vendredi 14 mars 2008

Saison 2 –Episode 6


La déroute départementale
pour cacophonor

Comme chaque année lors du retour de l’été, le directeur ortofon octroyait à notre agent quelques jours de repos fort mérité ; le combat contre cacophonor étant épuisant, il fallait bien ressourcer et reposer notre valeureux agent leCurLing pour qu’il soit au meilleur de sa forme.
Et comme chaque année, l’agent leCurLing, lady Béneloppe et les nainblonds prenaient la route pour la côte d’azur, et c’est au volant de ses konverces (le modèle tissu coloré avec pastille chevillesque de protection, il va de soi) que l’agent leCurLing emmenait la petite troupe au soleil. Bien entendu et comme à l’accoutumée, de nombreux arrêts pipi furent faits, le remplissage de vessie n’étant pas proportionnel aux kilomètres parcourus ni au nombre de voitures croisées, il reste là un mystère que l’agent leCurLing aimerait bien éclaircir, sachant que pour certaines, l’absorption de liquide aqueux est interdit lors des trajets, l’agent leCurLing aimerait savoir ce qui peut remplir ces vessies, enfin bon, on s’éloigne de notre sujet.

Les vacances étaient là et tout le monde en profitait, les uns profitant du soleil, les autres de ces petits pain ronds arrosés d’huile d’olive, remplis de salade, de févette et de tomate, moult fois imités jamais égalé, leCurLing avait même vu de grossières imitations dans du pain viennois ARGH ! Cacophuneste criminel, tu t’attaques à tous, mais tu sais cacophonor que l’agent veille.
Donc tout se passait fort bien, les nainblonds se rappelaient vaguement l’existence d’un parc animalier dans les environs, mais il fut facile de le remplacer par un parc municipal en précisant que l’autre était très loin et qu’ici n’existait que celui-ci, au prix en heurau plus abordable, il va de soi.
Mais l’agent leCurLing savait ne pas rester inactif même lors de ses congés, et grâce aux pages jaunes et à un plan de la région, leCurLing avait repéré un de ces fameux lillois trockiste de son état. L’échoppe de ces aimables bonhommes gris et jaunes se trouvait au pays du sent bon. Oui là-haut sur la montagne, le pays du sent bon entouré à perte de vue de champs de fleurs, et au musée du sent bon, qui, si l’agent leCurLing peut se permettre, sent bon mais fort ! une chose est sûre, l’agent leCurLing n’eut pas beaucoup de mal à vendre cette excursion à lady Béneloppe, ravie de visiter ce pays et la boutique du musée.

C’est ainsi que l’équipée sauvagement enthousiaste pour diverses raisons, prit la route au volant de ses quickeurses (le modèle extérieur daim il va de soi) et partit à la rencontre du pays du sent bon. Une fois la voiture garée, visite du musée puis du village fut fait, lady Béneloppe avait grandes provisions de sent bon, mais aussi de savon sent bon, de déo sent bon et même de petit sachet sent bon, “manque plus qu’une boite à cigales amoureuses sent bon” se dit leCurLing. Mais la satisfaction de lady Béneloppe et la fatigue des nainblonds due à la marche dans les rues de la bourgade allaient permettre à notre valeureux héros de passer à la deuxième étape de sa mission : trouver la bâtisse du trockant lillois. LeCurLing, fort des renseignements pris avant le départ, cherchait la ZAC, la Zone d’Achat Clandestin. Tout semblait se dérouler pour le mieux, sauf qu’entre le plan ausculté par notre intrépide agent et la réalité, un grand nombre de rond-point avait poussé. AÏE, la route repérée s’emberlificotait dans le dédale de ces tourniquets qui engraissent les vaguemestres des bourgades contaminées par le fléau rondelet, et c’est à un de ces rond-point aux indications pernicieuses que l’agent leCurLing commit l’erreur de s’engager sur la voie rapide qui menait à la ville voisine. MON DIEU ! aucun moyen de faire demi-tour, pensa leCurLing. Alors que la boutique trockiste s’éloignait, notre agent dépité continuait sa route se disant que cacophonor était quand même for… cément de la partie pour lui avoir joué un tel piège. Mais c’est au moment même où notre héros allait abandonner, attaquant après de longs kilomètres le rond point en bout de voie rapide pour rejoindre l’autoroute, qu’il aperçut un autre hangar trockant. OUF, la ville d’à côté avait elle aussi ces lillois trockeurs. L’agent leCurLing s’engagea dans la rue du trockeur et put récolter de nombreux indices. ET, cerise sur le gâteau, était installée à côté de ce trockeur une sympathique brocante qui vendait moult indices à prix également dérisoires. Te voilà encore vaincu cacophonor, tu as beau transformer les routes et racketter les braves gens avec tes radars, leCurLing aura toujours raison de toi.
Depuis, l’agent leCurLing a visité le trockeur du pays du sent bon et à fait belle moisson. Mais la menace cacophuneste a fait qu’il n’y a plus d’indices en vente chez ces lillois ; l’agent leCurLing n’en a cure car il connaît la région et sait où trouver des indices, en plus il n’est plus obligé d’aller au pays du sent bon qui sent quand même hyper fort !


