samedi 19 décembre 2009

Saison 3 – Episode 22


Fin de série pour cacophonor
Bonjour agent leCurLing, votre mission vous mènera au pays des Stetsons et des siantags pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession de ces épisodes cultissimes et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
Tous les après-midi à la sortie du repas, le bon Price-Fischer allait rejoindre ses quartiers prétextant des recherches pour des enquêtes et tous les après-midi vers les 15 heures, on le voyait reparaître avec la marque du coussin sur le côté droit. Que pouvait-il bien se passer dans les quartiers de Price-Fisher ? Après-midi, enquête, sieste… bon dieu mais c’est bien sûr ! le brave Price-Fisher se matait un épisode de Derrick à sa sortie de table.

"Mon cher leCurLing, je viens de recevoir une carte de félicitation des membres de la R.O.S.B.I.F. Votre mission a été un réel succès, d’ailleurs vous qui aimez les séries et un doigt de whisky*, visiblement, vous allez pouvoir vous régaler’. ‘Comment cela mon cher directeur Ortofon ?’ ‘Vous partez prochainement à Los Angeles pour une mission somme toute similaire à la précédente, j’attends ce lundi, mardi, jours heureux, mercredi, jeudi, jours heureux un agent de la Fédération des Olibrius Nationaux et des Zigomars Internationaux qui…’ ‘Comment !!!’ interrompit notre agent ‘Vous attendez un éminent représentant de la F.O.N.Z.I., la classe !!!’ ‘Oui oui, mais c’est un peu grâce à vous si la F.O.N.Z.I. fait appel à nous, en tout cas ce qui est sûr, c’est qu’il compte sur nous’.
Le directeur Ortofon et l’agent leCurLing reçurent l’agent Max Himmum de la F.O.N.Z.I dans la grande salle de réunion de la B.S.T. Devant le paper board, il expliqua, l’agent Max, la menace qui rôdait dans son pays : le vil cacophélon, après son échec anglais, avait traversé les océans afin de s’en prendre à la production des séries américaines’ ‘Oh le vil scélérat ! s’écria le directeur Ortofon’.
Profitant de la traversée à bord du Concorde, fleuron de l’aérospatiale européenne, notre héros et l’agent Max Himmun commencèrent le travail, il était d’ailleurs hors de question que l’agent Max, y bulle. Jusqu’aux Etats-Unis, sortant un mini-ordinateur, il débuta les explications nécessaires à cette nouvelle mission. Hum, le mot était tout trouvé, puisque tout commençait avec Mission Impossible, cette série de 171 épisodes de 50 minutes, créée par Bruce Geller et diffusée entre le 17 septembre 1966 et le 30 mars 1973 sur le réseau CBS. Cette série, immortalisée par la musique de Lalo Schiffrin et son entrée en matière via un magnétophone, met en scène une équipe d’agents secrets américains membres de l’Impossible Mission Force, Chacun de ces agents est un expert dans un domaine, dans la plupart des épisodes, ces agents cherchent à sauvegarder les intérêts des Etats-Unis en intervenant dans des pays fictifs d’Amérique latine ou d’Europe de l’Est. Leurs missions sont très diverses et très dangereuses, le tout dans un contexte de guerre froide. Leurs opérations ne sont pas légales, mais les moyens sont incroyablement sophistiqués : sosie, mise en scène électronique, imitation. Même si la série a comme personnage principal une équipe, on trouve une vedette et des personnages récurrents. La vedette est Peter Grave qui, sous les traits de Jim Phelps, incarne le chef de l’équipe, mais on trouve également Barbara Bain dans le rôle de Cinnamon Carter, Greg Morris dans celui de Barney Collier, Peter Lupus est Willy Armitage et enfin Martin Landeau joue Rollin Hand.

Dans le building de verre où se terrait l’équipe de l’infâme cacophonor, une perfide activité se déployait : le redoutable Jules Hillesseko et sa femme d’honneur, l’indélicate woman, la féline et sexy Sherry Bibi, travaillaient à leur vil projet en mettant la main sur moult document. Il fallait faire vite pour nos deux agents. D’ailleurs, en parlant de deux agents, le duo scabreux de Jules, Sherry, les inventeurs de l’école obligatoire, avait pris possession des documents concernant Starsky et Hutch, série de 92 épisodes de 48 minutes et d’un pilote de 70 minutes, créée par William Blinn et diffusée entre le 30 avril 1975 et le 15 mai 1979 sur le réseau ABC. Cette série met en scène deux policiers californiens, Starsky le brun et Hutch le blond qui ont tous les deux une passion commune pour les femmes. Aidés par leur ami ‘Huggy les bons tuyaux’, ils résolvent les enquêtes qui leur sont adressées par leur capitaine Dobey. Les méthodes décontractées et musclées des deux policiers ont apporté un vent nouveau dans le genre, mais une campagne anti-violence à la télé ébranle la série en 1977, les scénaristes sont contraints de couper les scènes de combat au profit de scènes plus comiques ou romantiques, l’esprit de la série n’est plus là.

La sexy et sculpturale Sherry Bibi était une redoutable assistante dont le vil Jules Hillesseko ne disait que du bien. Sa fidélité et ses états de service parlaient pour elle et lorsqu’elle arriva avec les indices sur la série Mannix, subtilisés avec subtilité, le vil serviteur de cacophonor fut ravi et la félicita avec empressement avant de se plonger dans la lecture de ce dossier : Mannix, série en 194 épisodes de 50 minutes, créée par Richard Levinson et William Link et diffusée entre le 16 septembre 1967 et le 13 avril 1975 sur le réseau CBS. Cette série met en scène à Los Angeles les enquêtes de Joe Mannix interprété par Mike Connors, le générique se présente d’une façon originale sous forme de kaléidoscope et sur une musique de Lalo Schiffrin.
En cette soirée de gala du monde des séries, au casino Cartouche, la belle et la bête se pavanaient, sûrs de leur succès à la roulette. C’est lorsqu’ils partirent s’asseoir à la table de poker que notre héros l’agent leCurLing et l’agent Max Himmun se joignirent à eux. Le regard en coin fusait et très vite l’agent leCurLing sentit que la belle Sherry Bibi n’était pas insensible à son charme. Alors que la partie commençait, la tension montait, le démoniaque Jules Hillesseko servait les cartes. Il en tendit deux à notre agent qui les souleva discrètement, c’étaient deux cœurs, il relança de dix, puis le vil Hilessko se servit deux cartes, mais l’agent leCurLing avait vu le sale manège du scélérat : une énorme bague à son doigt lui servait de glace pour voir les cartes distribuées. L’agent leCurling demanda trois cartes… mais avant cela un martini on the rocks pour lui et il se permit d’en offrir un à l’infâme sbire de Cacophonor, et lorsqu’on porta le verre plein de glace à côté de la main de Jules Hillesseko, un phénomène de condensation se fit formant de la buée sur la bague qui empêcha le sale tricheur de voir les cartes de notre héros, le bluff allait enfin pouvoir commencer. Des heures durant, les deux protagonistes relançaient quand tout à coup Jules Hillesko dit : ‘Pour voir’ et présenta un carré de rois sur la table avec un de ces sourires de vainqueur en coin… ‘Couleur’ lui répondit leCurLing en alignant cinq cœurs puis levant les yeux vers Serry Bibi il dit : ‘il ne me manque que la dame de cœur. C’en était trop pour Jules Hillesko qui quitta la table, plutôt amère de sa défaite.

Le soir venu, nos deux agents se devaient de passer à l’action pour récupérer les indices volés par les méchants. Ils se présentèrent devant la porte de l’immeuble de verre des vilains et au moment même ou l’agent Max toc à la porte, celle-ci s’ouvrit sur la sexy Sherry Bibi accueillante à souhait. Là l’agent Max tic, mais notre héros l’agent leCurLing ne se démonte pas. Il enlace la belle, la regarde dans les yeux, elle soupire d’un petit râle, puis l’agent lui dit ‘Mène nous aux indices’, ‘Pas avant de faire une petite partie de bataille’ lui dit la féline Sherry, ‘Ne veux tu pas que je te belote plutôt’, ‘Ohhhhhhh je suis ramis’ dit la belle, mais à ce moment et après avoir assommé le malheureux agent Max, le vil Jules Hilesseko apparut les yeux injectés de haine et de jalousie. Se saisissant d’un couteau, il attaqua notre héros. Le coup porté au flanc de notre valeureux agent le fit vaciller, Jules Hillesko leva son arme pour l’abattre sur notre héros quand un coup de feu retentit : c’était la sexy Sherry qui avait tiré sur son mari, celle-ci s’effondra en pleurs auprès du corps du défunt, mais le charme de notre héros l’avait remise dans le droit chemin. Remis de ses émotions, l’agent Max attaque les bureaux afin de récupérer les indices.

De retour à la B.S.T. le directeur Ortofon félicita notre glorieux agent, et lui dit ‘Cher leCurLing je vous octroie quelques jours de congé, qu’allez vous faire pendant ces quelques jours ? Rejoindre une de ces créatures de rêve rencontrée lors de vos missions ?’ ‘Hum non cher directeur Ortofon, je pense emmener Lady Béneloppe en voyage’ ‘Merveilleux’ dit le directeur Ortofon ‘ et où ?’ ‘sur une île paradisiaque’ ‘Hé hé laquelle mon cher leCurLing ?’ ‘Sur l’île de la Troc ah ! ah ! ah !’.

*lire Episode 21 Les états d’âme de Cacophonor, c’est pleurs en série

aglhaagla aglhaagla ou ta vus le réchauffement de la planête la vache sa pelle !
Oui oui ici le vin chaud, merci. Bon bin un peu de ziqmu avec une compile american soundtrack. Et puis bonne fêtes avec des cotillons, des boules et des cadeaux, mais aussi du foie gras et du saumon.
Et alors... et alors... et oui on dit a l'année prochaine une petite saison 4, mais plus tranquille plus qu'un épisode par mois. Alors a plus avec du gro... oh oh c'est bon a l'année prochaîne tout court.

mercredi 2 décembre 2009

Saison 3 – Episode 21

Cacophonor, c’est pleurs en série
Bonjour agent leCurLing. Votre mission vous mènera au pays des chapeaux-melon et bottes de cuir pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession des épisodes cultissimes et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
Ca faisait bien 24 heures chrono que Lady Béneloppe, ma sorcière bien aimée, se plaignait telle la desperate housewife que la petite maison dans la prairie était une véritable porcherie. Au moment de recevoir toutes les saintes chéries de copines, il y avait urgence et même si ça semblait mission impossible, l’adams family allait tout ranger, pour lui faire plaisir.

