mercredi 15 octobre 2008

Saison 2 – Episode 20


Je ne veux voir qu’une tête
1er partie

L’agent leCurLing le savait bien : si toutes ses missions avaient été des réussites, il le devait en autre à la grande fidélité de ce bon price-fischer qui, plus qu’un valet et plus qu’un fidèle compagnon, était un véritable ami, qui avait su aider et veiller sur notre valeureux agent.
Il faudrait sûrement plus d’une saison pour conter et compter les péripéties de nos deux glorieux aventuriers, mais une chose est sûre, ils formaient une équipe de tout premier ordre.
D’ailleurs, le directeur Ortofon de la B.S.T et le colonel Shure de la T.H.O.R.E.N.S ne s’étaient pas trompés en laissant le soin à ce bon Price-Fischer d’opérer avec l’agent leCurLing dans lecorridor, le repaire de notre bienveillant agent. En tout cas, il fallait les voir tous les deux, ce guilleret price-fischer et l’agent leCurLing, en ces dimanches matin, car qu’il pleuve, qu’il vente ou sous une canicule de plomb qui n’aurait pas épargné un de nos anciens dans sa maison de retraite, nos deux amis se préparaient 52 fois par an à partir à la pêche à l’indice dominicale et radicale.

Avant l’heure, l’agent leCurLing sévissait à l’époque, seul, accompagné de Lady Béneloppe. Mais celle-ci était peu intéressée par la recherche d’indices, mais plutôt par l’acquisition d’objets encombrants et de préférence onéreux, mettant à mal les moyens pécuniers mis à disposition de notre vaillant agent. Mais surtout, Lady Béneloppe avait la fâcheuse habitude de scruter scrupuleusement tous les étals à la recherche de je ne sais quoi d’insignifiant à acheter. De plus, elle ne pouvait s’empêcher de bavarder un brave moment avec le vendeur, entraînant des retards considérables pour notre agent qui se fit de ce fait prendre sous le nez quelques indices précieux pour la lutte contre cacophonor. Il fallait donc un véritable compagnon de route à notre agent.
La rencontre se fit un été radieux et ensoleillé, l’agent leCurLing trépignait au coté de Lady Béneloppe qui n’avait rien trouvé de mieux que de parler de la pluie et du beau temps avec un vendeur quelconque qui ne possédait pas d’indices. D’ailleurs celle-ci faisait stopper notre agent à chaque stand, prétextant la recherche de je ne sais quel galon de tissu pour se lancer dans la confection de rideaux. Notre intrépide agent se voyait déjà rentrer bredouille (ou plutôt branlegouille, comme on dit dans l’electrophinoie), quand tout à coup devant ses yeux apparut le bon price-fischer, le compagnon tant attendu et tant recherché. Il était là, devant les yeux de notre agent, trônant sur une caisse au milieu d’objets habituellement convoités comme des plaques émaillées ou objets déco seventies. Notre agent s’approcha fébrilement vers le stand. A première vue et de par l’entourage, l’agent leCurLing s’attendait à devoir durement négocier le contrat de rétrocession de ce bon price-fisher. L’agent leCurLing prit notre ami par la poignée et l’examina avec attention : il semblait en parfaite forme. Renseignements pris, il avait fait peu de mission en extérieur et avait travaillé avec une jeune adolescente, vague cousine de notre vendeur, connaissant habituellement le prix de ces valets prestigieux. L’agent leCurLing s’était donné une limite de 20 heurau vinylsphère, et se sentait d’attaque à négocier rudement, Mais notre valeureux agent leCurLing fut complètement désarçonné par le vendeur car à la question : “et vous le faites combien ?”, celui-ci lui répondit sans broncher… ”euh ! trois heurau vinylsphère”. Ouhps mon dieu, feindre le fait que c’est un prix habituel pour un tel objet et le côté ´ ouais ça doit être le prix habituel . Et c’est ainsi que notre bon price-fisher rejoignit l’agent leCurLing pour des missions de haut vol.

