mercredi 15 avril 2009

Saison 3 – Episode 8



Cacophonor est au japonais absent
Bonjour agent leCurLing. Votre mission vous mènera au pays du soleil levant pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession de la technologie modulaire et des générateurs d’enveloppe et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
À peine cette nouvelle mission annoncée que c’était l’ébullition à Electroland. Chacun passait sa commande : pour Lady Béneloppe, un ensemble de robots ménagers et un téléphone cellulaire, pour les nainblonds des consoles de jeu et un écran divx, pour Price-Fisher, un lecteur mp3 et un ampli surounds digital pfx, pour l’animal domestique, une souris numérique et un ensemble de puces pour le… ‘Oh ! oh ! oh !’ s’écriât notre intrépide héros, ‘je risque la surcharge de poids à mon retour’. Que nenni, répondirent en chœur l’ensemble des demandeurs, un petit sac à dos te suffira. Et oui, la miniature était le maître mot en ce royaume.

La charmante hôtesse de la Japanese Airline déposa le cocktail qu’avait commandé l’agent leCurLing sur la tablette et lui décocha un sourire délicieux avant de tourner les talons. Mais notre brillant agent ne pouvait suivre l’hôtesse pour une visite du cockpit car celui-ci se devait de potasser le dossier mis à sa disposition par le Colonel Shure. L’agent leCurLing décacheta l’enveloppe “confidentiel secret“ et commença à lire la lettre manuscrite du colonel : Très cher leCurLing, si cette mission vous mène à Tokyo, c’est que l’infâme cacophonor a établi son repaire là-bas, mais je me dois de vous éclairer sur certains détails car votre mission vous mènera dans l’univers du synthétiseur modulaire, c’est à dire que ses différents éléments : CO VCF VCA et générateur d’enveloppe sont des modules totalement indépendants, pouvant être connectés entre eux de manière libre grâce à des câbles ou des matrices autorisant une grande créativité de son. Apparus au milieu des années 60, ils sont lourds, encombrants et fragiles et restent confinés au studio, mais au milieu des années 70, ils sont remplacés par une version portable mais à la structure sonore plus restreinte, le plus célèbre reste le Minimoog créé par Robert Moog né le 23 mai 1934 à New-York et décédé le 21 août 2005. Après des études en électricité, cet ingénieur électronicien travaille avec son père des Thereminvox (instrument électronique où l’on contrôle les formes d’onde à la main). En 1964, sur demande, il en monte un en version compacte où il rajoute des fonctions qui permettent de jouer un son non plus linéaire mais évolutif. A son apogée en 1971, la société Moog emploie 42 personnes et a 25 produits à son catalogue. Cet instrument devient la référence dans le monde du rock progressif, du jazz rock et aussi du funk, mais le déclin s’annonce en 1975, le polymoog a des problèmes de fiabilité, la concurrence des autres fabricants se fait de plus en plus, Robert Moog vend ses parts et quitte la société en 1977. Les banques cessent leurs aides dès 1986 et la liquidation de la société est effective en 1996, mais Robert Moog récupère les droits d’utilisation du nom en 2000 et lance en 2002 un nouveau minimoog nommé Voyager.
L’agent leCurLing renferma l’enveloppe car l’avion avait commencé son atterrissage sur l’aéroport Narita de Tokyo. Là, il retrouva l’exquise agente ‘Takati Takité’ qui devait l’accompagner dans cette mission.

Le taxi avançait dans le dédale des rues de Tokyo, en direction du quartier de Shinjuku, là où ‘Takati Takité’ avait réservé une chambre d’hôtel pour l’agent leCurLing. Pendant le voyage, la charmante jeune femme expliqua la situation à notre héros : l’infâme Cacophonor avait mis au point une onde martelante qui réduisait au silence tous les synthétiseurs.
Le taxi déposa le couple d’agents devant l’hôtel, mais au moment de rentrer dans le hall, le groom de service tendit un mot à notre agent. Ce mot provenait du conservateur du musée du rock du quartier de Harajuku, le quartier branché de Tokyo, et celui-ci demandait à l’agent leCurLing de venir au plus tôt le rejoindre car les synthés du musée s’étaient tus. L’ignoble cacophonor s’était attaqué aux fleurons synthétiques de l’empire. Dans ce quartier jeune où la mode peut à tout moment surprendre, leCurLing rencontra ‘Shori So’, le conservateur du musée, qui lui montra les synthés aphones tel les MS 10 et MS 20, deux synthés créés en 1978 par la société Korg qui fut fondée en 1962 par Tsutomu Kato, patron de discothèque et Tadashi Osanai, musicien qui mécontent de sa boîte à rythme en construisirent une en 1963. Puis en 1967, ce fut la fabrication d’orgue mais face à la concurrence, la société choisit le marché des synthés en 1970. Le premier modèle voit le jour en 1973, puis une série de produits apparaissent jusqu’en 1980. En 1989, Yamaha prend le contrôle de korg. Dans la pièce d’à côté, ‘Shori So’ montra les autres instruments silencieux : la TR 808, une des premières boîtes à rythme programmable et la TB 303, un synthétiseur/séquenceur fabriqué de 1982 à 1983. Au départ, elle devait servir d’accompagnateur aux guitaristes mais ne trouvant pas son public, elle ne fut fabriquée qu’à 20 000 unités par la société Roland, créée le 18 avril 1978 par Ikutaro Kakehashi à Osaka.

