mardi 15 septembre 2009

Saison 3 – Episode 16


Cacophonor kolkhoze beaucoup trop
Bonjour agent leCurLing, votre mission vous mènera à l’Est pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession du rideau de fer pour donner un coup de polish et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
Les quelques mots que bredouillait lady Béneloppe étaient complètement incompréhensibles, quant à Price-Fisher, son pas n’était pas des plus assurés, mais enfin que se passait-il à Electroland, pourquoi tous ses habitants faisaient penser à un Gainsbar PMU ? Non ne me dites pas que… comment… mais oui… mais c’est bien sûr, ils sont saouls comme des Polonais.

Le directeur Ortofon n’était pas rassuré par cette future mission. Les cicatrices de passé pas si lointain ravivaient de sales blessures, oui combien d’agents le directeur Ortofon avait-il perdu en ces contrées hostiles ? Mais l’agent leCurLing le rassura, il ne craignait pas le froid et supportait plutôt bien la vodka, pourquoi s’en faire, oui pourquoi s’en faire… pensait l’agent leCurLing quand la porte s’ouvrit, laissant apparaître une blonde beauté au corps de rêve et aux jambes longues comme un jour sans pain : Adrianna Karembar, la célèbre agente de l’agence d’Envie Liberale Integrant Tout Erotisme, ‘l’exsexyvement’ bien nommée : agence E.L.I.T.E., Ouch, que ça piquait les yeux, se dit l’agent leCurLing, le directeur Ortofon balbutia quelques mots de bienvenue ‘Ah très ‘chair…’ euh chère Adrianna, permettez-moi de vous introduire…euh de vous présenter l’agent leCurLing’, ‘Bzröthi’ lança la belle Adrienne, ‘Merde’ dit l’agent leCurling en se tournant vers le directeur Ortofon ‘elle parle comme un catalogue d’Ikea, ça va être facile pour communiquer’ ‘pour ???????’ dit le directeur Ortofon ‘pour parler quoi’ ‘ah oui… bon… je préfère bin oui, nous sommes restés trop longtemps éloignés, on n’a pas réussi à pénétrer’ ‘…… ????????’ ‘échanger, partager, se rapprocher, enfin vous voyez, quoi .’ ‘Oui oui’ dit d’une manière évasive l’agent leCurLing ‘mais comment va t-on faire pour converser dans cette mission, monsieur le directeur ?’ ‘Je vous sais habile pour les langues, cher agent leCurLing, et je ne me fais aucun souci, vous allez réussir à tirer le meilleur d’Adrianna.’ ‘Ah ? bon merci monsieur le directeur.’ Si maintenant l’agent leCurLing avait la permission de son supérieur…
‘Au fait leCurLing, demandez à Monnaie Punie le dossier qui va vous permettre de mener à bien cette mission.’ ‘Bien chef’ répondit l’agent leCurLing. Puis à l’accueil, notre bienveillant agent demanda à Monnaie Punie le dossier. ‘Le voici’ dit celle-ci ‘et ne traînez pas, votre girafe doit déjà être à la frontière vu ses quilles.’ DE TOUTE EVIDENCE monnaie Punie était jalouse.

