Cacophonor se prend une caisse
Les beaux jours du printemps venaient à peine de faire leur apparition que lady Béneloppe fut prise d’une envie fulgurante de repenser la déco. OUI, une envie irrésistible de s’attaquer à l’embellissement du salon, avec changement de couleur pour les murs, et changement de mobilier, “un truc un peu plus fonctionnel, où la part du design s’intégrerait à merveille à l’esthétisme dominant d’Electroland, pour en faire ressortir la quintessence harmonieuse, et le goût si délicieux de ses occupants” avait-elle dit pour essayer de nous vendre son projet. Enfin bref ! les beaux jours venant, lady Béneloppe avait décidé de faire des dépenses ! et pour ce qui était de dépenser, lady Béneloppe en avait fait un art !
Vigilance, vigilance, avait dit la petite voix intérieure de notre téméraire agent. OUI ! l’agent leCurLing se devait d’accompagner lady Béneloppe dans cette mission périlleuse pour les finances d’Electroland. Car celles-ci n’étaient pas aussi extensibles que la capacité de lady Béneloppe à changer d’idée. Mais il faut reconnaître que lady Béneloppe avait fait du bon travail : décollant tapisserie, décapant portes et fenêtres, vernissant sol et peignant murs, le salon avait pris un coup de propre et de jeune, et les vieux meubles qui habitaient la pièce ne correspondaient plus au nouvel esprit donné par lady Béneloppe.
Il nous fallait trouver un nouveau mobilier correspondant à ce nouvel esprit de la pièce “jeune, moderne, décalé et pratique” avait annoncé lady Béneloppe, un catalogue d’ébéniste suédois entre les mains. AÏE ! se dit notre valeureux agent, qui venait à peine de benner les précédentes œuvres de cet ébéniste suédois, meuble benné qui, soi dit en passant, avait été monté par les soins de notre hardi agent, ALORS, comment faire comprendre à lady béneloppe qu’il nous faudrait porter notre choix sur un mobilier déjà monté ?
Les nainblonds étant en mission chez les grands parents teppaz, lady béneloppe et notre agent leCurLing en profitèrent pour faire un tour à l’“aimahusse” de la vinylsphère. Notre agent se frottait les mains d’avance à l’idée de jeter un coup d’œil aux indices. MAIS à peine entré dans le saint sanctuaire, lady Béneloppe repéra l’objet “disaïgnesque” qui allait s’intégrer à merveille à sa déco : des caisses en fer formant 3 casiers en longueur, se fermant par une porte coulissante, un mobilier original, esthétique, solide, et qui pour notre agent présentait 2 superbes avantages : son prix de 10 “Heurau vinylsphère“ soit presque rien, et surtout IL ÉTAIT DÉJÀ MONTÉ !!! il y avait là 9 de ces caisses empilées à l’entrée du dépôt. Décision fut prise d’en prendre trois, pour la plus grande joie de lady Béneloppe, fière de sa trouvaille.
Les trois caisses installées dans le salon rendaient à merveille, apportant cette touche post-moderne s’intégrant fabuleusement à la pièce, OUI MAIS… oui mais voilà, ces trois caisses furent vite remplies, et après moult réflexions, lady Béneloppe en déduisit… qu’il nous fallait d’autres caisses. Il va de soi que l’agent leCurLing se porta de suite volontaire pour cette mission, toujours prêt à rendre service (l’agent leCurLing n’ayant nullement pensé à la proximité d’indices vinylesques dans la divine demeure, il va de soi).
Le week-end suivant, l’agent leCurLing partit dans la céleste habitation quérir de nouvelles caisses, et en entrant dans le saint dépôt-vente, notre valeureux agent aperçut les 6 caisses restantes. Voyant le dévoyé bénévole s’entretenir avec d’autres personnes, notre valeureux agent prit la sage décision de jeter un coup d’œil aux stands d’indices 33 tours et 45 tours. L’agent leCurLing s’attaqua à un long travail de recherches visitant l’ensemble des bacs à indices. OUI, mais le temps tournait, et notre brave agent songea à retourner chercher les caisses que lady béneloppe attendait. ET LÀ… OH ! NON les 6 dernières caisses avaient disparu, l’agent leCurLing se renseigna auprès du serviable bénévole qui lui apprit qu’un Cacophélon client avait acheté les 6 caisses, profitant de l’inattention de notre héros. Ainsi Cacophonor avait envoyé un de ses sbires s’en prendre de manière sournoise à notre agent. Il fallait donc vite réagir… L’agent leCurLing, au lieu de repartir vaincu, pensa à demander au sympathique bénévole s’il ne restait pas des caisses dans les entrepôts. Devant l’expectative du bénévole, notre valeureux agent fit venir la responsable, et, usant de son légendaire charme, se fit ouvrir le-dit entrepôt. HÉ LÀ, devant les yeux illuminés de notre héros, trônaient 3 caisses qui avaient échappé à la vigilance de Cacophonor. Victoire ! l’agent leCurLing allait pouvoir mener à bien sa mission et ramener les caisses tant désirées par lady Béneloppe, qui allait enfin pouvoir finir sa décoration.
