jeudi 15 mai 2008

Saison 2 – Episode 10


Quand cacophonor braque le broc,
qui craque, qui croc ?
1ère partie

On se rappelle que notre glorieux agent avait dû, suite à une indélicate blessure au genou contractée lors d’une mission, faire de nombreuses excursions à la grandeville. Lady Béneloppe avait, n’écoutant que son courage, accompagné notre héros, et on peut dire qu’elle avait pris goût aux balades dans la lumineuse capitale de la vinylsphère. HUM ! mais qu’est-ce qui pouvait bien attirer la merveilleuse lady Béneloppe en ce territoire de stupre et de lucre, si ce n’est les nouvelboutiques. OUI, toutes ces nouvelboutics qui proposaient de si belles choses à acheter. Ainsi lady béneloppe trouvait régulièrement des excuses pour se rendre à la grandeville, il va de soi que notre valeureux agent ne pouvait en aucun cas laisser lady Béneloppe sans défense dans ce territoire aux tentations Cacophénoménales. Il se devait donc à son tour, et n’écoutant que son courage, d’accompagner lady Béneloppe dans ses missions dilapidatrices.
Et c’est ainsi que régulièrement, notre héros accompagnait lady Béneloppe à la grandeville, au volant de sa bottine (le modèle tout cuir à fermeture éclair latérale il va de soi) après s’être restauré dans un de ces délicieux établissements à la carte variée et au prix malheureusement invarié entre le passage du franc à l’Heurau vinylsphèrien (sachant qu’un Heurau vinylsphèrien fait bien 6,55957 fois un franc, soit 6,55957 fois plus d’indigestion lors de la note). Mais notre valeureux agent sentait bien dans le regard de lady Béneloppe le bonheur d’avoir vécu un si beau moment gastronomique (de plus si l’établissement en question était peoplement fréquenté, la satisfaction de lady Béneloppe n’en était que plus grande).

Une fois le repas achevé et le secteur sécurisé, notre héros laissait quartier libre à lady béneloppe, car l’agent leCurLing avait bien-entendu mieux à faire que de visiter ces nouvelboutiques. Même si leCurLing était homme de goût pour conseiller au mieux lady Béneloppe, celui-ci ne goûtait guère les heures passées devant les cabines d’essayage, entouré d’ingrats et bruyants rejetons qui accompagnaient leur mère, ainsi que de vendeuses aux voix aigües éructant le fait que cet ensemble allait à merveille. OUI, notre agent avait de la “bravitude”, mais fallait pas trop lui en demander. Alors que faire, on sait que notre gaillard agent sait être raisonnable et ne point dépenser inutilement les heurau vinylsphèrien durement acquis en futilités et fadaises. Evitant pour se faire les phenaque et autres virejinnemaigastaure, notre héros flânait dans les rues de la grandeville, et c’est au hasard d’une rue que l’agent leCurLing, dont le flair en matière de vinyle ne trompe jamais, découvrit une petite échoppe de brocante, sniff, sniff, ça sentait le vinyl dans cette boutique. Notre héros poussa la lourde porte qui, heurtant quelques grelots, signala son entrée. Bonjour ! clama amicalement l’agent leCurLing, mais aucune réponse de la part du taciturne brocanteur. Qu’à cela ne tienne, se dit notre valeureux agent s’avançant dans l’officine peu éclairée. Il y avait de nombreux livres anciens, des jouets d’un autre temps et des meubles marquetés qui avaient dû connaître de nombreuses révolutions. L’agent leCurLing découvrit derrière un cheval en bois de manège forain un nombre impressionnant de caisses d’indices vinyliques. Notre héros se pencha sur le sujet et là, sous ses doigts, des merveilles d’indices tant recherchés. L’agent leCurLing choisi 3 indices et demanda le prix au désobligeant brocanteur qui, d’une voix inamicale, répondit “quoi les trois là, bof, 5 heurau”. “très bien” se dit notre intrépide agent s’acquittant du prix, “je reviendrai vous voir, vous avez de belles pièces” se permit l’agent leCurLing, mais le brocanteur grommela une vague réponse.

Pourquoi le brocanteur n’est pas ravi de vendre des disques ? Pourquoi ce regard inquiet quand l’agent leCurLing lui annonce qu’il reviendra ? Pourquoi ferme t’il son échoppe dès le départ de notre héros ? et la bonne affaire de notre agent équilibrera t’elle les effroyables dépenses de lady Béneloppe ? Vous le saurez en suivant la 2ème partie des aventures de notre vaillant agent dans Quand cacophonor braque le broc, qui craque, qui croc ? 2ème partie.


BRUTDEGROOVE - SAMPLER - 10
TOUT CE QUI BRILLE
N’EST PAS GROOVE


Voila le sampler dix et la je cède à la tentation cd, donc voilà la livraison d’un sampler de library numérique à fond les ballons du funky beat du soulful du gangsta et du lounge tout comme les maîtres du genre ce qui nous fond tellement réver alors voilà la relève des benzema des nasri et des ben arfa du groove digne héritiés de nos grand zizou libraryesque nilovic umiliani voir notre grand jean claude pierric, Alors bonne écoute avec du rythme, des basses, du fuzz mais aussi de l’amour et des violons ! le son est dans le post !