‘Tu ne m’auras pas leCurLing ah ! ah ! ah ! I’m the devil !’ cria dans un éclat de rire satanique le vil bras droit de Cacophonor, j’ai nommé le redoutable Larsenax, car le coup de matraque que celui-ci avait donné par traîtrise à notre héros lui avait permis de s’échapper. Courant le long de la falaise d’Etretat, le vil cacophélon allait s’échapper avec le manuscrit de l’œuvre parfaite, du chant des anges, de la mélodie du bonheur. L’agent leCurLing rassembla toutes ses forces et courut après le démoniaque Larsenax puis le plaqua au sol. S’ensuivit un violent combat où les coups bas de Larsenax répondaient aux joutes de savate de l’agent leCurLing. Ce dernier, après un nouveau coup de Trafalgar du satanique Larsenax se retrouva presque dans le vide et c’est au moment même où celui-ci allait projeter notre héros dans le vide que l’agent leCurLing trouva la force de faire un mouvement de côté, laissant Larsenax disparaître dans les eaux tumultueuses après une chute de plus de 200 mètres. L’agent leCurLing n’avait bien sûr point omis d’arracher le manuscrit avant la chute du démon.
‘Félicitations’ s’exclama le directeur Ortofon en tapant un grand coup sur l’épaule de notre héros qui eu du mal à masquer un rictus de douleur. ‘Oh mon dieu désolé leCurLing, mais vous êtes tellement fort que j’en oublie que vous êtes un homme, mais malheureusement vous n’aurez pas vraiment le temps de vous refaire la cerise mon bon leCurLing, car j’attends d’un moment à l’autre un agent de la Royal Organisation Spécial Britannique d’Information Filmographique’. Le directeur Ortofon avait à peine fini sa phrase que la voix de Monnaie Puni retentit dans le dictaphone ‘Directeur Ortefon, l’agent de la R.O.S.B.I.F est arrivé’ ‘Faites-le entrer’ répondit le directeur. Dans le bureau du directeur Ortofon, les deux hommes s’attendaient à voir un agent britannique bon teint avec son chapeau melon et son parapluie, une petite moustache soignée et des manières délicates. Grande fut leur surprise quand devant eux se présenta une splendide et admirable jeune femme toute en combinaison de cuir vêtue, ‘Hello dear’ je suis Emma Peelorface, déléguée par la R.O.S.B.I.F pour assister l’agent leCurLing dans sa mission’. L’agent leCurLing se tourna prestement vers le directeur Ortofon ‘Mais bon dieu quelle mission ?’ ‘Hum oui leCurling, je ne vous ai pas encore parlé de cette mission, pouvez-vous l’éclairer Miss Peelorface ?’ ‘Yes… well les hommes de Cacaphonor s’attaquent à la Base Britannique Cinématographique la B.B.C. Le combat est rude et nous avons besoin de vous pour repousser l’envahisseur’.

La ravissante Emma Peelorface prit la mallette qu’elle avait posée dans le porte-bagage de l’Eurostar, puis elle commença à briefer notre héros ‘En tout premier lieu cher agent, je me dois de vous parler de Chapeau melon et Bottes de cuir, appelé chez nous ‘The Avengers’. Cette série télévisée comporte 191 épisodes de 52 minutes dont 104 en noir et blanc. Créée par Sydney Newman et Leonard White, elle est diffusée sur le réseau ITV1 du 7 janvier 1961 au 21 mai 1969, une seconde série appelée ‘The New Avengers’ composée de 26 épisodes est diffusée entre 22 octobre 1976 et le 18 novembre 1977. Au départ le personnage que joue Patrick Mcnee n’est qu’un second rôle. C’est à partir de la seconde saison que John Steed, le personnage, devient le héros de la série. D’abord assisté pendant trois épisodes par un homme, c’est Honor Blackman qui, sous les traits de Cathy Gale, va devenir sa partenaire et ce durant toute la saison 3. Elle est belle et efficace, il est élégant, tout en flegme et humour britannique, la série va connaître un immense succès, la qualité des scénarios progresse sous l’impulsion de Brian Clemens qui restera toujours attaché à la série pour lui avoir donné ses lettres de noblesse. La quatrième saison voit apparaître Emma Peel (joué par Diana Rigg), elle n’a peur de rien et une véritable complicité existe entre les deux personnages avec des dialogues souvent à double sens. On la retrouve lors de la cinquième saison ainsi que des acteurs tels que Christopher Lee, Donald Sutherland ou Charlotte Rampling, ce sera la dernière saison de Diana Rigg. Pour la sixième, elle est remplacée par Linda Thorson dans le rôle de Tara King, mais la série devient de plus en plus coûteuse et au moment du retrait du producteur américain, les anglais ne peuvent se résoudre à la produire seuls, la série s’arrête en pleine gloire. En 1976, une nouvelle série d’épisodes voit le jour avec Joanna Lumley dans le rôle de Purdey et Gareth Hunt dans celui de Mike Gambit, personnage créé pour les scènes d’action, Patrick Mcnee commençant à prendre de l’âge.’ Miss Peelorface avait à peine fini son exposé que nos deux agents arrivaient en gare de Waterloo.

La ravissante Miss Emma Peelorface gravit les marches de cette haute échelle afin de récupérer un dossier dans l’immense salle d’archives des R.O.S.B.I.F. ‘Ah voilà je l’ai, venez m’aider. Impassible, l’agent leCurLing se plaça sous l’échelle afin d’attraper le dossier. Une fois sur le plancher des vaches, la belle dit ‘Well well well, ah voilà Amicalement vôtre ‘The Persuaders’. Cette série de 24 épisodes de 49 minutes, créée par Robert S. Baker est diffusée sur le réseau ITV entre le 17 septembre 1971 et le 25 février 1972. La série met en scène deux hommes fortunés et quelque peu désœuvrés, le Britannique Lord Sinclair joué par Roger Moore et l’homme d’affaires américain sorti des bas-fonds de New-York Danny Wilde joué par Tony Curtis, mis en contact par le juge Fulton, un juge à la retraite qui a des comptes à régler avec la pègre. Le premier épisode raconte la rencontre des hommes, avec une mémorable course-poursuite entre Nice et Monaco, Danny Wilde roule en Ferrari Dino et Brett Sinclair en Aston Martin DBS 6. L’humour britannique de Roger Moore et les pitreries de Tony Curtis assurent le spectacle, mais même si les deux hommes s’entendent à merveille, la série ne convainc pas le public américain. Cette absence de succès et le départ de Roger Moore pour le cinéma entraîne la fin de la série au bout d’une année.’ Tous ces renseignements étaient précieux pour l’agent leCurLing, ‘Attendez, tenez-moi l’échelle, je remonte’ dit la belle Emma, ‘Non non pas la peine, j’ai les éléments de la prochaine série, le Prisonnier, une série de 17 épisodes de 48 minutes, créée par George Markstein et Patrick McGoohan qui sera diffuée du 1er octobre 1967 au 4 février 1968 sur le réseau ITV et tournée dans le village de Portmeirion au Pays de Galles. Lorsque l’agent secret interprété par Patrick McGoohan démissionne brutalement de son poste, il rentre au volant de sa Lotus seven et, alors qu’il est en train de faire ses valises dans son appartement, un gaz anesthésiant est diffusé dans la pièce. A son réveil, il se retrouve au village, une communauté composée de villageois numérotés comme lui et de leurs geôliers formant deux classes indifférenciables, il sera désormais le numéro 6’ ‘Well mon cher leCurLing, votre connaissance est grande’ soupira la ravissante Emma Peelorface.

Oui mais il fallait maintenant passer à l’action et bouter les cacophélons hors de nos télévisions. Malgré les douleurs de son précédent combat, l’agent leCurLing allait affronter les hommes de Cacophonor. La belle Emma Peelorface avait fourni les armes et la dynamite, et nos deux héros allaient tendre un piège aux hommes de Cacophonor. La première explosion prit les vilains de court, c’était la débandade dans le camp des méchants. A.B. Daure O’Thé, l’homme de Cacophonor, prit les bobines et chercha à s’enfuir par le toit, leCurLing partit à sa poursuite. Pendant ce temps, la belle Emma faisait péter à tour de bras les grenades. L’agent leCurLing plaqua le vil Daure O’Thé et un violent combat s’ensuivit, mais un coup fielleux mit à mal notre agent qui risquait de chuter du haut du toit, l’histoire allait-elle se renouveler ? Hé bien OUI, au moment où le vil Daure O’Thé allait le projeter, notre héros se jeta de côté laissant le vilain choir dans le vide.
Afin de fêter la victoire, la belle Emma et notre agent se retrouvèrent dans un de ces fort agréables pubs anglais tout en bois chaleureux. Nos deux héros se remémorèrent leurs exploits, puis l’agent leCurLing proposa un whisky à la belle Emma ‘Oh juste un doigt’ ‘Vous ne préférez pas une partie de fléchettes avant ?’ rétorqua notre héros.

des soundtrack de séries en série avec avengers, thunderbirds, mannix, hawaï police d'état, les professionnals et également les dézessepéraite housseouaiffe que du lourd les amis.
Alors bonne nuit les petits pow pow pow.

lundi 16 novembre 2009

Saison 3 –Episode 20


Quel afro jojo ce Cacophonor
Bonjour agent leCurLing. Votre mission vous mènera au pays des sorciers vaudou pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession de ce groove des lions à dompter et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
Africa… africa…toto ? mais non Lady Béneloppe ! Africa …ah oui ! Rose Laurens ??? meuh non, crinvindiou de crinvindiou, enfin Lady Bénéloppe soyez sérieuse, ah vas y, Price-Fisher, dis lui toi, moi j’peu plus, j’abandonne, c’est pas compliqué quand même africa = afrobeat.
‘Ah ? bin voui j’mexcuse, afrobeat comme afrovision, soul makossa !’ ‘Hé bien voilà Lady Bénéloppe, il y a encore peu, le bateau prenait l’eau de toute part et depuis, nous avons fait un grand pas en avant, bravo oui, bravo’.

