mercredi 1 avril 2009

Saison 3 – Episode 7


Si cacophonor inonde le baba coule
Bonjour agent leCurLing. Votre mission vous mènera au cœur d’un festival pop pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession de ces grandes messes et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
Lady Béneloppe s’était bien sûr empressée de faire brûler quelques encens et une véritable puanteur avait gagné la pièce entraînant les jérémiades des nains blonds. L’agent leCurLing enfila son pat d’eph’ et sa peau de mouton puis rejoignit son combi volkswagen et direction le festival de Moostick pour 3 jours de musique planante, d’amour libre et non protégé (grosse bêtise) et de produit illicite (bonne bêtise). A moins que le Cacophélon lâche des hallebardes et transforme le beau pâturage en gigantesque bain de boue.

L’agent leCurLing stoppa le combi dans le champ. A peine arrivé, deux ravissantes frangines aux seins nus se précipitèrent pour accueillir notre héros et le couvrir de collier de fleurs : ‘bonjour frère, je suis ‘fleur de thé’ et voilà ma sœur ‘nuage de lait’, comment t’appelles-tu ‘intrépide cavalier de la lumière cosmique’. Oh merde, l’agent leCurLing n’avait pas pensé à se trouver un diminutif imagé, un sobriquet idiot engendrant la paix et l’amour : ‘euh… je euh… m’appeleuh… pierre de granit poli qui glisse sur la glace’ et les deux donzelles topless de répondre : ‘bienvenue au festival de Moostick’ tout en couvrant notre agent de bisous de bienvenue.
AAAAAAAAAATTTTTTTCCCCCCHHHHOOOOOMMMMM ! Dans un premier temps, l’agent, se devait de retirer tous ces colliers de fleurs qui lui fourguaient une sacrée allergie et dans un second temps retrouver ‘graine de sitar’, l’agent délégué par la Division Yankee Locale Anti Nuisance soit la DYLAN, pour aider notre agent dans cette nouvelle aventure. L’agent leCurLing avait beau avoir accosté tout les joueurs de sitar et tablas de la communauté pacifique, aucun ne répondait au doux nom de ‘graine de sitar’. Notre héros pensait que la DYLAN lui avait posé un lapin quand une jolie et délicieuse danseuse de foulard l’aborda : ‘bonjour voyageur de la grandeur musicale, cherches-tu l’âme bienveillante qui pourrait t’accompagner dans une balade de volupté auditive pour glaner les éléments de recherche collectable à rapporter à tes frères Ortofon et Shure’. Gloups, mais qui était cette affriolante blablateuse au regard de velours et au corps de liane qui abordait notre agent. Bonjour, frère ‘Pierre de granit poli qui glisse sur la glace’ je suis ‘graine de sitar’. Alors voilà l’agent délégué par la DYLAN là où notre agent s’attendait à voir un grand barbu jésufié, c’était avec plaisir qu’il découvrait l’agent ‘graine de sitar’.

Une fois la tente montée, l’exquise ‘graine de sitar’ commença son exposé en prenant la référence de ces manifestations, le célèbre festival de woodstock (Woodstock music and art festival) qui eu lieu du 15 au 17 août 1969 à Bethel prés de Woodstock. L’idée de ce festival vient de Artie Kornefeld, vice-président de Capitol records et Michael Lang, jeune hippie organisateur de concert. Les fonds sont apportés par John Robert et Joel Rosenman qui ont passé une annonce pour investir dans des projets intéressants et des affaires fructueuses. Prévu pour 50 000 personnes à Woodstock, le festival doit après le refus de la ville se rabattre à Bethel dans le champ du fermier Max Yasgur qui le loue 50 000 dollars.
Oui mais les organisateurs n’avaient pas pensé que la publicité promettant 3 jours de paix et de musique allait attirer un tel public qui augmente de minute en minute, allant jusqu’à atteindre les 450 000, bloquant la circulation et les accès à la ville. D’ailleurs, pour rejoindre le festival, les artistes sont obligés d’utiliser les hélicoptères de l’US ARMY qui servirent également à fournir la population en eau et nourriture. Dépassés par les événements, les organisateurs sont obligés d’ouvrir les barrières, mais malgré le nombre, la police reconnut avoir eu moins de problème avec ces jeunes qu’avec les vacanciers habituels. La gratuité du concert fit perdre beaucoup d’argent aux organisateurs qui durent vendre à la Warner les droits d’utilisation, les ventes des disques et documentaires furent quant à eux bénéficiaires. Parmi les nombreux artistes qui participèrent à ce festival, on dénombre Janis Joplin, Santana, Ten Years After, The Who, Johnny Winter, Blood Sweet and tears, canned Heat, Joe Cocker, Grateful Dead, Jimi Hendrix et bien d’autres. 
La nuit tombait et les premières notes de musique du festival de Moostick s’élevaient vers les étoiles. 
Et notre héros profitait de la douceur de ‘Graine de sitar’ pour mordiller frénétiquement la chair offerte de cette croustillante et vivifiante déesse de… galette de tofu, quand tout à coup un éclat de voix retentit dans l’assistance : ‘RAIN RAIN’ criaient les malheureux. Le guitariste des ‘Happy Galanacé’ fut foudroyé par une décharge électrique due à la mésentente récurrente entre l’eau et l’électricité, ces deux ennemis ancestraux. Bondieu, le festival allait-t’il tourner en eau de boudin ?