Il n’y avait pas une seconde à perdre : trop de synthés s’étaient tus. La délicieuse ‘Takati Takité’ retira sa montre de son poignet, celle-ci s’avéra être en plus d’une montre un ordinateur surpuissant de 250 Mo de ram pour un disque dur de360 Go, accouplé à un GPS ultra performant et un central téléphonique qui la reliait au son du dolby stéréo de quatrième génération à ses collègues, agents du célèbre National Encouragement Musical. OUI, le célèbre NEM, ce clairvoyant et phénoménal organisme de lutte anti-cacophélon. D’ailleurs, les talentueux agents Tonnoto Akassé et Yamamoto Kadératé avaient localisé, grâce à leur bouton de manchette qui était un puissant radar informatisé, le cacophélon Caophonor et d’après eux, celui-ci ce cachait dans le quartier de Akihabara, le quartier de l’électronique. ‘Takati Takité’ et l’agent leCurLing sautèrent dans le premier taxi pour rejoindre le quartier. Là, ils retrouvèrent Tonnoto Akasé et Yamamoto Kadératé, ziœutant sur leurs boutons de manchette la provenance des ondes néfastes à l’exécution sonore de nos braves synthés modulaires. La mauvaise onde provenait d’une boutique d’électronique, l’agent leCurLing et ‘Takati Takité’ rentrèrent dans la boutique comme de simples clients. Pendant ce temps, Tonnoto et Yamamoto faisaient le tour par derrière, un vendeur s’approcha de nos deux agents acheteurs ‘bonjoul Mr Tsu, poul vous selvil’ hum ! Même si la démarche de l’homme n’était nippone ni mauvaise, le sixième sens de l’agent leCurling lui disait DANGER MON GARS !
Mr Tsu n’admit pas que l’agent leCurLing eut des doutes, mais invita quand même celui-ci à visiter le commerce. Mais une fois la porte franchie, l’ami Tsu baissa le rideau de fer, enfermant la gracieuseTakati Takité et notre intrépide agent. Heureusement, les agents de la NEM avaient fait le tour et purent libérer nos deux agents enfermés. Mais Mr Tsu avait donné l’alarme et un imposant Sumo du nom Bishi Pitibikini se mit en travers de la route de nos héros. Le copieux tas de viande fit valdinguer Tonnoto et Yamamoto puis renversa la ravissante ‘Takati Takité’. Notre agent entama un rude combat contre l’imposant amas de chair mais lorsque celui-ci prit sont élan pour projeter l’agent leCurLing, notre intrépide héros se poussa et le Sumo Bishi atterit sur la machine à mauvaises ondes, détraquant celle-ci. De la fumée sortit de l’infernale machine et un bruit de sirènes se mit à retentir. Vite, vite, il fallait vite fuir pour nos amis avant que tout explose. Les agents de la NEM, réveillés par l’agent leCurLing, se mirent à courir vers la sortie, mais la séduisante ‘Takati Takité’ ne se réveillait toujours pas, l’agent la prit dans ses bras forts et musclés et se mit à courir à son tour,. A peine avait-il franchi la porte que tout sauta dans le magasin d’électronique.

La machine infernale que gardaient les hommes de cacophonor, l’ami Tsu, Bishi, avait rendu l’âme et les synthés s’étaient remis à jouer. Cette mission terminée, notre agent allait enfin pouvoir rejoindre l’hôtel que lui avait réservé l’attrayante ‘Takati Takité’ dans le quartier Shinjuku, mais l’étonnement de notre agent fut grand quand celui-ci s’aperçut que c’était un love-hotel. Quelle belle surprise, se dit l’agent quand, après l’avoir dénudé d’un geste ferme, prit la peau nacrée et subtilement parfumée, porta ses lèvres vers elle et lécha le… litchi sucré qu’il avait pris dans la corbeille de fruit.

l'agent c'est pris une petite semaine de vacances (bien mérités, oui, c'est vrai) alors pris de cour il vous offre le célèbre minimix l'évèché était fermé de l'interieur pour ceux qui ne l'on pas envore écouté et vous promez de ce rattrapper au prochain épisode Avec du rythme, des basses, du fuzz. Mais aussi de l’amour et des violons.