La convocation qu’avait reçue l’agent leCurLing ne laissait aucun doute sur la gravité des événements, le colonel Shure était formel, une réunion de crise devait avoir lieu à la THORENS, une réunion de la plus haute importance. Alors que l’agent leCurLing montrait patte blanche devant l’aspirant de garde, des éclats de voix surgirent du bureau du colonel Shure : ‘bon sang de bon sang, si on ne fait rien, je n’donne pas cher du continent africain’. D’une main peu sûre, l’aspirant de garde frappa à la porte ‘oui KESSEKESSÉ, hurla le colonel Shure’ ‘euh… mon… euh… colonel… l’agent leCurLing est arrivé’ ‘Hé bien faites le entrer, bonsoir de bonsoir’. L’agent leCurLing entra dans le bureau du colonel Shure, une immense carte de l’Afrique trônait sur son bureau ‘Hé bien cher colonel, que se passe t’il ici ? Sauf vot’ respect,’ ‘ce qui se passe, cher agent leCurLing, c’est que c’est le bordel, la guerre entre le peuple des Groovembar et le peuple des Sondecrécel vient d’éclater. Il semblerait que les Sondecrecel, aidés par une puissante organisation, ont envahi le territoire des Groovembar, qui ont dû fuir leur territoire, laissant sur place leur sens du groove et leur son original, pillés par les troupes de Barbe Livien, le chef des Sondecrecel.’ ‘Mais dites-moi cher colonel Shure’ dit l’agent leCurLing ‘avez-vous des soupçons sur l’organisation qui a aidé les Sondecrecel à former une armée pour attaquer les Groovembar ?’ ‘Oui bien sûr cher agent leCurLing, seul l’infâme Cacophonor pouvait aider les Sondecrecel du vil Barbe Livien à attaquer les Groovembar’.
Le colonel Shure expliqua à notre vaillant agent la future mission en le briefant sur l’afrobeat, ce mélange de funk, de jazz et de musique traditionnelle africaine parmi lesquels le Yoruba créé par Fela Anikulapo Kuti en 1968 au Lagos et popularisé depuis le Nigeria. Intimement lié au contexte politique dans lequel il est créé, il s’agit avant tout d’un chant de protestation contre la mainmise de politiciens corrompus, et la volonté d’un changement social. Le Colonel Shure était tout excité à l’idée de retourner en Afrique, un continent qu’il connaissait bien pour y avoir exercé des années durant dans les corps Nationaux Obligatoire des Armées Humaines père et fils, la célèbre NOAH, qui de Sedan à Chicago en passant par Rolland Garros avait porté haut l’étendard d’une coolitude afro.

Arrivé sur le continent africain, le colonel Shure huma à plein poumon l’air de l’Afrique ‘Respirez-moi ça, leCurLing, respirez-moi ça, ha ! mon Afrique, pays de ma jeunesse, bon suivez-moi leCurLing, nous allons voir Pape Donf, l’éminent président de l’Organisation Musicale, la célèbre O.M. dont le dicton est ‘Droit au fut.’ Il va nous renseigner’ (NDA : à l’heure où nous écrivons ces lignes, Pape Donf est le président de l’OM, mais comme on connaît l’instabilité de l’OM, Pape Donf pourrait ne plus en être le président, ce qui, vous en conviendrez, serait ‘anigo’ comme erreur). Pape Donf reçut nos amis avec une grande joie, les retrouvailles entre le Colonel Shure et son vieil ami furent chaleureuses, mais l’allégresse laissa vite la place à la tristesse des événements récents. Pape Donf sortit un dossier volumineux qui comportait des renseignements sur l’Afrobeat et son créateur Fela Anikulapo Kuti chanteur, saxophoniste et chef d’orchestre né en 1938 à Abeokuta et mort en 1997. C’est au début des années 70, juste après la guerre du Biafra, que le Nigéria connaîtra un véritable boom pétrolier qui le propulse au premier rang des pays producteur de l’OPEP, les juntes militaires se succèdent et la corruption s’organise tandis que se multiplient les ghettos. C’est dans cette atmosphère de corruption et de pauvreté qu’émerge Fela Kuti. Il se sert de sa musique pour dépeindre un sombre tableau des mœurs de son pays. Musicien génial et inspiré, Fela allie le jazz et la soul aux rythmes locaux, sa popularité dépasse très vite les frontières de son pays, ainsi le petit peuple a trouvé son héros, mais le revers de la médaille est que le pouvoir militaire n’apprécie pas les textes satiriques des chansons de Fela, qui sera jeté plusieurs fois en prison, en 1978 une opération commando saccage sa résidence entraînant le décès de la mère de Fela. Le groupe qui accompagne Fela se nomme Africa 70 orchestre, aux orchestrations enflammées par de grandes envolées de saxophone et de puissantes percussions comme celles de Tony Allen, le cofondateur de l’Afrobeat, l’ami de Fela qui effectue dans les années 60 avec son compère une tournée aux Etats-Unis où il font leur apprentissage de la politique. De cette prise de conscience naîtra l’afrobeat, mais le discours de Fela devenant de plus en plus radical, Tony Allen préfère prendre du recul et partir vers des champs musicaux plus expérimentaux.

Forts de ces renseignements, le Colonel Shure et l’agent leCurLing partirent au volant de leur jeep sur les pistes cabossées. Secoués comme jamais, nos deux héros rejoignirent les charmantes assistantes de Pape Donf, les délicieusement ‘femmes à OM’ qui devaient les aider dans leur mission : faire cesser le conflit entre les Groovembar et les Sondecrecel du Méchant Barbe Livien.L’idée de l’agent leCurling était simple : les croyances vaudou étant fortes, il fallait envoyer un sorcier pour parler au Sondecrecel et leur faire peur. Les deux charmantes ‘femmes à OM’ devaient introduire nos héros auprès d’un sorcier réputé et pour se faire, elles renseignèrent nos héros sur Manu Dibango né dans un milieu protestant le 12 décembre 1933 à Douala au Cameroun. C’est à Reims où il prépare le bac que Manu Dibango s’initie au saxophone, il commence à se produire dans les clubs en 1956. A Charleroi, son jazz s’africanise au contact du milieu congolais, engagé par Joseph Kabasalé, il part à Léopoldville où Manu Dibango lance le twist. De retour en France, il accompagne Dick Rivers puis Nino Ferre et en 1969, il enregistre des compositions personnelles, en 1972 la face b d’un 45 tours fait la conquête des Etats-Unis, c’est soul makossa.

Une fois imprégné de ces indices, le Colonel Shure et l’agent leCurLing accompagnèrent le Sorcier vaudou dans le campement des Songe-creux. Là, dans un grand nuage de fumée, le sorcier apparu aux Songe-creux et leur dit ‘Quand viendra l’homme qui joue la bonne musique avec sa bouche, vous devrez laisser les Groovembar tranquilles.’ Et jetant au sol un fumigène, le sorcier poussa l’agent leCurLing devant les Sondecrecel. Sans se démonter, notre vaillant agent appuya discrètement sur le bouton de lecture de son baladeur MP3 et commença à mimer la musique avec sa bouche. Apeurés d’entendre de si bon son sortant d’une supercompil, les Sondecrecel s’enfuirent en hurlant avec à leur tête le barbe Livien qui hurlait ‘je te survivrai’, la mission de nos héros était enfin accomplie.
Le colonel Shure avait su faire une si belle réclame de ce continent et de ses habitantes que ce fut avec grand plaisir que l’agent leCurLing allait passer la soirée avec les ‘femmes à OM’. La nuit était chaude et lourde et l’alcool coulait à flot, le corps de la charmante femme à OM se cambra devant l’agent leCurLing offrant à notre héros l’arrondi parfait d’un fessier magistral, la main de la ‘femme à OM’ caressa sa croupe avant de rentrer dans une transe bestiale et de demander d’une voix… grave ‘hé agent leCurLing, vous allez bien’ ‘oui… euh oui…colonel je me demande si je ne me suis pas fait marabouter.’ ‘Oh sûrement une demande de Lady Béneloppe pour un retour d’affection, mais je vous le dis, cher leCurLing, c’est que des conneries !’.

une compil total afro groove avec fela bien sûr osibisa, marius cultier lafayette afro groove etc... etc... un seul mot black is beautiful !!!

dimanche 1 novembre 2009

Saison 3 – Episode 19

Marche dans le kraut, ça porte-bonheur
Bonjour agent leCurLing, votre mission vous mènera dans la germano géosphère pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession de cette Kosmische Musik et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
We are the robot tut tut tutut, we are the robot tut tut tutut, Price-Fisher chantonnait à tue-tête ce petit refrain depuis quelques temps et le côté roboratif de ce petit air commençait un peu à taper sur les nerfs des habitants d’Electroland et si jamais le brave Price-Fisher ne cessait pas de suite de fredonner sa rengaine, Lady Béneloppe et les nainblonds lui promettaient une mise en bière mousseuse.

Une fois de plus, le perfide cacophonor s’était attaqué à nos amis germains, et c'est désespérés que les hommes de la Société du Tempo Raisonnable d’Union DEmocratique Libéral, la célèbre S.T.R.U.DE.L., avaient contacté le directeur Ortofon. La réunion de crise se tenait dans l’immense salle de réunion de la B.S.T. Sûr que nos amis de la S.T.R.U.DE.L n’en menaient pas large car l’infâme cacophormenteur de vilains méfaits s’attaquait au fleuron de la musique allemande, le Krautrock, que les hommes de la S.T.R.U.DE.L préféraient nommer la kosmische musik, puisque le terme de krautrock avait un côté péjoratif puisque kraut était le surnom que donnaient les soldats anglais aux allemands pendant la seconde guerre mondiale. Il va de soi que dorénavant, nous utiliserons pour cette mission le terme cosmique de kosmische. A partir de là, les hommes de la S.T.R.U.DE.L donnèrent les premiers éléments pour la mission de notre agent : la kosmische music est un genre musical qui est largement associé aux groupes allemands des années 1960 et des débuts des années 1970, ayant pour nom : Can, Popol Vuh, Klaus Schulze, Faust, Kraftwerk, Tangerine Dream, Amon düll, Neu ! etc… Surtout instrumentale, cette musique provient d’un mélange de rock, d’improvisation, d’effets audio et de sources électroniques, ce style préfigure la musique dite Ambiant. Ainsi renseigné, le directeur Ortofon invita ses homologues allemands à se restaurer dans un petit bouchon afin de leur faire découvrir les spécialités de notre pays, puis se tournant vers l’agent leCurLing, il lui dit : ‘Mon très cher leCurLing, je ne vous convie point à ce repas, je sais qu’il vous faut vous préparer pour cette mission et que le saucisson brioché pomme vapeur, le tablier de sapeur et la cervelle de canut fortement arrosés de pot de beaujolais ne sont pas compatibles avec les besoins physiques de votre mission’. L’agent leCurLing, fort déçu de ne pouvoir se régaler de ce mâchon, préfèra voir dans cette remarque une apologie de son corps d’athlète aux dimensions parfaites et se disait en lui-même qu’il se rattraperait sur les bretzels.

