jeudi 16 juillet 2009

VACANCES !!!

hé oui les amis l'agent leCurLing prend un petit mois de congés et laisse de côté aventures groovesques pour mettre les doigts de pied en éventail.
alors rendez à la miaoute pour y faire les quatre-cents coups avec basses de fuzz mais aussi de l'amour et des violons.
profitez bien du sun.

mercredi 1 juillet 2009

Saison 3 – Episode 13

Le départ en Croisière sur le vinyl
Bonjour agent leCurLing. Votre mission vous mènera au péril jeune pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession du support vinylesque et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
Lady Béneloppe se regardait dans la glace en savourant les superbes courbes que dessinait la combinaison vinyle qu’elle portait. “Cher agent leCurLing, je suis au regret de vous annoncer qu’il y a dans cette combinaison de quoi faire 7 33 tours et 12 45 tours ouph ! ouph ! ouph !” Ah ! l’humour de lady Béneloppe ! Et encore elle avait fait des progrès ! En tout cas, l’agent leCurling eut cette vision effroyable, heureusement que la combinaison était pour lady Béneloppe et non pour Laurence Boccolini !

La Citroën SM de l’agent leCurLing pénétra la cour de l’Élysée. Allait-on enfin remettre une médaille à notre directeur Ortofon ? Eh bien non, la présidence de la République avait convoqué l’état major de la B.S.T. et son fleuron l’agent leCurLing pour sauver la nation, ou plutôt une entreprise amie du gouvernement, qui avait su se mettre dans la poche les bonnes grâces présidentielles, en payant des vacances au chef de l’état dans le chalet en multipropriété que cette entreprise possédait à Risoul (NDA : à l’époque des faits, la peopolisation des hommes politiques n’est pas un fait courant, en ce temps-là les présidents avaient plutôt des maîtresses cachées en des lieux improbables que des cornes de cocu à montrer… enfin). BREF OUI, le président avait convoqué le meilleur agent au nom de la Fédération National des Anny Cordistes, la célébrissime F.N.A.C., entreprise leader sur le marché de la vente de support culturel. Cette florissante entreprise qui ne recherchait que le bien de ses clients en leur revendant sous des supports différents les mêmes créations déjà acquises sous d’autres supports sous prétexte que le nouveau support était de qualité supérieure, cette entreprise, à force de jouer avec le feu, s’était vu dépassée par la technologie et de ce fait avait vu disparaître tout simplement le support. De ce fait, la Fédération National des Anny Cordistes s’était résignée à reprendre le bon vieux support vinylique qu’il faisait fabriquer en Chine. Oui mais voilà, la contrefaçon de disques vinyle de piètre qualité faisait que les galettes fondaient sous le frottement de la tête de lecture de la platine. De ce fait, la clientèle insatisfaite n’achetait plus de disques dans les boutiques de la Fédération et par conséquent sans argent, la fédération n’allait pas pouvoir garder son chalet en multipropriété et inviter le président à se reposer au frais de et avec la princesse.