Dans le Transsibérien de la Soviet National des Fédération Communiste, la compagnie des transports de l’Est, l’agent leCurLing décacheta l’enveloppe secret défense qui renfermait le dossier. La lettre mettait en garde de tout savoir sur le Polish jazz : l’histoire du Polish jazz court sur deux périodes : une période avant le communisme et qui débute vers 1930 dans les clubs de Varsovie, Cracovie et Poznan, où l’influence de la musique de Gerschiwn est grande. Eddie Rosner pourrait être l’un des premiers musiciens de jazz important en Pologne, La seconde période se passe sous la répression stalinienne qui va interdire les groupes de jazz tel que 'Melomani' à la radio. C’est à la mort de Staline que le jazz polonais acquit une nouvelle liberté. En 1958, Dave Brubeck visite la Pologne et influence la scène locale de son cool jazz, les annés 60 verront apparaître trois styles différents : le jazz trads, le mainstream et le free jazz avec des artistes tels que Zbigniew Namyslowski, Krzysztof Sadowski, Wojciech Kaminski ou des groupes comme Laboratorium ou extra Ball. La beauté ainsi que la fragilité des pochettes estampillées Polish Jazz renforcent le côté indépendant de ce mouvement.
Le convoi de la Soviet National des Fédérations Communiste entrait en gare de Varsovie et à la descente du train, l’agent leCurLing sentit les regards se poser sur lui et Adrianna. Si pour Adrianna, les regards étaient somme toute logiques, les autres regards étaient glacial très froid, les hommes du cacophélon étaient là tout autour, prêts à intervenir. L’agent leCurLing héla un taxi, la longiligne Adrianna et notre valeureux agent s’engouffrèrent dedans. ‘Direction Hôtel Rouge’ dit leCurLing à un chauffeur médusé. ‘Wzrütn mzöwäwn Khölh’ dit Adrianna au chauffeur de taxi qui reprit le sourire en hochant la tête. A l’accueil de l’hôtel, on donna les clefs des chambres et un message, l’ascenseur mena nos deux héros à leurs étages, Adrianna rejoignit la chambre sexe… euh…six et notre héros la chambre en face, la numéro 7. L’agent leCurling se servit un petit verre de vodka bien glacé et commença à lire le message : ‘Mzäsk wnökm mzuw monesk kztajovic, kachkar ächat olympic märzseil rld grozkon.’ Hum, que voulait dire cet étrange message ? L’agent leCurLing reposa son verre et traversa le couloir qui menait à la chambre d’Adrianna. Toc toc toc.‘Attendre vouz moi zörtir du baïn’ Juste le temps pour Adrianna d’enfiler une serviette suprême et elle ouvrit la porte. ‘Chère Adrianna, pouvez-vous me traduire ce message ?’ demanda l’agent leCurling. Adrianna prit le papier pour traduire. ‘Premïère pärt Mezäge dire toi pas continüé recherche, et zecönde pärti ëtre zblague de mon païs sur achat de zclub de fööt’. Comment ça cacophonor, tu voudrais que l’agent leCurLing te laisse les mains libres pour reprendre la répression du polish jazz ?

Afin de renvoyer cacophonor à ses études, l’agent leCurLing avait un plan démoniaque, et vu que le vil cacophélon connaissait le visage de notre agent, celui-ci se grima en dictateur Plekszy-Gladz de la Bordurie, pays limitrophe de la Syldavie et prit rendez-vous avec l’infâme cacophonor lors de son voyage officiel en Pologne. La rencontre se fit dans le repère de cacophonor. Notre agent ainsi grimé arriva accompagné de sa ravissante assistante, il s’agit bien sûr de notre belle Adrianna Karembar. Cacophonor ne parlant pas le Polonais et notre héros sous ses nouveaux traits ne s’exprimant pas en français, c’est la splendide Adrianna qui allait traduire la rencontre. Alors que cacophonor expliquait ses projets à Plekszy-Gladz, notre agent ainsi déguisé, le dictateur que jouait notre héros lui expliqua que dans son pays, il y avait énormément de bons musiciens et que c’est un homme comme cacophonor qu’il fallait pour la Bordurie. Enchanté, le vil cacophonor proposa ses services, le dictateur Plekszy-Gladz joué par notre agent lui promit de suite un avion pour rejoindre la Bordurie, ce n’était que le temps de quelques appels. Bien sûr, Electroland fit affréter un avion à l’aéroport de Varsovie prêt a décoller pour la Bordurie avec à son bord le cacophélon. OUI mais voilà, la Bordurie n’existe pas et l’avion allait avoir du mal à atterir quelque part. Pendant ce temps, les musiciens de jazz allaient enfin pouvoir retrouver leur liberté.

L’agent leCurling emprunta à Adrianna son démaquillant l’Oréal parce qu’il le valait bien et se débarbouilla la frimousse, retrouvant les traits de l’agent sous le grimage du dictateur Plekszy-Gladz, et pour fêter la réussite de cette mission, Adrianna ouvrit d’une main ferme la porte secrète d’un moment d’extase parfaite et en saisit le long objet enfermé à l’intérieur qu’elle fit surgir agilement entre ses doigts décalottant avec adresse le…bouchon de cette bouteille de vodka qu’allaient boire Adrianna et notre agent.

une version ensolleillé au jour des retrouvaille entre l'om et le milan ac, mise a jour des groupes marseillais de l'epoque avec CTR, Belladonna 9 CH, Leda Atomica, Emma Peel et les Steaks, une cabaret electro synthetique dark, qui frappe aussi fort qu'un coup de boule de basile Boli, certain raconte que Bernard Tapie leur passé en boucle ces titres pour les mener à la victoire !!!