La Facel Vega de l’agent leCurLing longea la GroßeStraße puis bifurqua sur la KollosalStraße avant de s’arrêter devant le bâtiment de la S.T.R.U.DE.L. Sur le perron du bâtiment, la charmante Britta Stockmann attendait notre agent leCurLing : ‘Mes zalutation herr leCurLing, zuivé boi à mein burot que ja vous zexpligue la zituazion’. Ce petit accent ravageur n’avait d’égal que la blondeur des superbes cheveux de Britta. Arrivé au bureau de Britta, leCurLing s’assit dans le fauteuil en cuir et écouta l’exquise Britta lui donner les informations, en premier lieu sur le groupe Can, ce groupe de rock progressif allemand qui fut créé en 1968 à Cologne. Composé de Holger Czukay à la basse, de Michael Karoli à la guitare, de Jaki Liebezeit à la batterie, de Malcom Mooney au chant, d’Irmin Schmidt au clavier et de Damo Suzuki au chant. Ce groupe a produit des albums essentiellement de 1969 à la fin des années 1970. Can a ainsi développé un style très particulier et personnel de rock progressif, la plupart des membres ont étudié la musicologie et élaborent des compositions complexes où l’on retrouve une variété d’influences allant des musiques ethniques au jazz en passant par la musique contemporaine. Ces compositions se caractérisent par de longs morceaux associant des mélodies planantes à des rythmes syncopés rapides. Une des particularités de Can est qu’il possède son propre studio, l’Innerspace, qui permit au groupe de travailler en interne les arrangements sur un magnéto 2 pistes. Malgré le côté rudimentaire du matériel, il en sortait des montages travaillés qui montraient la créativité du groupe. En concert, la formation pouvait improviser pendant 3 à 4 heures d’affilée. On peut entendre le groupe sur les albums : Prehistoric Future de 1968, Monster Movie de 1969, soundtrack de 1970, Tago Mago de 1971, Ege Bamvasi de 1972, Future Days 1973 ou Landed 1975…
L’agent leCurLing était pendu aux lèvres de la belle Britta, mais celle-ci n’en avait pas encore fini avec les informations. Elle poursuivit avec Neu !, le groupe de Klaus Dinger (batteur, guitare, voix, claviers), de Michel Rother (guitares, voix, claviers) et Conny Plank (ingénieur du son) qui surent s’associer à des collaborateurs tels que Thomas Dinger (batterie), Eberhard Kranemann (basse), Hans Lampe (batterie) et Uli Trepte. Il fut formé en 1971 d’une scission de la première formation de Kraftwerk. La musique de Neu ! est une synthèse des musiques d’avant garde de l’époque entre musiques répétitives et industrielles, fabriquées avec des sons de machine rappelant l’usine. Les 2 premiers albums Neu ! et Neu ! 2 se cherchent un peu mais avec Neu ! 75, le groupe prend toute sa dimension. Puis vint le tour de Klaus Schulze, ce musicien allemand né le 4 août 1947 à Berlin. Percussionniste puis producteur, il est l’un des pionniers de la musique électronique. Il a participé au début de Tangerine Dream et Ash Ra Tempel avant de devenir en solo l’un des plus grands compositeurs de musique électronique. Grâce à l’expérimentation de synthétiseurs dont il utilise plusieurs modèles avec brio, il devient avec les groupes allemands un grand pionner de la musique planante. Après avoir participé aux albums de Cosmic Jokers et de Tangerine Dream, il signe un contrat avec Virgin. S’en suit une série d’albums dont Timewind en 1975, Moondawn en 1976, Mirage en 1977 ou X en 1978. A partir de 1979, il se consacre à la production et ouvre une école de synthétiseur.

La délicieuse Britta Stockmann avait apporté à notre agent tous les éléments pour réussir sa mission, ne restait plus qu’à réduire le vil cacophélon à l’impuissance. Celui-ci avait racheté le château Paitrusse d’où il projetait son méfait avec l’aide de soldats triés sur le volet. Le château Paitrusse était un célèbre édifice historique réputé dont la visite se faisait tous les matins de la semaine avec guide à partir de 10 heures. C’est sous les traits de touristes germano-suisses que Britta et l’agent leCurLing se mêlèrent au groupe de visiteurs et profitant de la visite, ils s’éclipsèrent afin de faire leur propre visite du château. Leur inspection commença, mais Britta et notre agent ne se doutaient point que les caméras de l’ignoble cacophonor suivaient leur avancée dans le château. L’agent leCurLing invita la splendide Britta à descendre les marches qui menaient dans les entrailles du château. Une fois les 328 marches descendues, nos deux agents se retrouvèrent devant une lourde porte qu’ils forcèrent et au moment où ils allaient entrer dans le Q.G. de Cacophonor, un comité d’accueil les attendait. Capturés, Britta et l’agent leCurLing se trouvaient prisonniers de l’infâme Cacophonor, mais c’est au moment même où le vil cacophélon allait mettre un terme à la vie de nos héros que la porte de secours s’ouvrit, laissant place au groupe de visiteurs qui s’était somme toute un peu perdu dans les dédales du château. L’agent leCurLing projeta Cacophonor sur le sol et celui-ci perdit son arme. Dans la cacopholie qui s’en suivit, l’agent leCurLing abrita Britta et poursuivit l’infâme, mais son avance lui permit de s’échapper à l’aide d’une fusée dont la rampe était la troisième tour nord.

Mais si Cacophonor avait pu échapper à notre agent, celui-ci n’allait pas échapper à la fête de la bière qui s’en suivit, le flot de joie et de liquide avait saisi la nombreuse assemblée qui festoyait à grands cris. Emoustillée par la fête, la belle Britta tenait fermement entre ses doigts le délicieux objet de désir qu’elle s’apprêtait à porter à ses lèvres pulpeuses afin de s'en abreuver et dans un soupir de plaisir, elle s’abandonna à la jouissance de cette… chope de bière qui la rafraîchit.
Une compil de krautrock avec neu !, Agitation free, amon düül 2, Klaus Schulze pour accompagner cet épisode. Un épisode a faire tomber les murs, un épisode comme les autres mais à chaque fois c'est lui qui gagne un épisode à la gloire de nos cousins germain, avec
du synthé, des orgues et des effets mais aussi de la bières et des bretzel.

samedi 24 octobre 2009

Saison 3 – Episode 18

Cacophonor caisse toi et roule à l’ombre
Bonjour agent leCurLing, votre mission vous mènera au pays du fromage pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession du prestige automobile gaulois et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.

Comme s’il ne suffisait pas que le vil Cacophonor s’en prenne au rare groove tout au long des épisodes de notre série préférée, voilà que celui-ci s’attaquait à la classe hexagonale, le fleuron de notre industrie : l’automobile. Notre vaillant agent leCurLing était saisi soudainement d’un doute. Lady Béneloppe n’était-elle point un agent double à la solde de ce cacophuneste personnage, et afin d’éclairer son propos, l’agent leCurLing se repassa les divers méfaits commis par notre délicieuse agente : rond point traversé tout droit entraînant l’explosion d’un pneu, manœuvre dans la cour d’Electroland entraînant l’explosion d’un phare contre le seul arbre existant, et enfin franchissement d’une ligne blanche portant un coup fatal à la portière dudit véhicule. On ne s’y prendrait pas autrement si on voulait détruire le véhicule de notre agent. Hum ? Non, Lady Béneloppe n’était point un sous-marin du cacophélon, mais plutôt UNE conductrice comme on en croise trop souvent.

Dans le hall de la B.S.T., les quatre représentants à la chevelure rousse flamboyante de la BAtterie GEnérale des NOuvelles LEgislations, la redoutable BA.G.NO.LE se tenaient droits comme des I malgré l’invitation de Monnaie Punie à s’asseoir sur les fauteuils-cuir de la salle d’attente. Lorsque le directeur Ortofon et l’agent leCurLing arrivèrent, les quatre hommes se présentèrent : Mr Lafoy, Mr Legeay, Mr Lhorme, et Mr Lannaret. Mais c’est bien sûr, on avait à faire aux ‘quatre L, les quatre plus grands spécialistes de l’automobile française, mais qu’est-ce qui pouvait bien amener ces quatre éminents techniciens à la B.S.T. ? Les ‘quatre roux’ expliquèrent la situation à nos amis, en présentant chacun la mallette que les ‘quatre portes’, ils disséquèrent la tragique situation : le cacophélon s’était attaqué à l’industrie automobile.
Il fallait à tout prix faire cesser les cacophunestes activités de Cacophonor et de son second, un austro-tamponneur du nom d’Otto Desktruktor. Pour se faire, la BA.G.NO.LE avait décidé d’adjoindre à notre vaillant héros une assistante à la carrosserie bien dessinée, aux pare-chocs généreux, avec une belle reprise et sachant tenir la distance, et cette assistante se nommait Mazarine Peugeot, dite ‘la peuge’, venant tout droit de la maison-mère de la BA.G.NO.LE. à Sochaux.
Lorsque la sublimissime Mazarine arriva le lendemain au rendez-vous, elle possédait un grand nombre d’indices qui allait permettre de mener à bien cette mission et en premier lieu, les informations sur la SM de Citröen qui, à la suite du rachat de la fameuse firme italienne Maserati en 1968, voulut créer une GT, une sorte de DS avec un moteur de Maserati : la Citroën SM était née. Ce gros coupé à quatre vraies places avec un coffre muni d’un hayon bénéficie d’une tenue de route exceptionnelle grâce à la suspension hydropneumatique mais aussi grâce à une géométrie exclusive des suspensions. Fabriquée entre 1970 et 1975, la SM est animée d’un moteur V6 à 90° de 2670 cm3 de cylindrée, développé par l’ingénieur Alfredi de Maserati, puis de 1973 à la fin de la production, le moteur est équipé de l’injection électronique Bosch L-Jetronic. La SM est une routière extraordinaire d’une maniabilité incroyable et particulièrement appréciable sur les parcours autoroutiers grâce à sa vitesse de pointe de 220 km/h qui en fait une des routières les plus rapides pour son époque. Mais les deux chocs pétroliers de 1973 et 1975, combinés à l’incapacité du réseau Citroën à entretenir la mécanique délicate du moteur Maserati, fit que la SM fut boudée par les acheteurs, ce qui explique qu’elle ne fut produite qu’à 12920 exemplaires. La production des caisses était assurée par les Usines Chausson, l’assemblage par les usines Citroën de Javel puis par les Usines Ligier, l’arrêt de la production fut décidé par la nouvelle direction : la marque Peugeot.