1 wonderfunk– j.price-m.campbell
(from ‘sounds from the chill’ cd, 2001 / digital vision)
2 fat man comin’ – a.p. hines-w.lL hines
(from ‘mister groove’ cd, 00’s / opus)
3 stewin’ – s. Goodman-d. stein
(from ‘dial-a_groove’ cd, 2004 / music box)
4 orbit – g. herzenach-a. wolovitch
(from ‘new world’ cd, 2001 / music box)
5 let’s play – c. Kelly-l.bailey-b. sargent
(from ‘electrolounge’ cd, 2003 / music box)
6 the strip – s. Goodman-d. stein
(from ‘pop tracks’ cd, 2002 / music box)
7 party time – j. sweet
(from ‘bling bling’ cd, 00’s / opus)
8 the player – g. herzenach-a. wolovitch
(from ‘dj groove’ cd, 2002 / music box)
9 funky chic – i. livingstone-d. jones
(from ‘short themes jingles & stings’ cd, 00’s / mediatracks)
10 coffee and cops – deep sounds
(from ‘tv themes’ cd, 2003 / digital vision)
11 gangsta boogie – l. aberman
from ‘the bomb cd, 2002 / music box)
12 para – j. kuhn-d. humair-j.f. jenny-clark
(from ‘the world of drums & percussion’ cd, 1994 / cmp records)
13 nova lounge – d. rosengard
(from ‘stereophonic martini’ cd, 2001 / music box)

jeudi 1 mai 2008

Saison 2 – Episode 9


La fermeture éclair du Cacophélon
2ème partie

Ayant accepté d’accompagner lady Béneloppe pour l’une de ses missions onéreusement dangereuses, l’agent leCurling en a profité pour localiser la sainte demeure d’aimeahusse, du pays des petits hommes verts qui courent dans un chaudron, afin de ramener des indices nouveaux dans son repaire lecorridor.
Le voyage se préparait avec application. L’agent leCurLing avait fait les niveaux et vérifié les pneumatiques de la “naïquerre” (le modèle “mikaellejordanien” il va de soi), alors que lady béneloppe avait comme à son habitude enregistré l’intégralité du catalogue (arme secrète de cette agente qui arrive à mémoriser un nombre effroyable d’objets à acheter, sans pour autant évaluer la valeur pécuniaire de ceux-ci, formant un trou dans son bouclier et son “contanbenk”).
Mais ce qui mettait la puce à l’oreille de notre intrépide agent, c’est que cacophonor ne se manifestait pas encore. Oui, toutes les préparations se faisaient sans anicroches, aucun cacophlibustier tentait de mettre à néant cette double mission, et même “l’airetété” de notre agent avait été acceptée par la cacophéniasse chef du buro (couverture de notre agent qui travaille dans une cacophonique entreprise avec de cacophlébards petits chefs). OUI tout se passait trop bien !

Enfin arriva le jour J, lady Béneloppe et notre agent attachèrent leurs lacets, baissèrent la languette et ajustèrent leurs chaussettes afin de faire un agréable voyage. L’agent leCurLing conduisait avec souplesse sur la voie rapide et lady Béneloppe profitait du paysage quand, à l’embranchement des voies A et B, ils aperçurent un “panopublicitère” de la nouvelboutic de décoration. SAUF !!! que celui-ci indiquait de passer par la voie B et non la voie A comme étudié sur le plan. D’abord dubitatif, l’agent leCurLing s’en remettait à cette indication, ne connaissant pas ces contrées hostiles, imaginant une route plus directe qu’il n’aurait pas décelée sur le plan.
Engagé sur cette voie sans issue, l’agent leCurLing dut manœuvrer habilement pour retrouver son chemin. De par un sens de l’orientation fort développé chez notre vaillant agent et une intuition qui a fait de lui un des meilleurs enquêteurs de la vinylsphère, l’agent leCurLing sut remettre le petit équipage en selle et trouva la nouvelboutic. Il ne faisait aucun doute que cette cacophuneste indication était l’œuvre de cacophonor. Mais quel était son dessein, puisque l’infâme n’avait point tendu de piège à notre héros perdu, lui laissant le soin de retrouver sa route et d’accompagner lady béneloppe à bon port. L’agent leCurling trouvait cela bizarre, mais se tut afin de ne pas inquiéter l’innocente lady Béneloppe.