Depuis, nos deux héros battent les campagnes et les brocantes à la recherche d’indices pour combattre l’infâme cacophonor. OUI mais voilà, depuis quelques jours, ce bon valet ne valait presque plus rien, notre vigilant agent avait beau lui changer les piles, price-fisher était morose, sa gaîté habituelle l’avait quitté.
Quel mal ronge donc notre ami price-fisher ? La consommation de AAA R14 lui aurait-il donné une indigestion ? Et pourquoi chaque fois que Lady Béneloppe les accompagne, nos agents spéciaux se retrouvent à piaffer d’impatience devant un stand en attendant que celle-ci ait fini de raconter on ne sait quoi ? Vous le saurez en suivant la deuxième partie des aventures de leCurling et Price-Fisher, la la la la la la des nouveaux chevaliers au grand cœur, mais qui n'ont jamais peur de rien,
leCurling et Price-Fisher Deux agents un peu rêveurs et rieurs,mais qui gagnent toujours à la fin.

BRUTDEGROOVE - SAMPLER - 20
QUI VOLE UN GROOVE
VOLE UN BOEUF


Alors bonne écoute avec du rythme, des basses, du fuzz mais aussi de l’amour et des violons ! le son est dans le post!

1 heart and soul part 1 – the tracks
(from ‘heart and soul part 1&2‘, 7 inch, 70’s / basf)
2 gazoline – Dominique blanc francard
(from ‘automobile blues‘, 7 inch, 71974 / riviera)
3 cosmic dance – rose merryl
(from ‘in space‘, 7 inch, 1976 / philips)
Entre sandrose et mami Yoko la rose avait encore de la tenue
4 come ’n’ on strong – little sammy gaha
(from ‘rock‘n‘roll is back again‘, 7 inch, 70’s / helle baker
5 getter rolling – chris barber band
(from ‘fire & rain‘, 7 inch, 70’s / byg records)
6 vendedore de bananas – the patropi’s
(from ‘vende dore de bananas‘, 7 inch, 1972 / emi)
7 viens faire glouglou dans ma baignoire – gerald

(from ‘viens faire glouglou dans ma baignoire‘, 7 inch, 70’s / le chant du monde)
8 must be love – malibu
(from ‘must be love‘, 7 inch, 71978 / sonopresse)
9 one of chose songs – night creatures

(from ‘that‘s the night‘, 7 inch, 1976 / vogue)
10 diro di no – i nuovi angeli
(from ‘color cioccolata‘, 7 inch, 1970 / durium)

vendredi 10 octobre 2008

message à caractère informatif

MONSIEUR APERITIVO MIX AU VOXX (lyon)
le 11 octobre 2008
un set classieux et de qualité,
il va de soit

mercredi 1 octobre 2008

Saison 2 – Episode 19


Sa cache kekchose

C’est au retour de vacances bien méritées que Lady Béneloppe, les Nainblonds et notre brillant agent leCurling s’aperçurent que le couple de retraités avait vendu la maison d’à côté à ce couple charmant, tout parfait, bien sur lui, 2,6 enfants, un animal domestique, deux véhicules, l’été à la plage, l’hiver à la montagne, le rêve d’un journal télévisé de janpierpernau. Comme à son habitude, Lady Béneloppe n’avait pas pu s’empêcher d’aller accueillir ces mééééeeeeerrrrveilleux voisins, et leurs enfants qui savent rester si propres même quand ils jouent dehors. Oui, Lady Béneloppe à peine rentrée de vacances, était allée souhaiter la bienvenue et voir la décoration de ces nouveaux arrivants. D’ailleurs, notre perspicace agent comprit très vite que l’installation n’était pas finie car Lady Béneloppe s’était empressée d’inviter ces Chaaaarrrrrmants voisins à un apéro dînatoire, le truc où on boit pas et où on bouffe pas ! Une sorte d’enfer pour notre vaillant agent.

Le jour de l’apéro désespoir arriva, les présentations furent faites par Lady Béneloppe, qui donnait l’impression de connaître ces adooooooorrrrrrraaaaaaables voisins depuis une éternité. Leurs Nainbruns, après avoir observé nos nainblonds tels de jeunes loups de deux meutes différentes, sympathisèrent et partirent jouer dans le jardin. L’agent leCurLing était allé chercher quelques rafraîchissements et même si Lady Béneloppe avait laissé sous-entendre qu’il y avait beaucoup trop de boissons alcoolisées et que des jus de fruit feraient parfaitement l’affaire, l’agent leCurLing restait sur ses positions, ne cédant rien sur les breuvages qui se devait de dépasser les 45° pour supporter cet apéro gonflatoire.