Aux dernières informations, Cacophonor avait quitté Boulogne-Billancourt pour le Mans, notre héros et la délicieuse Mazarine décidèrent sans traîner de s’y rendre afin de stopper les méfaits du cacophélon qui se trouvait depuis 24 heures au Mans. L’agent leCurLing prit les clefs de la Matra Simca Bagherra pour rejoindre la capitale de la Sarthe, la gracieuse Mazarine Peugeot profita du trajet pour lire le dossier suivant : apparue en 1973, la Bagherra est le fruit de la collaboration entre Simca et Matra, elle a été produite entre 1973 et 1980. Il s’agit d’un coupé 3 places de front qui permet de gagner de l’espace en privilégiant 3 vraies place adultes, les premières livraisons du modèle ont lieu en juillet 1973 après la victoire de Matra Simca au 24 heures du Mans. Equipé du moteur de la Simca 1100 Ti d’une cylindrée de 1294 cm3 qui permet d’atteindre 180 km/h, fin 1975 le moteur est celui de la Simca 1308 GT de 1442 cm3 ; la carrosserie de la Matra Simca Bagherra est entièrement réalisé en composite polyester armé de fibres de verre, sa répartition des masses et son système de freinage avec 4 freins à disque lui confèrent un confort de conduite remarquable pour ce genre de véhicule. D’ailleurs l’agent leCurLing se régalait au volant de ce petit bijou produit à 47796 exemplaires.
Malheureusement, cacophonor avait déjà quitté le Mans, on le localisait en Normandie du côté de Dieppe. Sûr que celui-ci cherchait à fuir vers la grande Bretagne. Décision fût prise de rejoindre Dieppe au plus vite, mais là HORREUR, un pneumatique indiquait que le vil cacophonor avait subtilisé les plans des nouvelles sportives, les jeunes descendantes de l’Alpine A310. Ce modèle fut présenté au salon de Genève en 1971, le nouveau modèle a pour vocation de remplacer le modèle A110 et de concurrencer la Porsche 911, mais les problèmes récurant de la marque Alpine (investissements, grèves) entraînent des problèmes, réglés avec le rachat de la marque par Renault. Mais les premiers acheteurs ont essuyé les plâtres avec des problèmes de finition, d’étanchéité ou de réglage de train. Sous l’impulsion de Renault, le modèle va connaître un certain nombre d’évolution jusqu’à l’apparition du V6 en 1976, pour une production totale de 9276 exemplaires, ce véhicule est celui du héros de bande dessinée Georges Barell dans la série de l’auteur belge Bob de Moor.

Arrivés à l’embarcadère du port de Dieppe, l’agent leCurLing et la gracieuse Mazarine Peugeot se mêlèrent aux voyageurs. Le vaillant agent se présenta au kiosque à journaux pour acheter le quotidien local, pendant ce temps la voluptueuse Mazarine tomba dans les bras de l’infâme cacophonor prétextant un malaise. Alors que le vil ennemi se trouvait fort encombré et que les passants se regroupaient autour d’eux, l’agent leCurLing en profita pour échanger les plans avec le journal acheté. Pendant ce temps, la voix de l’hôtesse invitait les futurs voyageurs à rejoindre le ponton, cacophonor laissa tomber la malheureuse et prit vite fait ses affaires pour rejoindre le ferry-boat. Profitant de ce départ, l’agent leCurLing fendit la foule en criant ‘je suis médecin laissez-moi passer,’ et prenant son pouls dit ‘Vite, aidez-moi à la porter à ma voiture, il faut l’emmener à l’hôpital’. Sur son bateau, le cacophuneste personnage plongea la main dans sa mallette pour jeter un coup d’œil au… journal, et levant la tête, il vit la sublime Mazarine et l’agent leCurLing lui faire un petit coucou tout en repartant.

Une fois de plus, la mission avait été une véritable réussite, et plutôt que de partir rejoindre la Vinylsphère, l’agent leCurLing invita la splendide Mazarine à passer un week-end dans un charmant hôtel normand du côté de Deauville, et après avoir chabadabada chabadabada sur la plage et mangé un plateau de fruits de mer, nos deux agents spéciaux montèrent se coucher. Dans la pénombre, la main ferme de l’agent leCurLing se posa sur la partie froide puis glissa jusqu’à rejoindre la fente de… la serrure de sa chambre, une bonne nuit à la mer allait être des plus reposantes pour notre héros.

Bon on se décale on se décale et on va finir par fêter noël à pâques.
Un spécial auto (sous le même principe du puisement dans les recherches de blogeurs @mis)
avec une autoscopie du baron Bernard Estardy, une dame dans l'auto de Michel Legrand, Resonnace et Auto moto rallye, les Chico Magnetic Band pris dans le Crosstown trafic et les Rockets sur 'On the road again' 2 odes à l'autoroute par Mary Ross et Plat du Jour et enfin pour ne pas oublier que pour réaliser ce fleurons de la technologie française les cadences du Groupement culturel Renault.
Voilà la bande son de cette épisode, alors bon crénau avec Avec du rythme, des basses, du fuzz.
Mais aussi de l’amour et des violons.

dimanche 4 octobre 2009

Saison 3 – Episode 17


Cacophonor le vieux Shaft de gouttière
Bonjour agent leCurLing, votre mission vous mènera dans les nuits chaudes de Harlem pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession des neuf vies du Shaft et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.

Je laaasssss mes godaaaasssss bonaaaassss, ce bon Price-Fisher avait beau faire un doux retour, sa nouvelle façon de parler devenait de plus en plus énervante, de surcroît il ne mangeait plus que des salades Black Caesar, ne buvait plus que du Coffy, et ne se meublait qu’en Superfly, Shaft commençait à bien faire, il allait falloir sévir.

Comme toujours, les convocations du colonel Shure étaient brèves et succinctes : ‘Rendez vous mercredi 12 à 13h à la THORENS, situation cacophuneste grave.’ C’est pourquoi ce mercredi 12 à treize heures, lorsque le soldat de garde fit pénétrer notre valeureux agent leCurLing dans la base militaire ultra-secrète, il s’attendait à tout. Oui à tout. Cacophonor avait-il réussi son endaubtrinement de la planète ? Le château de la Starhac avait-il remplacé la Maison-Blanche ? Mystère, mais le voile de ce mystère allait vite être levé par le colonel Shure, car s’avançant au-devant de notre héros, accompagné de deux personnes, le colonel Shure allait dévoiler les raisons de cette convocation. ‘Bonjour agent leCurLing’ dit le colonel Shure ‘laissez-moi vous présenter Mr Poitier de Sydney euh… Mr Sydney de Poitier, excusez moi… et son assistante Mlle Pam Gruyère, qui vous secondera dans cette mission, mais suivez-moi dans mes quartiers, Mr Sydney va vous présenter la situation.’
‘Agent leCurLing, laissez-moi d’abord vous remercier au nom de notre organisation, la Base Locale d’Action Combattante et Kulturel, la B.L.A.C.K.. Vous n’êtes pas sans s’avoir que le Cacophélon ne limite pas son combat qu’à la musique de premier choix, et qu’il a décidé de s’attaquer à tout ce qui est de qualité’. L’agent leCurLing ne le savait que trop bien, lui qui avait dû combattre cacophonor dans un quatre quatre deux mémorable dans le monde du football. ‘Tout ce qui est de qualité’ reprit Mr Sydney de la B.L.A.C.K., ‘mais surtout actuellement, il a jeté son dévolu sur notre activité première la Blaxploitation… mais encore plus fort, il nous nargue car devine, qui vient dîner ce soir ? Oui agent leCurLing, le cacopharceur s’est invité, masqué, à venir au repas de notre organisation.’ ‘Ah le vil cacophacochère’ s’écria leCurLing. ‘Mlle Pam Gruyère va vous remettre les premiers éléments nécessaires à votre mission’ dit le colonel Shure. Celle-ci commença son exposé d’une voix chaleureuse et rocailleusement sexy, une voix comme une Tina qui aurait bien Turner : ‘Cher agent leCurLing, le mot blaxploitation est la contraction des mots Black et exploitation et il fait référence au cinéma de genre afro-américains des années 1970. La grande majorité des films de blaxploitation sont violents et sexuels, ils parlent de prostitué, de dealer ou de tueur du ghetto. Ces films sont fort appréciés de la communauté noire car ils montrent ses acteurs de couleurs dans des situations d’hommes fiers et libres de leur choix de vie, à l’inverse des films d’Hollywood qui eux montrent ces acteurs dans des rôles de serveurs, de bandits ou d’esclaves.’ L’agent leCurLing buvait les paroles de la belle, mais il allait falloir agir.

Dans le yellow cab qui menait la sublime Pam Gruyère et l’agent leCurLing dans le Bronx, l’ambiance était morose, les premiers échos n’étaient pas de nature à être optimiste. Arrivé au quartier général de la B.L.A.C.K., l’agent leCurLing se plongea dans les dossiers, et put lire qu’au début des années 70, la condition sociale des Noirs aux Etats-Unis n’a guère évolué depuis les victoires symboliques de la lutte pour leurs droits civiques. Ils restent victimes de leur statut de descendants d’esclaves et de la couleur de leur peau. En effet, la discrimination raciale a volontiers pris la place de la ségrégation qui sévissait dans les années 60.
De plus, de nouveaux fléaux apparaissent. La drogue envahit peu à peu les quartiers, ainsi que la criminalité et le chômage. La communauté noire se sent exclue de la société américaine. Elle essaie de s’imposer et de se faire entendre par tous les moyens mis à sa disposition.