Sache cacophonor que malgré tes sournoises attaques, l’agent leCurLing reste toujours vaillant et prompt à sauver la vinylsphère.
Vigilance, vigilance, avait dit la petite voix intérieure de notre téméraire agent. OUI ! l’agent leCurLing se devait d’accompagner lady Béneloppe dans cette mission périlleuse pour les finances d’Electroland. Car celles-ci n’étaient pas aussi extensibles que la capacité de lady Béneloppe à changer d’idée. Mais il faut reconnaître que lady Béneloppe avait fait du bon travail : décollant tapisserie, décapant portes et fenêtres, vernissant sol et peignant murs, le salon avait pris un coup de propre et de jeune, et les vieux meubles qui habitaient la pièce ne correspondaient plus au nouvel esprit donné par lady Béneloppe.
Il nous fallait trouver un nouveau mobilier correspondant à ce nouvel esprit de la pièce “jeune, moderne, décalé et pratique” avait annoncé lady Béneloppe, un catalogue d’ébéniste suédois entre les mains. AÏE ! se dit notre valeureux agent, qui venait à peine de benner les précédentes œuvres de cet ébéniste suédois, meuble benné qui, soi dit en passant, avait été monté par les soins de notre hardi agent, ALORS, comment faire comprendre à lady béneloppe qu’il nous faudrait porter notre choix sur un mobilier déjà monté ?
Les nainblonds étant en mission chez les grands parents teppaz, lady béneloppe et notre agent leCurLing en profitèrent pour faire un tour à l’“aimahusse” de la vinylsphère. Notre agent se frottait les mains d’avance à l’idée de jeter un coup d’œil aux indices. MAIS à peine entré dans le saint sanctuaire, lady Béneloppe repéra l’objet “disaïgnesque” qui allait s’intégrer à merveille à sa déco : des caisses en fer formant 3 casiers en longueur, se fermant par une porte coulissante, un mobilier original, esthétique, solide, et qui pour notre agent présentait 2 superbes avantages : son prix de 10 “Heurau vinylsphère“ soit presque rien, et surtout IL ÉTAIT DÉJÀ MONTÉ !!! il y avait là 9 de ces caisses empilées à l’entrée du dépôt. Décision fut prise d’en prendre trois, pour la plus grande joie de lady Béneloppe, fière de sa trouvaille.
Les trois caisses installées dans le salon rendaient à merveille, apportant cette touche post-moderne s’intégrant fabuleusement à la pièce, OUI MAIS… oui mais voilà, ces trois caisses furent vite remplies, et après moult réflexions, lady Béneloppe en déduisit… qu’il nous fallait d’autres caisses. Il va de soi que l’agent leCurLing se porta de suite volontaire pour cette mission, toujours prêt à rendre service (l’agent leCurLing n’ayant nullement pensé à la proximité d’indices vinylesques dans la divine demeure, il va de soi).
Le week-end suivant, l’agent leCurLing partit dans la céleste habitation quérir de nouvelles caisses, et en entrant dans le saint dépôt-vente, notre valeureux agent aperçut les 6 caisses restantes. Voyant le dévoyé bénévole s’entretenir avec d’autres personnes, notre valeureux agent prit la sage décision de jeter un coup d’œil aux stands d’indices 33 tours et 45 tours. L’agent leCurLing s’attaqua à un long travail de recherches visitant l’ensemble des bacs à indices. OUI, mais le temps tournait, et notre brave agent songea à retourner chercher les caisses que lady béneloppe attendait. ET LÀ… OH ! NON les 6 dernières caisses avaient disparu, l’agent leCurLing se renseigna auprès du serviable bénévole qui lui apprit qu’un Cacophélon client avait acheté les 6 caisses, profitant de l’inattention de notre héros. Ainsi Cacophonor avait envoyé un de ses sbires s’en prendre de manière sournoise à notre agent. Il fallait donc vite réagir… L’agent leCurLing, au lieu de repartir vaincu, pensa à demander au sympathique bénévole s’il ne restait pas des caisses dans les entrepôts. Devant l’expectative du bénévole, notre valeureux agent fit venir la responsable, et, usant de son légendaire charme, se fit ouvrir le-dit entrepôt. HÉ LÀ, devant les yeux illuminés de notre héros, trônaient 3 caisses qui avaient échappé à la vigilance de Cacophonor. Victoire ! l’agent leCurLing allait pouvoir mener à bien sa mission et ramener les caisses tant désirées par lady Béneloppe, qui allait enfin pouvoir finir sa décoration.
