dimanche 4 octobre 2009

Saison 3 – Episode 17


Cacophonor le vieux Shaft de gouttière
Bonjour agent leCurLing, votre mission vous mènera dans les nuits chaudes de Harlem pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession des neuf vies du Shaft et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.

Je laaasssss mes godaaaasssss bonaaaassss, ce bon Price-Fisher avait beau faire un doux retour, sa nouvelle façon de parler devenait de plus en plus énervante, de surcroît il ne mangeait plus que des salades Black Caesar, ne buvait plus que du Coffy, et ne se meublait qu’en Superfly, Shaft commençait à bien faire, il allait falloir sévir.

Comme toujours, les convocations du colonel Shure étaient brèves et succinctes : ‘Rendez vous mercredi 12 à 13h à la THORENS, situation cacophuneste grave.’ C’est pourquoi ce mercredi 12 à treize heures, lorsque le soldat de garde fit pénétrer notre valeureux agent leCurLing dans la base militaire ultra-secrète, il s’attendait à tout. Oui à tout. Cacophonor avait-il réussi son endaubtrinement de la planète ? Le château de la Starhac avait-il remplacé la Maison-Blanche ? Mystère, mais le voile de ce mystère allait vite être levé par le colonel Shure, car s’avançant au-devant de notre héros, accompagné de deux personnes, le colonel Shure allait dévoiler les raisons de cette convocation. ‘Bonjour agent leCurLing’ dit le colonel Shure ‘laissez-moi vous présenter Mr Poitier de Sydney euh… Mr Sydney de Poitier, excusez moi… et son assistante Mlle Pam Gruyère, qui vous secondera dans cette mission, mais suivez-moi dans mes quartiers, Mr Sydney va vous présenter la situation.’
‘Agent leCurLing, laissez-moi d’abord vous remercier au nom de notre organisation, la Base Locale d’Action Combattante et Kulturel, la B.L.A.C.K.. Vous n’êtes pas sans s’avoir que le Cacophélon ne limite pas son combat qu’à la musique de premier choix, et qu’il a décidé de s’attaquer à tout ce qui est de qualité’. L’agent leCurLing ne le savait que trop bien, lui qui avait dû combattre cacophonor dans un quatre quatre deux mémorable dans le monde du football. ‘Tout ce qui est de qualité’ reprit Mr Sydney de la B.L.A.C.K., ‘mais surtout actuellement, il a jeté son dévolu sur notre activité première la Blaxploitation… mais encore plus fort, il nous nargue car devine, qui vient dîner ce soir ? Oui agent leCurLing, le cacopharceur s’est invité, masqué, à venir au repas de notre organisation.’ ‘Ah le vil cacophacochère’ s’écria leCurLing. ‘Mlle Pam Gruyère va vous remettre les premiers éléments nécessaires à votre mission’ dit le colonel Shure. Celle-ci commença son exposé d’une voix chaleureuse et rocailleusement sexy, une voix comme une Tina qui aurait bien Turner : ‘Cher agent leCurLing, le mot blaxploitation est la contraction des mots Black et exploitation et il fait référence au cinéma de genre afro-américains des années 1970. La grande majorité des films de blaxploitation sont violents et sexuels, ils parlent de prostitué, de dealer ou de tueur du ghetto. Ces films sont fort appréciés de la communauté noire car ils montrent ses acteurs de couleurs dans des situations d’hommes fiers et libres de leur choix de vie, à l’inverse des films d’Hollywood qui eux montrent ces acteurs dans des rôles de serveurs, de bandits ou d’esclaves.’ L’agent leCurLing buvait les paroles de la belle, mais il allait falloir agir.