A cette époque, le seul acteur noir célèbre est Sidney Poitiers. Il laisse entendre qu’il était possible pour les Noirs d’être acceptés dans la société américaine. La réalité était pourtant extrêmement différente pour beaucoup. Après les émeutes raciales qui avaient secoué les Etats-Unis, le parti des Black Panthers incita ses nombreux partisans issus des quartiers défavorisés à passer à l’action militante.
Ceux-ci ne souhaitaient plus voir les acteurs noirs cantonnés à des rôles de serviteurs. La première réponse à cette attente de la communauté noire fut « Sweet Sweetback’s Baadasssss Song » de Melvin Van Peebles en 1971. Auteur, réalisateur, producteur et acteur de son propre film, Melvin Van Peebles incarne Sweetback, antihéros noir qui assiste au passage à tabac du leader d’un groupe de manifestants par deux policiers blancs. Prenant alors la défense du militant, il finit par assommer les deux policiers et devient la cible de toute la police de Los Angeles. Commence alors une fuite soutenue par la population noire qui le mènera au Mexique. A sa sortie, ce film fut classé X, ainsi il venait de créer la Blaxploitation, contraction des mots « black » et « exploitation ». Un genre où les héros évoluent dans un univers fait de violence, de trafics, de justice privée et de sexe bien sûr.
Un genre spécifiquement destiné au public Afro-américain et où la musique noire va tenir un rôle primordial et complémentaire aux films.
La même année sortit sur les écrans « Shaft, les nuits rouges de Harlem » de Gordon Parks, pur produit formaté, mais destiné au public Noir. C’est Richard Roundtree qui y tenait le rôle principal, celui de John Shaft, un détective privé. Il était engagé par un truand notable afin de retrouver sa fille qui avait été kidnappée par la mafia. Ce film fera de Richard Roundtree une star et le symbole d’une population noire jusque-là oubliée.
Shaft fut aussi largement apprécié pour sa bande originale composée par Isaac Hayes, qui devint par la suite une référence en matière de musique de films. Elle fut même récompensée par un Oscar.
Black Caesar de Larry Cohen raconte l’histoire de Tommy Gibbs, jeune cireur de chaussures chargé par la pègre locale de récolter l’argent de flics corrompus de la ville. Ce film connut également un grand succès populaire, notamment grâce à une bande originale signée James Brown. La même année, une femme est à l’honneur. Pam Grier devient l’autre grande star du genre en tenant le rôle principal dans Coffy de Jack Hill. Coffy, jeune infirmière, décide de faire justice elle-même après avoir découvert qu’un dealer fournissait de la drogue à sa jeune sœur. Elle infiltre alors ce milieu pourri et se fait passer pour une prostituée. Le film devint rapidement culte et Pam Grier une icône du genre Black. Mais elle ne fut pas la seule à interpréter des rôles de femmes fortes, vengeresses le plus souvent, et extrêmement sexy. Dans Cleopatra Jones en 1973, on retrouve Tamara Dobson.
Si la plupart des films issus de la blaxploitation étaient des polars, tous les genres possibles furent transposés pour les faire interpréter par des acteurs noirs : comédies romantiques, péplums, films de karaté, comédies musicales et même des films d’horreur. La Blaxploitation restera au sommet pendant un peu plus de quatre ans. En effet, en quelques années seulement, ce cinéma n’attire plus les foules. Les réalisateurs n’arrivent plus à renouveler le genre et, à force de l’exploiter à tort et à travers, ils finiront par le faire sombrer dans le ridicule.
La Blaxploitation et les bandes sons qui accompagnaient ses films ont inspiré par la suite de nombreux réalisateurs de tous horizons comme Quentin Tarantino qui le clame avec fierté et reconnaissance.

Ainsi armé, notre valeureux agent leCurLing allait pouvoir confondre le vil cacophélon. Alors que celui-ci allait lancer sa cacoxploitation, l’agent leCurLing pénétra dans son repère. Ainsi démasqué, cacophonor dut précipiter son départ sans toutefois lancer le compte à rebours du cacoxploitation. L’agent leCurLing dut escalader la rampe de lancement avant d’arriver au système de mise à feu, il ne restait plus que 5 secondes, l’agent leCurling devait faire vite et prendre la bonne décision, il décida de retirer le fil rouge mais au dernier moment, il arracha le fil jaune et le chronomètre ce figea sur 1.
Dans la chaleur de la nuit, Pam Gruyère et l’agent leCurLing pénétrèrent dans le Reggio Café où le tenancier, un grand échalas de la plomberie, leur servit un cocktail. Dans la pénombre de l’établissement, la main de l’agent leCurLing fureta le long du corps d’ébène et cuivré gainé de cuir et forme arrondie qu’offrait… le comptoir où l’agent cherche les glaçons pour rafraîchir son cocktail.

bonjour les amis ! bon petit retard à l'allumage. Bon sa faisait un petit moment que sa me trotté dans la tête... mettre le son en adequation avec l'épisode, mais bon j'avais plein de bon petits disques a faire découvrir! Oui mais voilà je me rend compte que sur la toile on trouve tout et encore plus (et je m'en réjoui) que ce soit les anciens blogger (donc certains prennent un repos bien mérité) et je pense à number 06, double-O-soul, whoops, Manu, J.-C. Pierric etc... etc... et les nouveaux qui décoiffent tel que France Muzik ou les Mains Noires (que j'ai stupidement appelé les mains sales) tous fournissent du très bon son qu'ils ont dénichés après surement des heures de recherche dans des salons, des flea markets, des car boots, des emaus ou des trocs choses... avec la foie de passionné qui n'ont d'envi que de faire découvrir à leur amis de la toile les petites qu'ils ont déniché un vrais boulot de fanzine moins pénible à réaliser que ces journaux polycopiés affublé de cassette copier pendant des heures et distibué à pieds chez les disquaires du coin. Oui les outils moderne vont plus vite sont moins pénibles à utiliser et se diffuse rapidement à travers le monde. D'ailleur beaucoup de dirigeant d'activités culturel ont débuté grâce à ces fanzinesou on recyclé l'existant avec sa propre approche et sa propre sensibilité.
Enfin tout cela pour dire 2 choses, que 1 : j'espère que les lois ne sont pas faites pour briser les carrières de jeunes passionnés dont le seul défaut et d'utiliser les techniques modernes. (mais en sont temps polycopies et cassette audio était fort moderne). S'il y a peut être une différence entre fournir des nouveauté au kilometre et faire découvrir à d'autres passionnés ces découvertes il y a une différence que les lois sentirons.
Et de 2 pour coller au sujet de l'épisode je puiserai dans des enregistrement d'amis blogger qui m'on permis de découvrir des sons que je ne connaissais pas et que j'espère feron la joie de ceux qui vont les découvrir.
Alors tout blaxploitation avec des maîtres du genre j'ai nommé : James Brown, Isaac Hayes, Roy Ayers, Melvin Van Peebles etc..
bonne écoute pour la lecture et l'image.

mardi 15 septembre 2009

Saison 3 – Episode 16


Cacophonor kolkhoze beaucoup trop
Bonjour agent leCurLing, votre mission vous mènera à l’Est pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession du rideau de fer pour donner un coup de polish et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
Les quelques mots que bredouillait lady Béneloppe étaient complètement incompréhensibles, quant à Price-Fisher, son pas n’était pas des plus assurés, mais enfin que se passait-il à Electroland, pourquoi tous ses habitants faisaient penser à un Gainsbar PMU ? Non ne me dites pas que… comment… mais oui… mais c’est bien sûr, ils sont saouls comme des Polonais.

Le directeur Ortofon n’était pas rassuré par cette future mission. Les cicatrices de passé pas si lointain ravivaient de sales blessures, oui combien d’agents le directeur Ortofon avait-il perdu en ces contrées hostiles ? Mais l’agent leCurLing le rassura, il ne craignait pas le froid et supportait plutôt bien la vodka, pourquoi s’en faire, oui pourquoi s’en faire… pensait l’agent leCurLing quand la porte s’ouvrit, laissant apparaître une blonde beauté au corps de rêve et aux jambes longues comme un jour sans pain : Adrianna Karembar, la célèbre agente de l’agence d’Envie Liberale Integrant Tout Erotisme, ‘l’exsexyvement’ bien nommée : agence E.L.I.T.E., Ouch, que ça piquait les yeux, se dit l’agent leCurLing, le directeur Ortofon balbutia quelques mots de bienvenue ‘Ah très ‘chair…’ euh chère Adrianna, permettez-moi de vous introduire…euh de vous présenter l’agent leCurLing’, ‘Bzröthi’ lança la belle Adrienne, ‘Merde’ dit l’agent leCurling en se tournant vers le directeur Ortofon ‘elle parle comme un catalogue d’Ikea, ça va être facile pour communiquer’ ‘pour ???????’ dit le directeur Ortofon ‘pour parler quoi’ ‘ah oui… bon… je préfère bin oui, nous sommes restés trop longtemps éloignés, on n’a pas réussi à pénétrer’ ‘…… ????????’ ‘échanger, partager, se rapprocher, enfin vous voyez, quoi .’ ‘Oui oui’ dit d’une manière évasive l’agent leCurLing ‘mais comment va t-on faire pour converser dans cette mission, monsieur le directeur ?’ ‘Je vous sais habile pour les langues, cher agent leCurLing, et je ne me fais aucun souci, vous allez réussir à tirer le meilleur d’Adrianna.’ ‘Ah ? bon merci monsieur le directeur.’ Si maintenant l’agent leCurLing avait la permission de son supérieur…
‘Au fait leCurLing, demandez à Monnaie Punie le dossier qui va vous permettre de mener à bien cette mission.’ ‘Bien chef’ répondit l’agent leCurLing. Puis à l’accueil, notre bienveillant agent demanda à Monnaie Punie le dossier. ‘Le voici’ dit celle-ci ‘et ne traînez pas, votre girafe doit déjà être à la frontière vu ses quilles.’ DE TOUTE EVIDENCE monnaie Punie était jalouse.

Dans le Transsibérien de la Soviet National des Fédération Communiste, la compagnie des transports de l’Est, l’agent leCurLing décacheta l’enveloppe secret défense qui renfermait le dossier. La lettre mettait en garde de tout savoir sur le Polish jazz : l’histoire du Polish jazz court sur deux périodes : une période avant le communisme et qui débute vers 1930 dans les clubs de Varsovie, Cracovie et Poznan, où l’influence de la musique de Gerschiwn est grande. Eddie Rosner pourrait être l’un des premiers musiciens de jazz important en Pologne, La seconde période se passe sous la répression stalinienne qui va interdire les groupes de jazz tel que 'Melomani' à la radio. C’est à la mort de Staline que le jazz polonais acquit une nouvelle liberté. En 1958, Dave Brubeck visite la Pologne et influence la scène locale de son cool jazz, les annés 60 verront apparaître trois styles différents : le jazz trads, le mainstream et le free jazz avec des artistes tels que Zbigniew Namyslowski, Krzysztof Sadowski, Wojciech Kaminski ou des groupes comme Laboratorium ou extra Ball. La beauté ainsi que la fragilité des pochettes estampillées Polish Jazz renforcent le côté indépendant de ce mouvement.
Le convoi de la Soviet National des Fédérations Communiste entrait en gare de Varsovie et à la descente du train, l’agent leCurLing sentit les regards se poser sur lui et Adrianna. Si pour Adrianna, les regards étaient somme toute logiques, les autres regards étaient glacial très froid, les hommes du cacophélon étaient là tout autour, prêts à intervenir. L’agent leCurLing héla un taxi, la longiligne Adrianna et notre valeureux agent s’engouffrèrent dedans. ‘Direction Hôtel Rouge’ dit leCurLing à un chauffeur médusé. ‘Wzrütn mzöwäwn Khölh’ dit Adrianna au chauffeur de taxi qui reprit le sourire en hochant la tête. A l’accueil de l’hôtel, on donna les clefs des chambres et un message, l’ascenseur mena nos deux héros à leurs étages, Adrianna rejoignit la chambre sexe… euh…six et notre héros la chambre en face, la numéro 7. L’agent leCurling se servit un petit verre de vodka bien glacé et commença à lire le message : ‘Mzäsk wnökm mzuw monesk kztajovic, kachkar ächat olympic märzseil rld grozkon.’ Hum, que voulait dire cet étrange message ? L’agent leCurLing reposa son verre et traversa le couloir qui menait à la chambre d’Adrianna. Toc toc toc.‘Attendre vouz moi zörtir du baïn’ Juste le temps pour Adrianna d’enfiler une serviette suprême et elle ouvrit la porte. ‘Chère Adrianna, pouvez-vous me traduire ce message ?’ demanda l’agent leCurling. Adrianna prit le papier pour traduire. ‘Premïère pärt Mezäge dire toi pas continüé recherche, et zecönde pärti ëtre zblague de mon païs sur achat de zclub de fööt’. Comment ça cacophonor, tu voudrais que l’agent leCurLing te laisse les mains libres pour reprendre la répression du polish jazz ?