Le calme revenu, les commentaires allaient bon train. Ce n’était pas le premier festival qui subissait le déluge dépressionnaire du ciel, d’ailleurs, seuls les anciens se souvenaient de festivals sans problème comme celui de l’île de Wight près des côtes sud de l’Angleterre. Si le premier festival a eu lieu en 1968 puis en 1969, c’est celui de 1970 qui a marqué les esprits. Se déroulant les 28, 29 et 30 août 1970, il rassemble 600 000 spectateurs qui se régaleront des prestations de Miles Davis, des Who, des Doors, de Sly and the family Stone, Leonard Cohen de free et encore une fois de Jimi Hendrix.
Une fois l’ensemble des dégâts produits par la pluie réparés, le festival pouvait reprendre son cours sauf que dès les premières notes de guitare basse des cosmic ‘Smoke the herb and see the madone’, la pluie se remit à s’abattre abondamment sur la scène obligeant les smoke on the water à se rabattre en coulisse. S’en était trop ! L’agent leCurLing… enfin… pierre poli machin sur truc la glace se devait de mettre un terme aux agissements du néfaste aspergeur scrutant depuis la scène, la fosse où se massait le public. L’agent leCurLing reconnut un des sbires de l’impitoyable cacophélon sous les traits de : ‘verdâtre joueur de D2’ qui grattant sur sa guitare beuglait à tue-tête un effroyable ‘je te suuuuurrrrvivrai’ les cheveux dans le vent. Afin de mettre un terme à l’attentat auditif du platiné capillaire, notre héros fit exploser la cuve à eau qui alla se déverser sur l’incorrigible beugleur qui faisait pleuvoir à chacune de ses interprétations. Une fois l’arroseur arrosé, les concerts purent reprendre pour la plus grande joie des participants du festival.
Le bonheur se lisait sur les visages, on retrouvait l’esprit du printemps de l’amour et de son festival international de musique de Monterey en Californie, qui eut lieu du 16 au 18 juin 1967, organisé par les producteurs Lou Adler et Alan Pariser, ainsi que par John Phillips des mamas and papas. Plus de 200 000 personnes se rassemblèrent pour écouter Lou Rawls The Animals Canned Heat Quicksilver Messanger Service, Moby Grape, Jefferson Airplane Otis redding, Ravi Shankar The Who, Grateful Dead et bien sûr Jimi Hendrix.

Le festival enfin sauvé, notre héros pouvait se détendre et écouter les groupes se succéder sur la scène. La BST et la Thorens allaient pouvoir constituer un bon dossier grâce à tous ces renseignements, et la féerique ‘graine de sitar’ faisait voler ces foulards dans de sensuelles danses. Les mignonnes Fleur de thé et Nuage de lait les avaient rejoint sur l’herbe encore humide et en parlant de ça, les vapeurs de celles-ci avaient capté l’esprit de notre agent dont le corps léger s’était langoureusement rapproché des délicieuses prêtresses de l’amour. D’ailleurs, notre héros en profita pour enfouir sa tête contre fleur de thé… d’oreiller pour sombrer dans un repos fort mérité.

Une vieille version plutôt pop avec cette version 3.7 qui reprend le popmenons nous dans les bois de la saison 1, par les temps qui coure de la bonne musique « fumante » je me dit sa le fait. 
Puis deux petit mots pour dire toute la tristesse de voir un grand artiste tel que Mr Bashung nous quitter.
Et dire bravo à Marc Cerrone pour offrir son prochain album en téléchargement sur son site et pour ses positions sur le sujet.