L’avion de la ‘Ra Vio Leefree Airline’ attaqua le tarmac de l’aéroport de Pékin et la délicieuse hôtesse ‘Sho Ho Lee’ se recoiffa tout en remerciant l’agent leCurLing de ce délicieux voyage. Dans le hall de l’aéroport, une fois les formalités expédiées, l’agent leCurLing se retrouva dans le brouhaha de la ville et héla un pousse-pousse. “Direction la résidence de LA MARQUE JAUNE” dit l’agent leCurLing au conducteur de pousse-pousse. En ce lieu, l’agent leCurLing devait retrouver son indicateur, le célèbre Thin Thin et son ami Tchang ; une fois arrivé et devant un thé fumant, le fameux Thin Thin donna les premiers indices à notre agent : “Le disque microsillon, appelé aussi microsillon ou disque vinyle, est un support d’enregistrement sonore, phonographique en vinyle. Chaque face est parcourue par un sillon microscopique en spirale, dont le début est à l’exterieur et la fin vers le centre du disque. Le disque microsillon comporte seulement deux sillons, soit un par face gravé en spirale et dont la longueur définit la durée d’écoute. Ce disque est destiné à être lu sur un électrophone. C’est en 1946 que la firme Columbia édite le premier microsillon et deux ans plus tard, le commercialise avec les œuvres de Mendelsohn et Tchaikovski. L’utilisation de matières synthétiques thermoplastiques à été le facteur prépondérant car cela a permis de réduire considérablement le bruit de fond et d’augmenter la gamme des fréquences. En France, c’est Eddy Barclay qui importe le procédé mais en 1983, le disque vinyle laisse la place au compact disque. Mais ces derniers temps, le disque vinyle fait un vrai come back chez les DJ pour les djing ou le Scratching. La fabrication d’un disque vinyle demande au préalable la gravure d’une matrice. Le disque vinyle est un support analogique pressé sur ses deux faces qui se lisent sur une platine vinyle sur laquelle est monté un diamant qui parcourt le microsillon en contact direct, généralement en PVC (Chlorure de polyvinyle) hautement polluant. D’où l’intérêt de les conserver.”
Après avoir exposé le contenu des informations, Thin Thin et son ami Tchang invitèrent notre ami à rejoindre Hong Kong, le berceau de la fabrication des mauvais vinyls, et pour ce faire, LA MARQUE JAUNE allait déléguer un de ses agents auprès de notre héros,. Celui-ci s’attendait à un de ces agents rondouillards au chapeau melon aiguisé comme une serpe, mais la surprise fut de taille quand leCurLing fit la connaissance de Li Bo Kor, une délicieuse jeune femme aux manières douces et conviviales. “Cher agent leCurLing, j’espère que Li Bo Kor vous sera d’une grande utilité dans votre mission” dit Thin Thin. “J’y compte bien” répondit notre valeureux agent leCurLing.

Dans la chambre d’hôtel, l’agent leCurling et Li Bo Kor finirent de regrouper les informations afin de stopper la fabrication des pieux vinyls, car il allait falloir la jouer fine. Il existait deux grandes familles de vinyls, les 45 tours et les 33 tours. Le 45 tours tournant 45 tours par minute avait généralement un diamètre de 17 centimètres, soit 7 pouces, et contenait une chanson par face. Il existe des 45 tours de 4 titres appelés Extended Play, soit EP, de plus on trouve des 7 pouces qui tournent en 33 tours. Enfin on trouve également des 45 tours au format 33 tours appelés Maxi 45 tours qui connurent leur heure de gloire avec le Disco (voir épisode 12).
Très souvent, on trouve sur ces 45 tours en face A le tube, qui peut être sorti de l’album, et en face B un inédit. Quant aux disques 33 tours 1/3, soit cent tiers de tours par minute, ils ont généralement un diamètre de 30 centimètres soit 12 pouces, mais on peut en trouver en 25 centimètres soit 10 pouces. Le disque 33 tours, d’une durée de 40 à 60 minutes, est à l’origine de la notion d’album qui prendra toute sa dimension avec les concepts albums.
Forts de tous ces renseignements, l’agent leCurLing et Li Bo Kor allaient passer à l’action.
Après avoir observé les allers et venues devant l’usine à mauvais vinyls, l’agent leCurLing et Li Bo Kor purent rentrer dans la fabrique par une issue de secours laissée ouverte. L’agent leCurLing et Li Bo Kor avançaient à pas feutrés quand tout à coup, un cri strident d’une alarme se mit à retentir. OH MON DIEU ! L’agent leCurLing et Li Bo Kor avaient déclenché la sirène d’alarme ! A ce moment précis, une voix retentit : “Evacuation, le système d’autodestruction est mis en route, Evacuation de tous les locaux.” OH NON ! le fait d’avoir pénétré ce lieu avait déclenché une bombe qui allait faire exploser tout le bâtiment et comme on avait pu le voir, il était fort dangereux pour la planète que tout ce PVC parte en fumée. N’écoutant que son courage, l’agent leCurLing repéra la bombe à laquelle était fixé le chronomètre. AH LA LA, plus que 120 secondes avant l’explosion. L’agent leCurLing alla chercher rapidement un chariot élévateur. PLUS QUE 100 secondes. Il glissa le monte-charge sous la bombe. PLUS QUE 80 secondes. Pendant ce temps, Li Bo Kor avait ouvert le portail d’accès de l’usine. L’agent leCurLing, après avoir chargé la bombe, fit une marche arrière. PLUS QUE 60 secondes. Et enclencha la première pour sortir de l’usine. PLUS QUE 40 secondes. A vive allure et en évitant les cyclistes, l’agent leCurLing se dirigea vers le port. PLUS QUE 20 secondes. Mais la foule compacte empêchait notre héros de passer. PLUS QUE 10 secondes. L’agent leCurLing leva au maximum le monte-charge 9, 8, 7, accéléra 6, 5, 4, puis freina brusquement, éjectant la bombe vers la mer 3, 2, plouf, 1, bloup, bloup, 0, et un superbe geyser d’eau rafraîchissante se déversa sur les gens attroupés sur le port.