Afin de renvoyer cacophonor à ses études, l’agent leCurLing avait un plan démoniaque, et vu que le vil cacophélon connaissait le visage de notre agent, celui-ci se grima en dictateur Plekszy-Gladz de la Bordurie, pays limitrophe de la Syldavie et prit rendez-vous avec l’infâme cacophonor lors de son voyage officiel en Pologne. La rencontre se fit dans le repère de cacophonor. Notre agent ainsi grimé arriva accompagné de sa ravissante assistante, il s’agit bien sûr de notre belle Adrianna Karembar. Cacophonor ne parlant pas le Polonais et notre héros sous ses nouveaux traits ne s’exprimant pas en français, c’est la splendide Adrianna qui allait traduire la rencontre. Alors que cacophonor expliquait ses projets à Plekszy-Gladz, notre agent ainsi déguisé, le dictateur que jouait notre héros lui expliqua que dans son pays, il y avait énormément de bons musiciens et que c’est un homme comme cacophonor qu’il fallait pour la Bordurie. Enchanté, le vil cacophonor proposa ses services, le dictateur Plekszy-Gladz joué par notre agent lui promit de suite un avion pour rejoindre la Bordurie, ce n’était que le temps de quelques appels. Bien sûr, Electroland fit affréter un avion à l’aéroport de Varsovie prêt a décoller pour la Bordurie avec à son bord le cacophélon. OUI mais voilà, la Bordurie n’existe pas et l’avion allait avoir du mal à atterir quelque part. Pendant ce temps, les musiciens de jazz allaient enfin pouvoir retrouver leur liberté.

L’agent leCurling emprunta à Adrianna son démaquillant l’Oréal parce qu’il le valait bien et se débarbouilla la frimousse, retrouvant les traits de l’agent sous le grimage du dictateur Plekszy-Gladz, et pour fêter la réussite de cette mission, Adrianna ouvrit d’une main ferme la porte secrète d’un moment d’extase parfaite et en saisit le long objet enfermé à l’intérieur qu’elle fit surgir agilement entre ses doigts décalottant avec adresse le…bouchon de cette bouteille de vodka qu’allaient boire Adrianna et notre agent.

une version ensolleillé au jour des retrouvaille entre l'om et le milan ac, mise a jour des groupes marseillais de l'epoque avec CTR, Belladonna 9 CH, Leda Atomica, Emma Peel et les Steaks, une cabaret electro synthetique dark, qui frappe aussi fort qu'un coup de boule de basile Boli, certain raconte que Bernard Tapie leur passé en boucle ces titres pour les mener à la victoire !!!

mardi 1 septembre 2009

Saison 3 – Episode 15


Cacophonor respire Comiments
Bonjour agent leCurLing. Votre mission vous mènera in England pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession de l’âme du nord et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
Et bien voilà, le bon Price-Fisher s’était décidé à passer une annonce : cherche musiciens avec esprit soul pour monter groupe. Et depuis ça n’arrête pas de sonner à la porte d’Electroland, on voyait de tout, du grateu hardos au curiste perturbé en passant par le chanteur trépané, mais malgré tout, Price-Fisher put constituer son groupe avec un organiste boutonneux, deux choristes féminines, un ancien saxo sur le retour, un chanteur égocentrique et un batteur bastonneur, puis Price-Fisher trouva quelque date pour son groupe. Je lui ai conseillé d’écrire dans un cahier tous les événements qui allaient se produire… mais bon, je ne sais pas s’il l’a fait… ça aurai pu faire un bon film, non ?

L’agent leCurLing dormait profondément quand le téléphone sonna –‘aaaaallo…qui est à l'appareil ?’ ‘c’est moi leCurLing’ ‘qui ça moi ?’ ‘bin le directeur Ortofon, le directeur de la B.S.T., mais enfin vous dormez leCurLing ?’ ‘pour sûr il est 3 heures du matin, il m’arrive de me reposer’ ‘argl… vourrgl… reposer…’ dit le directeur Ortofon en s’étranglant, ‘je ne sais pas si vous êtes au courant, mais c’est la débandade au Royaume-Uni, la fin d’année s’annonce mouvementée.’ ‘Allons donc…’ répondit l’agent leCurLing qui commençait à ouvrir un œil, ‘oui oui à London comme vous dites’ ‘oui mais allons donc où ?’ ‘bin à London’ ‘je sais que je suis peu réveillé mon cher directeur, mais allons donc à quel endroit’ ‘mais comme je vous l’ai dit leCurLing à LONDON’ ‘humpffff écoutez, j’enfile un smoking et j’arrive, je comprends rien à rien, directeur’.
La brave Monnaie Punie porta un café à notre valeureux agent leCurLing : ‘merci Monnaie’ ‘de rien leCurLing vous savez bien que vous êtes mon agent de poche’, ah il fallait toujours avoir de la petite monnaie avec soi, pensa leCurLing. ‘Bon je vais vous expliquer comment nous allons procéder avec nos amis pour vaincre l’ignoble cacophonor’ énonça le directeur Ortofon, ‘cette mission se fera à trois…’ ‘vous pensez qu’a sète ce serait pas plus discret… ?’ ‘à sept, agent leCurLing, quelle drôle d’idée, son risque de faire confus’ ‘oui peut être mais à Troyes on peut se faire repérer ? non ?’ ‘vous avez raison, hum va pour sept’ ‘hum… alors vous pensez partir pour quand’ ‘ah ???? on part plus à Troyes’ ‘hé… bien oui pourquoi… vous vouliez partir à sept’ ‘plus à Sète qu’à Troyes, sûr, mais pour Caen ?’ ‘quand vous serez sept et non plus à trois’ ‘mais si vous insistez pour Troyes, on laisse tomber Sète, mais Caen’ ‘OOOOOOOOOOOO euh… faites comme bon vous semble leCurLing, j’ai confiance en vous’ dit le directeur Ortofon en se frottant énergiquement les yeux.

C’est au café de la gare de Troyes et non au bar des sports de Sète que nos trois agents et non les sept prévus se réunirent. Il y a là les agents de sa gracieuse majesté John Stide et Tara Quingue. La séduisante Tara sortit de sa mallette le dossier concernant la Nothern Soul : ce mouvement musical né dans le nord de l’Angleterre, d’où son nom, tire ses racines de la soul music fortement influencée par le label américain des années 60, Tamlamotown. Le nom de cette tendance musicale est dûe au journaliste musical Dave Godin, les disc-jockeys font importer des États-Unis des 45 en masse afin de satisfaire le public lors des soirées baptisées ‘allnighters’. Ces soirées ont lieu dans des salles de bal des années vingt ou des arrières salles de pub et c’est ainsi que le Twisted Wheel, le Torch, le Blackpool Mecca et surtout le Wigan Casino attireront des milliers de fans au cours des années 1970. La northern soul a influencé une grande partie de la scène musicale britannique tel que Paul Weller des Jam. Puis John Stide s’attacha au dossier de l’acid jazz, ce style musical qui combine les influences jazz aux éléments soulfunk et au hip hop et rend son essor dans les années 1980-1990. À Londres, grâce à des labels comme Acid jazz et Talkin’ Lound, labels créés par le dj anglais Gilles Peterson après les années dark, les gens ont un besoin de faire la fête et de danser. C’est en se tournant vers le jazz et en le combinant aux différentes influences musicales du groove telles que le funk ou le hip hop que naît l’acid jazz, des groupes comme Incognito, Corduroy, US3, Brand New Heavies, James Taylor Quartet,Galanga ou plus influencés par le hip hop comme Guru ou Urbain Scies, mais il reste dans ce style musical l’esprit rock des modes. Les premiers modes apparaissent au début des années 50. Amateurs de jazz moderniste, ils tirent le nom de ce style de jazz opposé au jazz ‘rads’. Très attachés à leur apparence vestimentaire, ils se déplacent essentiellement en vespa GS 160 ou Lambrotte TV ou SX 200 auxquelles sont ajoutés grand nombre de phares ou de rétroviseurs. Les modes, dont le mode de vie est une culture essentiellement festive, se retrouvent les soirs de semaine et le week-end dans des rallyes de scooters ou des fêtes en club. Pour les vêtements, ils portent la plupart du temps des chemises Ben Sherman, des polos Fred Perry, des vestes à trois boutons, des pantalons ‘cigarettes’ et des chaussures italiennes et pour les grands froids le parka US M 65 ou M 61 de l’armée américaine. En musique, ces amateurs de jazz, de soul Tamla Motown ou Stax, de Ska, ces collectionneurs de vinyls de blues et de rocksteady, ont pour groupes culte The Who, The small faces, the kinks, The Creation. Cette fois, c’était bel et bien dit au comptoir de ce café de la gare, oui ! pour sûr… la gare de Troyes aura bien lieu à l’approche de ce 31 décembre.

