Superman… nschaft contre cacophonor
Bonjour agent leCurLing, votre mission vous mènera en Allemagne pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession de l’ami James et des Kosmic Kopain, Klaus, Max, Rolf et leur Kolossal Fanfare et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
Nom d’un ‘strudel aux pommes’, cette mission allait envoyer l’agent leCurLing faire une visite à nos cousins germains, Price-Fisher avait bien eu l’intention de se coiffer en ‘nuque longue’ mais l’agent leCurLing l’en avait dissuadé lui rappelant que cette horreur capillaire n’avait affecté les groupes de hard et la mannschaft que dans les années 80 et que depuis, tout était revenu à la normale sauf pour Oliver Kahn il va de soi.
Le train de nuit de la deutsche bahn venait de passer la frontière et l’agent leCurLing léchait à grands coups de langue le petit éclat savoureux et subtilement salé de l’adorable… bretzel qu’il venait de piocher dans le paquet que la charmante ‘Trude’ venait de lui tendre, charmante autochtone déléguée par les services secrets allemands et qui accompagnait notre héros afin de l’aider dans sa mission.
Le train venait de stopper en gare de Brême, premier point d’atterrissage pour notre héros, mais un comité d’accueil attendait l’agent leCurLing. Un sémillant ‘kolosse’ se précipita tel un ‘Harald Schumacher’ sur notre héros qui d’une prise d’haïkido désamorça l’attaque. La mission de l’agent leCurLing dérangeait, de toute évidence. Malgré toutes ces embûches, ‘Trude’ et leCurLing arrivèrent à l’hôtel. Dans la pénombre de la chambre, seule la blondeur des cheveux de ‘Trude’ éclairait la pièce, c’était avant que celle-ci n’allume l’écran de l’ordinateur. Là les images défilèrent : ‘notre homme s’appelle James Last, né dans cette délicieuse ville de Brème le 17 avril 1929 sous le prénom de Hans, il débute le piano à 10 ans et après avoir tâté de la flûte traversière et du basson, il se met à la basse à 14 ans. Pris de passion pour le jazz américain, il monte avec ses 2 frères, Robert et Werner et un ami Karl heinz Becker le ‘Last Bechker Ensemble’ qui tournera dans toute l’Allemagne d’après guerre. Elu trois années consécutives entre 1950 et 1953 meilleur bassiste de jazz en Allemagne, notre ami James se voit confier la direction musicale de la radio du Nord Ouest NWDR puis de la station NDR à Hambourg, avant de signer un contrat avec Polydor,. Cherchant à faire sonner la vague pop anglaise en un son pour personnes de génération plus ancienne, James Last va créer le ‘happy Party Sound’ à travers une collection d’albums nommée : ‘Non stop dancing’. Le premier voit le jour en 1965, album compilant les hits du moment. Fort de ce succès, James Last signera des collections excitantes telle les ‘Beach Party’ ou la ’Voodoo party’ et une reprise de ‘Hair’ groovy à souhait.
L’image s’effaçait de l’écran quand tout à coup, un fracas de verre retentit dans la pièce et une épaisse fumée se répandit autour de notre héros et de ‘Trude’ qui sombrèrent dans un profond sommeil.
La puissance qui se dégageait du verre de snaps que ‘Gudrun’, l’assistante du Professeur ‘Herr Stoeffler’, passait sous le nez de notre héros le réveilla en sursaut, où se trouvait-t’il ?
Assis de l’autre coté de la longue table, le professeur HansKarlHerman Stoeffler interpella notre héros : ‘Ach ! bonchour a voute drès jers leKureLinGUE, je bvois que vous avaize zu ébité mon aggueil à la gare’. De toute évidence, Herr Stroffler parlait de l’agression ‘battistonesque’ dont l’agent avait été la victime en gare de Brème, avant de continuer ‘ach ! je zai la motivazion qui vous emmène dans notre wunderbach pays’, mais moi je kapout votre mizion !’. C’est à ce moment que deux molosses à la mâchoire de doberman empoignèrent notre héros afin de le projeter dans les oubliettes de l’imposant manoir d’Herr Stoeffler.