Sache cacophonor que malgré tes sournoises attaques, l’agent leCurLing reste toujours vaillant et prompt à sauver la vinylsphère.
BRUTDEGROOVE – SAMPLER 2
UN GROOVE VAUT MIEUX
QUE DEUX TU L'AURAS
UN GROOVE VAUT MIEUX
QUE DEUX TU L'AURAS
Déjà la seconde livraison du sampler et on commence à trouver ses repères : du groove, du jerk, du lounge. Un grand classique pour ce qui est du groove, on commence fort avec Freddy King et ce titre ‘hideway’ so funky et à la guitare bluesy trempée dans le bayou, puis on continue avec Chico Gilberto qui dans ce morceau aux sonorités afro, injecte une touche jazzy grâce au rhodes, puis c’est le grand saut chez nos voisins italiens avec I Romans et ce titre aux accents blaxploitation ‘quadra spéciale’, le pendant latin de notre ok chicago ! Puis un tour chez les productions disco de Cyclade avec ce Chapell Band, rappé avec goût un sacré son old school. Le jerk est à l’honneur avec ‘Jet Jerk’, la face b des ‘chevaliers du ciel’. Je pense que comme moi vous avez dû commencer par fredonner ‘noir c’est noir’ dès les premières notes avant de vous laisser emporter par ‘le mur du son’. Tant qu’on est dans la musique de thème t.v., suivent : le groovy ‘l’homme de fer’ au beat marqué et à la flûte aérienne, puis ‘amour mariage’ de François de Roubaix toujours très soigné dans ses arrangements. S’en suit une partie lounge avec les voix sensuelles de Nicole Croisille pour ce ‘pillow talk’ et de Samantha Jones dans cette ode à la ford taunus de 1971 dont la banquette arrière a dû aider à l’accroissement de la démographie aux État-Unis. On réattaque funky en souplesse avec la guitare de Pierre Fanen pour cette méthode rythmique puis de plus en plus enlevé avec le prog rock des Total Issue dans ‘hauteville’ où Henri Texier et Georges Locatelli sévissent avec merveille, suit la reprise de ‘I know I’m losing you’ par Carême qui sent bon la sueur et le groove et on finit en rythm and blues avec les Heaven Blues et ce morceaux ‘up in the air’ qui dégouline d’orgue. Alors bonne écoute avec du rythme, des basses, du fuzz mais aussi de l’amour et des violons ! le son est dans le post !
1 hideway – freddy king
(from ‘greatest is a blues master' album, 1973 / cotillon)
2 soul conga – chico Gilberto et son orchestre
(from ‘carnaval do brasil’ album, 1976 / carrere)
3 quadra speciale – I romans
(from ‘romantica lisa’ 7 inch, 1978 / yep record)
4 get away – chapell band
(from ‘get away’ 7 inch, 80’s / cyclade)
5 jet jerk – armand migiani et son orchestre
(from ‘les chevaliers du ciel’ 7 inch, 60’s / philips)
6 l’homme de fer – geoff love et son orchestre
(from ‘tv themes’ album, 61974 / mfp)
7 amour mariage – François de roubaix
(from ‘bande original du feuilleton televise les sesterain’ 7 inch, 70’s / butterfly)
8 pillow talk – Nicole croisille
(from ‘pillow talk’ 7 inch p, 70’s / sonopresse)
9 the tc theme – samntha jones
(from ‘the tc themes’ 7 inch, 70’s / ford advertising)
10 style funky – Pierre fanen – bob mathieu
(from ‘méthode de guitare rythmique et d’accompagnement volume 1’ album,1980 / carrere)
11 hauteville – total issue
(from ‘hauteville’ 7 inch, 70’s / liberty)
12 un jour tu perdras tout – carême
(from ‘le jerk’ album, 1972 / mfp)
13 up in the air – the heaven blues
(from ‘rhythm and blues’ album, 70’s / atproduction simm)