d’Electroland, aidé dans sa sinistre entreprise d’une horde de charpie tenace et sanguinaire, OUI, l’infâme cacophonor se servait du cacophone pour attaquer sournoisement en rendant presque fou la vinylsphère.
Il fallait ardemment réagir au risque d’être vaincu par l’ennemi cacophoniste, il était bien entendu hors de question de se couper de la vinylsphère en arrêtant notre abonnement ou en choisissant le côté rouge de l’annuaire, MAIS il fallait stopper rapidement cette attaque fallacieuse.
Et ce samedi matin, alors que l’agent leCurLing déjeunait en paix, le téléphone résonna, étant donné que lady Béneloppe se faisant doucement rosir au bain marie dans la baignoire de la salle de bain (NOTRE salle de bain, pas une de celle soi-disant gagnée dont on n’a jamais vu la couleur), le vaillant agent leCurLing prit en main l’appareil à sous-entendu et une voix lui dit : “monsieur lekUrelAing (comme à chaque fois, bien sûr) je suis nathalie cacophacochère de l’office de sondage hipsauce, auriez-vous deux minutes à me consacrer pour répondre à un questionnaire sur les nouvelsboutic de proximité où vous faites vos courses.”
AH ! AH ! AH ! indélicate cacophemelle qui vient attaquer l’agent leCurLing !
L’agent leCurLing sut réagir promptement en répondant - “oh ! là j’ai pas deux minutes et c’est à quel sujet ?”
- “sur les commerces de proximité où vous faites vos courses” répondit la cacopératrice
- “ah, mais ce n’est pas moi qui fait les courses” répondit stratégiquement leCurLing
- “pourrais-je parler à la personne qui fait les courses” enchaîna la cacophélonne
- “bin ! elle fait les courses, merci ! au revoir !” concluat l’intrépide agent leCurLing.
Ainsi fut déjouée l’attaque téléphonique du perfide cacophonor !



BRUTDEGROOVE - SAMPLER 3
QUI VEUT GROOVER LOIN
MÉNAGE SA MONTURE


Jamais deux sans trois. Alors voilà le sampler trois et comme toujours, on est allé chercher au fond des cartons quelques petites pépites qui brillent par leur diversité. Ainsi donc notre éclectique sampler débute par une perle de musique library de chez Marignan records où les chœurs chatoyants d’Eurosound nous entraînent sur le dancefloor. S’ensuit tout aussi enflammé les Pep’s, un de ces groupes de West- Indies qui manie à merveille l’Afro-funk beat, surtout lorsqu’on sait qu’Alan Shelly se trouve aux manettes. Puis vu qu’on n’est pas loin, direction le Brésil avec Wilson Simonal pour un titre tonique idéal pour éliminer sa Capirinha. Toujours dans l’esprit latin groove, prenons maintenant l’Autoroute avec ce titre de Mary Roos aux paroles humoristiques, un titre idéal pour patienter car les vacances sont encore loin. Puis un peu plus soulful avec cette grande dame qu’est Nancy Holloway sur ce Hurt so bad admirablement dirigé par Daniel Janin, un classique toujours apprécié. En parlant d’orchestre, voilà celui de l’homme des plus belles fêtes tropéziennes, j’ai nommé Eddie Barclay, dans cette sucrerie lounge : Lady Milady, aux scats vocaux rappelant les grandes heures du music hall. Puis suit le Trio Arvanitas dans une reprise époustouflante de Love story grandement servie par la basse de Guy Pedersen et une batterie remarquable de breakbeat sur laquelle le piano d’Arvanitas jazz chaleureusement. En parlant de piano, celui de Jacques Loussier dans cette suite de pulsion, nous fait voyager entre tension et lyrisme et pour continuer à sombrer dans les esprits dramagroove, écoutons le Ganymède de Pierre Porte, aux voix éthérées et célestes. Ce qui nous emmène à cette merveille de xiangroove des bardanes, le péché mignon de votre serviteur qui s’en repentit, un petit côté ‘tout le monde il est beau tout le monde il est gentil’ dans cette album dont est tiré ‘oh n’entends tu pas’. Et comme toujours on finit psychément bien avec les Dreams dans un funk rock de feu aux accents free jazz, une vision instrumentale de New-York et pour finir : cette petite gâterie de moog par smoog groupe psyché jerk portugais à boire comme un vieux porto. Alors bonne écoute avec du rythme, des basses, du fuzz mais aussi de l’amour et des violons ! le son est dans le post !


1 golden soul - eurosound orchestra
(from ‘eurosound orchestra vol 21’ album, 70’s / Marignan records)
2 tchout’se part 2 - pep’s
(from ‘pep songs’ album, 1980 / be black)
3 se você pensa - wilson simonal
(from ‘romantica lisa’ 7 inch, 70’s / odeon)
4 l’autoroute - mary roos
(from ‘melodie en sous sol’ 7 inch, 1973 / cbs)
5 hurt so bad - nancy holloway
(from ‘escale party air France’ album, 60’s / concert hall)
6 lady milady - le grand orchestre eddie barclay
(from ‘lady milady’ 7 inch, 1974 / barclay)
7 love story - trio arvanitas
(from ‘douce ambiance’ album, 70’s / neuilly)
8 minks - Jacques loussier
(from ‘pulsion/sous la mer’ album, 1981 / cbs)
9 ganymède - Pierre porte et son orchestre
(from ‘bon dimanche musique and musique’ album, 1975 / mfp)
10 oh n’entend tu pas - les bardanes
(from ‘vers l’homme gospel night n°4’ album,70’s / unidisc)
11 new york - dreams
(from ‘together’ album, 1971 / cbs)
12 smoogin’ - smoog
(from ‘smoogin’ 7 inch, 1972 / orfeu)