mercredi 1 octobre 2008

Saison 2 – Episode 19


Sa cache kekchose

C’est au retour de vacances bien méritées que Lady Béneloppe, les Nainblonds et notre brillant agent leCurling s’aperçurent que le couple de retraités avait vendu la maison d’à côté à ce couple charmant, tout parfait, bien sur lui, 2,6 enfants, un animal domestique, deux véhicules, l’été à la plage, l’hiver à la montagne, le rêve d’un journal télévisé de janpierpernau. Comme à son habitude, Lady Béneloppe n’avait pas pu s’empêcher d’aller accueillir ces mééééeeeeerrrrveilleux voisins, et leurs enfants qui savent rester si propres même quand ils jouent dehors. Oui, Lady Béneloppe à peine rentrée de vacances, était allée souhaiter la bienvenue et voir la décoration de ces nouveaux arrivants. D’ailleurs, notre perspicace agent comprit très vite que l’installation n’était pas finie car Lady Béneloppe s’était empressée d’inviter ces Chaaaarrrrrmants voisins à un apéro dînatoire, le truc où on boit pas et où on bouffe pas ! Une sorte d’enfer pour notre vaillant agent.

Le jour de l’apéro désespoir arriva, les présentations furent faites par Lady Béneloppe, qui donnait l’impression de connaître ces adooooooorrrrrrraaaaaaables voisins depuis une éternité. Leurs Nainbruns, après avoir observé nos nainblonds tels de jeunes loups de deux meutes différentes, sympathisèrent et partirent jouer dans le jardin. L’agent leCurLing était allé chercher quelques rafraîchissements et même si Lady Béneloppe avait laissé sous-entendre qu’il y avait beaucoup trop de boissons alcoolisées et que des jus de fruit feraient parfaitement l’affaire, l’agent leCurLing restait sur ses positions, ne cédant rien sur les breuvages qui se devait de dépasser les 45° pour supporter cet apéro gonflatoire.

Mais alors que l’agent faisait couler le liquide doré de ce nectar méridional, la geeeeeeeennnnntile voisine demanda à visiter la maison. Oh Oui, s’écria son mari et voilà notre Lady BéneLoppe partit faire visiter chaque pièce, contant avec moult détails le choix judicieux de telle décoration, proposant de donner les adresses de ces cavernes d’ali baba de la décoration, comme des codes spéciaux. La visite se faisait à petit pas, ou plutôt les glaçons avaient déjà fondus et l’agent leCurLing redoutait de boire le calice jusqu’à la lie et pas frais de surcroît.
Et ce fût au moment où le petit groupe arriva au corridor que l’accident intervint. Lady Béneloppe expliquait avec un certain détachement qu’elle n’avait aucun pouvoir décoratif sur cet espace et qu’elle déclinait toute responsabilité sur l’aspect brut de ce lieu, même si elle avait dû insister pour faire acheter des étagères adéquates chez un de ces ébénistes suédois. Oui, ce fut à ce moment-là qu’arriva l’incident, car devant le regard dubitatif du Huuuuuummmmmm couple d’à côté, le cacophadasse mari pouffa en disant : Oh chérie, des cédé vinyles ouah ! Ouah ! Ouah ! En quel siècle a-t’on basardé les nôtres ? L’agent leCurLing serrait les poings pour ne pas le foutre sur le pif du puuuuuuuuu……ain de voisin. Une fois redescendus, les question ironiques fusèrent, demandant si l’agent pouvait tout écouter, s’il y avait encore des machinsphones pour écouter, et si ça se vendait encore et qu’est-ce qu’on pouvait bien faire de tout ceci.

Oui, comment pouvait-on s’intéresser autant à ceci ? Oauh ! Ouah ! Ouah ! Car cet imbééééééééé…..iiiiiile de voisin, lui, s’intéressait à l’art, le vrai, la peinture, qui conjuguait les avantages de l’esthétisme et la possibilité d’une plus value phénoménale à la revente.
Oui mais voilà, quelques jours plus tard, alors que l’agent leCurLing rentrait de mission au volant de ses Clark (le modèle cuir souple et maniable pour les longues distances, il va se soi), il vit devant la porte de l’innnnnnnnnéééééééfable voisin la fourgonnette des Cruchots. Ceux-ci, après une longue enquête qui les avait menés dans les milieux du naturisme ou plutôt des natures mortes, avaient mis le grappin sur des morfalous qui escroquaient les pauvres amateurs d’art peu éclairés.
Ainsi adieu veau, vache et cochon de lard, il ne restait plus que celui-ci pour le couilllllllooooonissime voisin et ses projets de spéculation. Rien ne vaut une bonne et saine passion à faire partager à ses amis et ce, gratuitement, comme le fluide d’or ensoleillé que l’on offre avec abondance à l’apéro avant de passer à table pour un copieux repas !


BRUTDEGROOVE - SAMPLER - 19
RIEN NE SERT DE COURRIR
IL FAUT GROOVER A POINT


Alors bonne écoute avec du rythme, des basses, du fuzz mais aussi de l’amour et des violons ! le son est dans le post!

1 take one – the golden pot
(from ‘indicatif de campus Europe n°1’, 7 inch, 1969 / az)
Un grand classic du psychéjerk.
2 libertés individuelles – les pops expérience
(from ‘nous peut recommencer‘, 7 inch, 1977 / issa-disques)
3 whip your lovin’ on me – toby
(from ‘symphony‘, 7 inch, 70’s/ maxi)
4 le veau d’or – leçon mccormick
(from ‘le veau d‘or‘, 7 inch, 1975/ united artist)
5 get movin’ – jeff wayne
(from ‘get movin‘‘, 7 inch, 1973/ mca)
6 congo rythm – jean claude petit
(from ‘congo rythm‘, 7 inch, 1973/ ct records)
Afro funky groove par le Drucker générique.
7 handsome man – sylver
(from ‘handsome man‘, 7 inch, 1984/ music force)
Le Torelli/massera/bonfils/Attali du sampler en italo disco.
8 disco love affair– mystic
(from disco love affair‘, 7 inch, 1977/ vogue)
Le disco/soul une family affair ?
9 knife slits water – a certain ratio
(from ‘knife slits water‘, 7 inch, 80’s/ a factory records)
Le groupe qui a fait groover les glaçons.