C’est dans cette geôle sombre et lugubre que notre héros retrouva ‘Trude’, enchaînée, pieds et poings liés. Celle-ci lui expliqua la situation et la personnalité du professeur Stoeffler. Cet ancien compagnon de route des Kosmic Kopain avait décidé de leur nuire, à commencer par Klaus Wunderlich, ‘l’homme aux deux mains magiques qui forme un orchestre entier’, né en 1931. Il n’a que 7 ans lorsqu’il reçoit son premier piano et à 16 ans, il fait ses premières représentations, puis à 20 ans il part en tournée où il joue sur des pianos ou des orgues de piètre qualité, jusqu’à ce que le groupe loue un orgue hammond pour un concert. Même si le premier contact n’est pas parfait, Klaus adopte l’hammond et part s’installer à Mannheim au cabaret ‘Simplicissimus’ puis il repart sur les routes avec le titre de ‘Mr Hammond’. Les radios raffolent de ses prestations, mais en 1972 il stoppe cette vie de tournée pour se consacrer au studio qu’il construit dans le sous-sol de sa maison. Là, en ingénieur du son, il travaille la recherche sonore et créée son légendaire son à partir de trois types d’orgue, le ‘Wersi W2485, le Lowrey H25-3 et l’Hammond H100’. Il enregistre en play-back et utilise également le ‘Moog’ et des pianos trafiqués pour créer les séries des ‘Hammond pops’ et ‘Sound 2000’. Klaus surprend la critique qui s’étonne qu’une seule personne sans aide extérieure puisse composer comme un ensemble. Mais malheureusement, Klaus nous quitta le 28 octobre 1997. C’est au moment même où ‘Trude’ finissait son exposé que ses chaînes cédèrent sous la force de notre agent. Il était grand temps de mettre fin aux agissements d’Hwerr Stoeffler.
L’agent leCurLing et ‘Trude’ se glissèrent subrepticement dans le bureau du vil professeur, puis leCurLing alluma l’ordinateur. Bon sang, celui-ci demandait un code bien sûr. C’est à ce moment-là que ‘Gudrun’ l’assistante pénétra dans le bureau. ARGH, elle allait donner l’alarme. Il n’en fût rien, elle posa un doigt sur les lèvres de notre héros pour lui signifier de garder le silence puis elle se pencha sur l’ordi pour taper le mot de passe : CHOUCROUTE et la page d’accueil s’ouvrit, laissant apparaître les fiches des deux futures victimes d’Herr Stoeffler. La première se nommait Max Greger, c’est son grand-père qui lui offrit son premier accordéon en 1936, puis il part à Munich étudier la clarinette et le saxophone au conservatoire. Après la guerre, il se produit dans les casernes Américaines et forme le Max Greger Sextet avec qui il tourne jusqu’en Russie. A partir de 1963 et jusqu’en 1977, il a un contrat avec la ZDF, la deuxième chaîne allemande. Ainsi Max Greger enregistra divers albums. L’autre nom était Rolf Kuhn, né le 29 septembre 1929 à Cologne. Il apprend le piano à 8 ans, puis se met à la clarinette et au saxophone. Il intègre à 17 ans l’orchestre de la radio de Leipzig, puis il devient soliste du RIAS orchestre de Berlin. Distingué du prix de meilleur clarinettiste de jazz en 1954, 1955 et 1956, il part à New York se frotter aux grands noms du jazz . De retour au pays en 1962, il prend la direction du NDR Orchestre d’Hambourg, on le trouve également sur le label BASF à la réalisation de la série ‘New happy Diskotek’, à noter qu’il est le frère de Joachim Kuhn, brillant musicien de Free Jazz. Tous les renseignements pris, il ne restait à l’agent leCurLing qu’à réduire à néant les infos de l’ordinateur, et porter un coup fatal au Professeur Stoeffler.
L’agent leCurLing avait mené à bien sa mission chez nos amis d’outre-rhin pour la plus grande satisfaction du directeur Ortofon, mais en attendant, les délicieuses ‘Trude et Gudrun’ se laissaient aller, tenant fermement dressée dans leurs mains et portant goulûment à leur bouche gourmande la fière et belle… saucisse de Francfort qui garnissait cette appétissante choucroute.
avec le darling corey de the walkers, everlasting love par robert knight, la coupe aux verts de jean luc ferré, un titre signé par l'ami jean claude pierric, b.j. silverstone avec bionic man, le roi des fourmis de michel polnareff, saca güisky cheli par desmqdre 75, jimmy gilmer and the fireballs dans sugar shack (sorti de matusalem et qui gratouille à fond) et enfin une reprise de you keep me hanging on par vanilla fudge
for my friend jota i promised you the next time you have the smoog what's going on