Dans le yellow cab qui menait la sublime Pam Gruyère et l’agent leCurLing dans le Bronx, l’ambiance était morose, les premiers échos n’étaient pas de nature à être optimiste. Arrivé au quartier général de la B.L.A.C.K., l’agent leCurLing se plongea dans les dossiers, et put lire qu’au début des années 70, la condition sociale des Noirs aux Etats-Unis n’a guère évolué depuis les victoires symboliques de la lutte pour leurs droits civiques. Ils restent victimes de leur statut de descendants d’esclaves et de la couleur de leur peau. En effet, la discrimination raciale a volontiers pris la place de la ségrégation qui sévissait dans les années 60.
De plus, de nouveaux fléaux apparaissent. La drogue envahit peu à peu les quartiers, ainsi que la criminalité et le chômage. La communauté noire se sent exclue de la société américaine. Elle essaie de s’imposer et de se faire entendre par tous les moyens mis à sa disposition.

A cette époque, le seul acteur noir célèbre est Sidney Poitiers. Il laisse entendre qu’il était possible pour les Noirs d’être acceptés dans la société américaine. La réalité était pourtant extrêmement différente pour beaucoup. Après les émeutes raciales qui avaient secoué les Etats-Unis, le parti des Black Panthers incita ses nombreux partisans issus des quartiers défavorisés à passer à l’action militante.
Ceux-ci ne souhaitaient plus voir les acteurs noirs cantonnés à des rôles de serviteurs. La première réponse à cette attente de la communauté noire fut « Sweet Sweetback’s Baadasssss Song » de Melvin Van Peebles en 1971. Auteur, réalisateur, producteur et acteur de son propre film, Melvin Van Peebles incarne Sweetback, antihéros noir qui assiste au passage à tabac du leader d’un groupe de manifestants par deux policiers blancs. Prenant alors la défense du militant, il finit par assommer les deux policiers et devient la cible de toute la police de Los Angeles. Commence alors une fuite soutenue par la population noire qui le mènera au Mexique. A sa sortie, ce film fut classé X, ainsi il venait de créer la Blaxploitation, contraction des mots « black » et « exploitation ». Un genre où les héros évoluent dans un univers fait de violence, de trafics, de justice privée et de sexe bien sûr.
Un genre spécifiquement destiné au public Afro-américain et où la musique noire va tenir un rôle primordial et complémentaire aux films.
La même année sortit sur les écrans « Shaft, les nuits rouges de Harlem » de Gordon Parks, pur produit formaté, mais destiné au public Noir. C’est Richard Roundtree qui y tenait le rôle principal, celui de John Shaft, un détective privé. Il était engagé par un truand notable afin de retrouver sa fille qui avait été kidnappée par la mafia. Ce film fera de Richard Roundtree une star et le symbole d’une population noire jusque-là oubliée.
Shaft fut aussi largement apprécié pour sa bande originale composée par Isaac Hayes, qui devint par la suite une référence en matière de musique de films. Elle fut même récompensée par un Oscar.
Black Caesar de Larry Cohen raconte l’histoire de Tommy Gibbs, jeune cireur de chaussures chargé par la pègre locale de récolter l’argent de flics corrompus de la ville. Ce film connut également un grand succès populaire, notamment grâce à une bande originale signée James Brown. La même année, une femme est à l’honneur. Pam Grier devient l’autre grande star du genre en tenant le rôle principal dans Coffy de Jack Hill. Coffy, jeune infirmière, décide de faire justice elle-même après avoir découvert qu’un dealer fournissait de la drogue à sa jeune sœur. Elle infiltre alors ce milieu pourri et se fait passer pour une prostituée. Le film devint rapidement culte et Pam Grier une icône du genre Black. Mais elle ne fut pas la seule à interpréter des rôles de femmes fortes, vengeresses le plus souvent, et extrêmement sexy. Dans Cleopatra Jones en 1973, on retrouve Tamara Dobson.
Si la plupart des films issus de la blaxploitation étaient des polars, tous les genres possibles furent transposés pour les faire interpréter par des acteurs noirs : comédies romantiques, péplums, films de karaté, comédies musicales et même des films d’horreur. La Blaxploitation restera au sommet pendant un peu plus de quatre ans. En effet, en quelques années seulement, ce cinéma n’attire plus les foules. Les réalisateurs n’arrivent plus à renouveler le genre et, à force de l’exploiter à tort et à travers, ils finiront par le faire sombrer dans le ridicule.
La Blaxploitation et les bandes sons qui accompagnaient ses films ont inspiré par la suite de nombreux réalisateurs de tous horizons comme Quentin Tarantino qui le clame avec fierté et reconnaissance.