Mais alors que l’agent faisait couler le liquide doré de ce nectar méridional, la geeeeeeeennnnntile voisine demanda à visiter la maison. Oh Oui, s’écria son mari et voilà notre Lady BéneLoppe partit faire visiter chaque pièce, contant avec moult détails le choix judicieux de telle décoration, proposant de donner les adresses de ces cavernes d’ali baba de la décoration, comme des codes spéciaux. La visite se faisait à petit pas, ou plutôt les glaçons avaient déjà fondus et l’agent leCurLing redoutait de boire le calice jusqu’à la lie et pas frais de surcroît.
Et ce fût au moment où le petit groupe arriva au corridor que l’accident intervint. Lady Béneloppe expliquait avec un certain détachement qu’elle n’avait aucun pouvoir décoratif sur cet espace et qu’elle déclinait toute responsabilité sur l’aspect brut de ce lieu, même si elle avait dû insister pour faire acheter des étagères adéquates chez un de ces ébénistes suédois. Oui, ce fut à ce moment-là qu’arriva l’incident, car devant le regard dubitatif du Huuuuuummmmmm couple d’à côté, le cacophadasse mari pouffa en disant : Oh chérie, des cédé vinyles ouah ! Ouah ! Ouah ! En quel siècle a-t’on basardé les nôtres ? L’agent leCurLing serrait les poings pour ne pas le foutre sur le pif du puuuuuuuuu……ain de voisin. Une fois redescendus, les question ironiques fusèrent, demandant si l’agent pouvait tout écouter, s’il y avait encore des machinsphones pour écouter, et si ça se vendait encore et qu’est-ce qu’on pouvait bien faire de tout ceci.

Oui, comment pouvait-on s’intéresser autant à ceci ? Oauh ! Ouah ! Ouah ! Car cet imbééééééééé…..iiiiiile de voisin, lui, s’intéressait à l’art, le vrai, la peinture, qui conjuguait les avantages de l’esthétisme et la possibilité d’une plus value phénoménale à la revente.
Oui mais voilà, quelques jours plus tard, alors que l’agent leCurLing rentrait de mission au volant de ses Clark (le modèle cuir souple et maniable pour les longues distances, il va se soi), il vit devant la porte de l’innnnnnnnnéééééééfable voisin la fourgonnette des Cruchots. Ceux-ci, après une longue enquête qui les avait menés dans les milieux du naturisme ou plutôt des natures mortes, avaient mis le grappin sur des morfalous qui escroquaient les pauvres amateurs d’art peu éclairés.
Ainsi adieu veau, vache et cochon de lard, il ne restait plus que celui-ci pour le couilllllllooooonissime voisin et ses projets de spéculation. Rien ne vaut une bonne et saine passion à faire partager à ses amis et ce, gratuitement, comme le fluide d’or ensoleillé que l’on offre avec abondance à l’apéro avant de passer à table pour un copieux repas !


BRUTDEGROOVE - SAMPLER - 19
RIEN NE SERT DE COURRIR
IL FAUT GROOVER A POINT


Alors bonne écoute avec du rythme, des basses, du fuzz mais aussi de l’amour et des violons ! le son est dans le post!

1 take one – the golden pot
(from ‘indicatif de campus Europe n°1’, 7 inch, 1969 / az)
Un grand classic du psychéjerk.
2 libertés individuelles – les pops expérience
(from ‘nous peut recommencer‘, 7 inch, 1977 / issa-disques)
3 whip your lovin’ on me – toby
(from ‘symphony‘, 7 inch, 70’s/ maxi)
4 le veau d’or – leçon mccormick
(from ‘le veau d‘or‘, 7 inch, 1975/ united artist)
5 get movin’ – jeff wayne
(from ‘get movin‘‘, 7 inch, 1973/ mca)
6 congo rythm – jean claude petit
(from ‘congo rythm‘, 7 inch, 1973/ ct records)
Afro funky groove par le Drucker générique.
7 handsome man – sylver
(from ‘handsome man‘, 7 inch, 1984/ music force)
Le Torelli/massera/bonfils/Attali du sampler en italo disco.
8 disco love affair– mystic
(from disco love affair‘, 7 inch, 1977/ vogue)
Le disco/soul une family affair ?
9 knife slits water – a certain ratio
(from ‘knife slits water‘, 7 inch, 80’s/ a factory records)
Le groupe qui a fait groover les glaçons.