BRUTDEGROOVE – SAMPLER – 6
A VAINCRE SANS PERIL,
ON TRIOMPHE SANS GROOVE


Vous êtes le numéro 6 !, je ne suis un pas un numéro je suis un sampler libre un sampler libre et funky avec ce titre de Michel Polnareff pour la b.o. du film Lipstick puis on poursuit sur le fil du rasoir d’une ligne de basse torride avec le Devils Gun de CJ and Co et si les gun sont de sorties il nous faut un flic d’enfer alors on sort le Baretta’s Theme interprété par The Film Festival Orchestra, de manière sexy, puis on repart sur un train d’enfer avec les guitares funk du bien nommé Funky Train, ensuite on s’éclate dans le délire musical de Yanko Nilovic avec ce Mao Mao original et délirant, délirant aussi le Thunder d’Electric Team mais en plus rock, maintenant un petit souvenir souvenir avec du madison et du Twist grâce à Georges Jouvin et James Award sans oublier leurs orchestres respectifs, la surprise party bas sont plein que déjà l’on repart chez les indiens avec les C.C.S.B. et leur Sioux City Junction sa sent l’attaque du train appelons Lucky Luke qui grâce aux notes de Claude Bolling dans Le Train va nous sauver, et l’on fini en reprise un petit da di dou di da en disco, tout est dit et David Bowie revu en français par Alain Kan c’est une reprise de fou hou hou hou qui nous met à nu hu hu hu, Alors bonne écoute avec du rythme, des basses, du fuzz mais aussi de l’amour et des violons ! le son est dans le post !


1 lipstick– michel polnareff
(from ‘bande original du film liptick’ 7 inch, 1976 / atlantic)
2 devils gun – cj and co
(from ‘devils gun part one & part two’ 7 inch, 1977 / westbound)
3 baretta’s theme – the film festival orchestra
(from ‘big tv hits’ album, 1977 / springboard)
4 funky train – lolly frizol
(from ‘disco lady’ 7 inch,1979 / carissima)
5 mao mao – mao mao
(from ‘mao mao’ 7 inch, 70’s / carissima)
6 thunder – electric team
(from ‘rocket man’ 7 inch, 1974 / eurodisc)
7 madison in france – georges jouvin
(from ‘madisson in france’ 7 inch, 60’s / pathe marconi)
8 twist epoque – james award et son orchestre
(from ‘peppermint twist’ 7 inch, 60’s / panorama)
9 sioux city junction – c.c.s.b.
(from ‘sioux city junction’ 7 inch, 70’s / ftc)
10 le train – claude bolling
(from ‘lucky luke la ballade des dalton’ album, 1978 / rca)
11 dès que t’as dit disco t’as tout dit – rocky & vandella
(from ‘dès que t’as dit disco t’as tout dit’ 7 inch, 1970 / az)
12 la vie en mars – alain kan
(from ‘star ou rien’ 7 inch, 1973 / vogue)