C’est armé de ces renseignements que notre héros quitta les trois de Troyes pour passer à l’ombre de Londres. Cacophonor et son armée menaient leur funeste combat contre les styles musicaux depuis leur quartier général de la City. Il fallait trouver un plan pour déloger l’infâme cacophélon et rentre à la capitale anglaise son délicieux délire. Afin de pénétrer le quartier général de cacophonor, notre valeureux agent déguisé en pompier se présenta devant la porte afin de vendre le fameux calendrier des pompiers. À peine était-il entré dans le repère que l’on sonna à la porte : c’était Tara Quingue déguisée en postière qui venait vendre le calendrier de la poste mais n’avait elle pas franchi le pas de porte du vil repère que l’on sonna à la porte. Cette fois ci, c’était John Stide déguisé en éboueur qui venait demander pécule pour l’obtention du calendrier. Nos trois agents auraient dû tourner sept fois leur langue dans leur bouche car cette fois, nos valeureux agents ne s’étaient point concertés, cette multitude de vente de calendriers, aussi pénible que les ventes téléphoniques, avait mis la puce à l’oreille de cacophonor qui ne tarda pas à envoyer ses troupes capturer nos agents. Une fois dans le bureau de cacophonor, celui-ci leur dit ‘Chers agents, comme vous allez mourir, je vais vous expliquer mon grand projet : j’ai décidé, moi cacophonor, d’interdire tous les styles musicaux qui groove sec le jeudi 1 mars de cette année’ Oh mon dieu, plus de bonne vibes, se dirent les agents, mais à ce moment là l’agent leCurLing prit la parole ‘Vous voulez dire le vendredi 1 mars de cette année ?’ ‘Comment ça répondit cacophonor ??? non non non le jeudi’ ‘Mais vous n’êtes pas sans savoir que c’est une année bissextile, que cette année’ ‘mais non’ répondit cacophonor ‘hé bien achetez mon calendrier et vous verrez’,À ces mots, l’agent John Stide ayant compris le jeu de l’agent leCurLing dit ‘Achetez plutôt le mien, ce n’est pas une année bissextile.’ Là-dessus la charmante agente Tara Quingue dit ‘Non achetez le mien, vous avez un plan de la ville pour savoir où se retrouvent les amateurs de style musicaux’ ; ARGHH cacophonor perdait la tête à en devenir fou. Ses assistants préférèrent s’enfuir avec lui avant que sa tête n’explose.

L’appareil photo crépitait de flashs incandescents et la sublime tara Quingue avait ce petit sourire d’extase qui sied parfaitement à sa beauté, les poses se succédaient et la charmante Tara offrait à l’appareil de notre agent le joli minou roux qui… jouant avec sa pelote de laine allait orner le calendrier de la B.S.T.
BRUTDEGROOVE UPGRADE 3.15
voir en dessous l aversion 3.14

Saison 3 – Episode 14


Sari jaune pour Cacophonor
Bonjour agent leCurLing. Votre mission vous mènera au kitchtissime pays du cinéma pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession du cinéma bollywoodien et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
A la B.S.T. on louait les résultats probants de l’agent leCurLing, toutes ses missions avaient été des succès et le directeur Ortofon vantait les mérites de son émérite agent. Il y avait vraiment de quoi être fier de sortir ‘Gandhi’ de toutes ces aventures, et de réussir à vaincre les ‘Delhi’ de cacophonor mais la modestie de notre bienveillant héros l’empêchait de ‘Bombay’ le torse, comme ‘Goa’ en matière de sagesse, l’agent leCurLing ‘sikhs’ connaissait bien.

Le directeur Ortofon restait perplexe. Oui, il possédait en l’agent leCurLing un agent de tout premier ordre que le Royaume-Uni nous enviait, oui le directeur Ortofon savait pouvoir compter sur son intrépide agent dont les preuves n’étaient plus à faire. Bien sûr l’agent leCurLing pouvait, grâce à son raffinement et ses connaissances, se sortir de toutes les situations et se mouvoir dans tous les milieux. Mais là, oui là, le directeur Ortofon restait sans voix, face à la requête des Missionnaires Indépendantes Dûment Informées des Nouvelles EToiles TErrestres, les célébres M.I.D.I.N.ET.T.E, qui demandaient ou plutôt braillaient une demande d’aide à la B.S.T. ‘Silence… silence…S I L E N C E !!!!’ hurla le directeur Ortofon ‘C’est bon vous avez gagné, j’appelle l’agent leCurLing, mais par pitié arrêter de parler toutes en même temps’.
Prévenu, notre héros arriva rapidement à la B.S.T. au volant de son alpine A 310. Monnaie Punie accueillit notre agent et tint à le prévenir que, un le directeur Ortofon était comment dire… excédé, et que secondo l’agent ferait bien de mettre des boules quies pour le bruit et de chausser ses lunettes noires, ‘mais pourquoi donc, interrogea l’agent leCurLing’ ‘vous verrez’ lui dit Monnaie Punie ‘vous verrez’. L’agent leCurLing ouvrit la porte du bureau du directeur Ortofon, et là, un flash suivi d’une clameur abasourdit notre héros. ‘OOOOOOOOUUUUUUAAAAAAAAHHHHHHH !!!!!!! blabla BLABLABLA blablabla BLA BLA BLAblabla’. Devant notre héros, se tenaient toutes excitées les M.I.D.I.N.ET.TE. L’agent leCurLing enfila prestement ses lunettes car les tenues délurées des midinettes lui piquaient les yeux. Dans un soupir, le directeur Ortofon expliqua la situation à notre héros : les films de Bollywood étaient menacés par le vil Cacophélon, et notre agent se devait de ramener le maximum d’indices.

La séduisante Kajol Maachat attendait notre héros dans le hall de l’hôtel. Aussitôt les présentations faites, notre agent et la sublime Kajol prirent le taxi pour se rendre à Mumbai, le centre de l’industrie cinématographique indienne. Les films sont généralement réalisés en hindi et en Ourdou, il s’agit de l’industrie cinématographique la plus importante en nombre de films tournés. Le terme de Bollywood est la combinaison du mot Bombay et du symbole du cinéma Hollywood, employé généralement en occident, ce terme étant très mal connoté en Inde. Les films comportent généralement plusieurs numéros musicaux dansés et chantés. La musique généralement enregistrée est interprétée en play-back mais une nouvelle tendance d’acteur-chanteur voit le jour. Les films sont généralement des histoires d’amour mélodramatique d’une très grande pudeur. Les acteurs les plus célèbres se nomment Preity Zinta ~ Shabana Azmi ~ Abhishek Bachchan ~ Amitabh Bachchan ~ Dharmendra ~ Ajay Devgan ~ Madhuri Dixit ~ Guru Dutt ~ Govinda ~ Kajol ~ Anil Kapoor ~ Karisma Kapoor ~ Raj Kapoor ~ Amjad Khan ~ Aamir Khan ~ Saif Ali Khan ~ Priyanka Chopra ~ Salman Khan ~ Sanjay Dutt~ Akshay Kumar~ Shahrukh Khan ~ Rajesh Khanna ~ Anupam Kher
Kishore Kumar ~ Amrish Puri ~ Sridevi~ Vivek Oberoi ~ Hema Malini ~ Rani Mukherjee ~ Aishwarya Rai ~ Hrithik Roshan ~ Naseeruddin Shah ~ Kareena Kapoor ~ Lara Dutta ~ Diya Mirza ~ John Abraham ~ Arjun Rampal ~ Bipasha Basu ~ Rekha ~ Sharmila Tagore ~ Nargis~ Rishi Kapoor, Quand au chanteur de playback ils se nomment Sripathi Panditharadhyula Balasubrahmanyam ~ Asha Bhosle ~ Geeta Dutt ~ Hemant Kumar ~ Kishore Kumar ~ Lata Mangeshkar ~ Mukesh ~ Udit Narayan ~ Sonu Nigam ~ Mohammed Rafi ~ Kumar Sanu ~ Sukhwinder Singh ~ Alka Yagnik ~ Yesudas ~ Shreya Gosal ~ Alisha Chinoy ~ Sunidhi Chauhan ~ Kavita Krishnamurty ~ Himesh Reshamiya~ Shaan~ Alisha Chinoy, enfin pour finir les plus célébres chorégraphes sont Prabhu Deva ~ Farah Khan ~ Saroj Khan.
L’agent leCurLing et Kajol Maachat avaient confiné tous ces indices sur des microfilms avant de rejoindre l’hôtel, mais notre vaillant agent n’était pas dupe, il savait que les sbires de cacophonor surveillaient chacun de ses gestes. Notre valeureux agent prenait son petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel quand la sublime Kajol Maachat arriva, accompagnée d’un homme en turban ‘Bonjour Maachat’ interpella l’agent leCurLing ‘Parle à Mahbit’ lui répondit la séduisante Kajol, ‘Euh pardon… ??????’ ‘Je vous présente ‘Sohrdici Mahbit’, un agent de la Trance Gentil Organisateur et Animateur, la célèbre police secrète, la Trance GOA, qui va nous aider à sortir les indices pour que ceux-ci ne tombent pas entre les mains du vil cacophélon, car d’après la Trance Goa les sbires du cacophino veulent ‘chou raver’ les indices.

Notre agent, après avoir remis les clefs au réceptionniste, sortit de l’hôtel une mallette en cuir noir à la main, puis prit un taxi ‘direction la gare s’il vous plait’. Le taxi mena notre héros à la gare de Bombay, bondée de peuple dans tous les sens du terme. Là, les sbires de Cacophonor, qui avaient suivi notre héros, se tenaient prêts à intervenir. Tout en marchant, notre fier agent heurta un homme qui tenait dans sa main un packtage fait d’un parapluie et d’une mallette de la même couleur et de la même forme que celle de notre agent. Se relevant tous les deux et s’excusant platement, nos deux ‘affrontés’ repartirent chacun dans leur direction, quand tout à coup, quatre indigents hindous durs attaquèrent l’agent leCurLing qui ne put riposter face à cette cacophatale attaque. Les quatre indélicats hindous dits ‘dou da’ s’enfuirent avec la précieuse mallette. Oui mais voilà, la mallette ne comportait plus les microfilms car ceux-ci se trouvaient dans la mallette du percuté agent de la Trance GOA qui avait échangé sa mallette avec celle de l’agent leCurLing, percutant non ?
Ainsi les indices sauvés, notre héros allait pouvoir remettre tous les secrets de fabrication d’un bon film d’amour Bollywood au bon directeur Ortofon et permettre la continuité de la production cinématographique pour le plus grand plaisir des M.I.D.I.N.ET.TE.
Pendant ce temps, l’agent leCurLing et Kajol Maachat se délectaient d’un riz tandoori épicé à souhait. Etait-ce le curry qui faisait de l’effet, mais l’agent leCurLing s’avouerait ce moment empli de zenitude que la délicieuse Kajol rendait des plus savoureux et ce fut à ce moment-là que notre agent brandit son long et puissant objet vers l’exquise Kajol Maachat qui s’en saisit hardiment afin de jouer avec un délicieux… morceau de cithare du maître Shankar, ce qui ravit notre héros.
bon un spécial cinoche pour le retour avec clara 1939 de François de Roubaix sur le vieux fusil du Pierre Bachelet smoot sexy avec Gwendiline et aussi Claude Bolling avec a little piece of mind de on est toujours trop bon avec les femmes eric Demarsan avec petrole petrole on retrouve aussi patrick Schulmann avec la tendresse bordel et pour finir georges Delerue dans la bo de l'incorigible.