Ainsi armé, notre valeureux agent leCurLing allait pouvoir confondre le vil cacophélon. Alors que celui-ci allait lancer sa cacoxploitation, l’agent leCurLing pénétra dans son repère. Ainsi démasqué, cacophonor dut précipiter son départ sans toutefois lancer le compte à rebours du cacoxploitation. L’agent leCurLing dut escalader la rampe de lancement avant d’arriver au système de mise à feu, il ne restait plus que 5 secondes, l’agent leCurling devait faire vite et prendre la bonne décision, il décida de retirer le fil rouge mais au dernier moment, il arracha le fil jaune et le chronomètre ce figea sur 1.
Dans la chaleur de la nuit, Pam Gruyère et l’agent leCurLing pénétrèrent dans le Reggio Café où le tenancier, un grand échalas de la plomberie, leur servit un cocktail. Dans la pénombre de l’établissement, la main de l’agent leCurLing fureta le long du corps d’ébène et cuivré gainé de cuir et forme arrondie qu’offrait… le comptoir où l’agent cherche les glaçons pour rafraîchir son cocktail.

bonjour les amis ! bon petit retard à l'allumage. Bon sa faisait un petit moment que sa me trotté dans la tête... mettre le son en adequation avec l'épisode, mais bon j'avais plein de bon petits disques a faire découvrir! Oui mais voilà je me rend compte que sur la toile on trouve tout et encore plus (et je m'en réjoui) que ce soit les anciens blogger (donc certains prennent un repos bien mérité) et je pense à number 06, double-O-soul, whoops, Manu, J.-C. Pierric etc... etc... et les nouveaux qui décoiffent tel que France Muzik ou les Mains Noires (que j'ai stupidement appelé les mains sales) tous fournissent du très bon son qu'ils ont dénichés après surement des heures de recherche dans des salons, des flea markets, des car boots, des emaus ou des trocs choses... avec la foie de passionné qui n'ont d'envi que de faire découvrir à leur amis de la toile les petites qu'ils ont déniché un vrais boulot de fanzine moins pénible à réaliser que ces journaux polycopiés affublé de cassette copier pendant des heures et distibué à pieds chez les disquaires du coin. Oui les outils moderne vont plus vite sont moins pénibles à utiliser et se diffuse rapidement à travers le monde. D'ailleur beaucoup de dirigeant d'activités culturel ont débuté grâce à ces fanzinesou on recyclé l'existant avec sa propre approche et sa propre sensibilité.
Enfin tout cela pour dire 2 choses, que 1 : j'espère que les lois ne sont pas faites pour briser les carrières de jeunes passionnés dont le seul défaut et d'utiliser les techniques modernes. (mais en sont temps polycopies et cassette audio était fort moderne). S'il y a peut être une différence entre fournir des nouveauté au kilometre et faire découvrir à d'autres passionnés ces découvertes il y a une différence que les lois sentirons.
Et de 2 pour coller au sujet de l'épisode je puiserai dans des enregistrement d'amis blogger qui m'on permis de découvrir des sons que je ne connaissais pas et que j'espère feron la joie de ceux qui vont les découvrir.
Alors tout blaxploitation avec des maîtres du genre j'ai nommé : James Brown, Isaac Hayes, Roy Ayers, Melvin Van Peebles etc..
bonne écoute pour la lecture et l'image.