Lady béneloppe s’en donnait à cœur joie, cet étalage “d’aubjaidedaico” la rendait radieuse. Elle garnissait sa petite besace de couleur bordeaux d’une multitude d’objets indescriptibles. Et ce que l’agent prenait pour une assiette se trouvait être un miroir, et ce qui fut pris pour une carafe n’était en fait qu’une étonnante lampe de chevet ! un peu comme si le créatif designer et le marketeur vendeur avaient inversé les objets à leur corps défendant (l’agent connaissait bien ce problème avec sa couverture, il côtoyait tout les jours des pontes du marketing, aussi à l’aise avec un couteau qu’un gallinacé !!!). MAIS bon, tout allait bien si ce n’est ce temps perdu à suivre une mauvaise route.
Une fois les deux étages de l’établissement étudiés de fond en comble par lady béneloppe et l’acquittement par l’agent leCurling des achats, notre héros allait pouvoir enfin passer à l’action et, faisant crisser la semelle de la naïquerre, prit la direction de l’aimeahusse. Il se faisait déjà dans les 16h40 quand notre agent, accompagné de lady Béneloppe, arriva à la porte de la sainte demeure, le panneau affichait : “OUVERTURE DE 14H À 17H30”, soit un peu mois d’une heure pour trouver des indices. L’agent leCurLing se dirigea directement au stand des indices et entreprit l’évaluation des bacs à indices. L’agent leCurLing n’en était qu’au début de ses peines quand le tintamarre d’une cloche se fit ressentir. « Qu’est-ce donc ? » se dit l’agent ? La bénévole personne aux indices signala courtoisement que l’on fermait. MAIS comment donc, il n’était que 17h04, pourquoi ce cacophage dénouement. Tout s’expliquait : la mauvaise route qui avait fait perdre un temps précieux à notre héros, soit une heure de retard sur le programme qui mettait à mal notre vaillant agent. L’agent leCurLing avait déjà en main des indices, il ne lui restait plus beaucoup de bacs à indices à visionner, mais le risque était présent ! car l’agent leCurLing risquait de trouver les caisses fermées et ne pas pouvoir repartir avec les indices. Lady Béneloppe avait rejoint notre héros lui signalant que les caisses allaient fermer. La tension montait d’un cran, le compte à rebours allait commencer, et là, l’agent leCurLing eut l’éclat de génie. Il empoigna un lot d’assiettes à motif vichy (indices fort recherchés dans les missions de lady Béneloppe), lui tendit un billet et l’envoya régler cette course. Il va se soi que lady Béneloppe ne sait pas résister à ces indices et également à acheter, mais l’élément sur lequel l’agent leCurLing se reposait, c’était que lady Béneloppe était avant tout une fieffée bavarde et qu’elle allait tenir le crachoir à la caisse le temps pour notre héros de finir sa récolte et de rejoindre la caisse d’un pas léger mais non moins sportif.
Vaincu une fois de plus cacophonor et tes indications bidons, et aucun radarkozy n’avait réussi à flasher notre héros. Victoire sur toute la ligne.


BRUTDEGROOVE – SAMPLER – 9
GROOVE AFFAME
N’A POINT D’OREILLE


Nouvellement arrivé le sampler 9 et la on fait du neuf avec du vieux car comme me daisait DJ Home Letts on fait pas de compil sans casser des œuf alors pour vous un best œuf de la saison 1 avec du funky groovy jerky twisty itsy pity bikiny et comme dit le proverbe en mai joue ce qui te plais. Alors bonne écoute avec du rythme, des basses, du fuzz mais aussi de l’amour et des violons ! le son est dans le post !

1 west coast drive– v.i.p. connection
(from ‘please love again’ 7 inch, 1975 / sirocco)
2 i’ve got the sun under my skin – the sunpower’s
(from ‘i’ve got the sun under my skin’ 7 inch, 70’s / vanaos)
3 prohibition – french disco take one
(from ‘e vero amore’ 7 inch 1978 / festival)
4 speedy n°1 – andré brasseur
(from ‘speedy n°1’ 7 inch, 1972 / rca)
5 full speed – claude bolling
(from ‘qui’ 7 inch, 70’s / disques az)
6 travelling on rythms – bud hunga and his combo
(from ‘traveling on rythms’ 7 inch, 70’s / disques az)
7 hou la la – patrick topaloff
(from ‘qui m’enerv’ 7 inch, 70’s / fleche)
8 double piet, peen and willy – amsterdam
(from ‘lucy lucy’ 7 inch, 70s / disques az)
9 please – triangle
(from ‘listen people 7 inch, 70’s / pathe marconi)
10 le monde éclate – dynastie crisis
(from ‘jesahel’’ 7 inch, 1972 / pathe marconi)
11 kara kara – fooka mainty band
(from ‘kara kara’ 7 inch, 70’s / aquarius)
12 safari – safari and c°
(from ‘safari’ 7 inch, 1976 / polydor)
13 safari love – resonance
(from ‘safari love’ 7 inch, 1974 / sirocco)
14 watucada – the invanders
(from ‘calendar song’ 7 inch, 1977 / sonopresse)
15 twist riff – james ward
(from ‘le petit gonzales’ 7 inch, 60’s / panorama)
16 malibu surf – geo daly
(from ‘succes’ 7 inch, 60’s / galas des variérés)