La fédération allait pouvoir inviter le président sur le yatch qu’il venait d’acquérir, le directeur Ortofon se vit remettre les plus prestigieuses médailles dont la médaille du mérite agricole, la plus dure à obtenir, et pendant ce temps, l’agent leCurLing et Li Bo Kor prenait du bon temps dans un restaurant au spectacle arty-erotic où de jeunes femmes dénudées dansaient devant ce vieux porc… de la baie de Hong Kong.

hé moi je pense à toi ! Merveille des merveilles artistes génial qui ma fait réver dans ma jeunesse, ta fraîcheur et ton enthousiasme on bercé mes années 80 grâce à tes classics alors en ce momment et comme tous j'ai une grande pensée pour toi et les tiens : repose en paix... farah facett. Pour sa mémoire on prend le transiberien de patrick vasori, on écoute le secret service de jean claude petit, puisjacques loussier avec noctural sea, le lunar orbital de frederic mercier et jp massiera, une belle bossa avec linda de jacki plagnard et serge maillars et enfin pierre porte avec freedom. Euh la disparition de farah ne doit pas nous faire oublier que bambi est parti aussi... je sais avec le départ de farah on oublie tout le reste !

lundi 15 juin 2009

Saison 3 – Episode 12


Cacophonor se prend les boules à facettes
Bonjour agent leCurLing, votre mission vous mènera au cœur du disco pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession des discothèques et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
Yes we were born ! born ! born !, born to be alive ! la musique rythmait à merveille les exercices de gym tonique de Price-Fisher, qui avait décidé de se construire un corps d’athlète, ‘abbase’ de gym et de ‘testocerrone’ afin d’être dans le meilleur des états pour affronter le vil cacophélon. Sage résolution, mais fallait-il à tout prix que pour ce faire, le bon Price-Fisher enfile un cycliste rose fluo, un t-shirt taille xxxxxxxxl tombant sur une épaule et un bandeau vert fluo dans les cheveux. Oui vraiment, le fallait-il ?

Le brave directeur Ortofon lâcha un énorme soupir. “Je suis fatigué, mon cher leCurLing, très fatigué” - “Mais comment ça, monsieur le directeur ?” questionna l’agent leCurLing. “Les nouvelles directives, mon bon leCurLing, les nouvelles directives, travailler plus pour rapporter plus d’indices, plus qu’ils veulent ! Un service minimum d’indices qu’ils veulent ! Et pour se faire, ils veulent rajeunir les effectifs” – “Mais qui ça, monsieur le directeur” –“La présidence, mon cher leCurLing, la présidence, qui une fois encore a promis l’impossible. Résultat des courses, on m’a affecté une équipe de ‘djeun’s’ en patin à roulettes et getto-blaster, des excités de bocal, speedés au ‘i will survive’, voilà où l’on en est à la B.S.T., même notre brave secrétaire, Miss Monnaie Punni, est au bord de la crise de nerfs.” Et ce fut à ce moment-là que la porte du bureau du directeur Ortofon s’ouvrit avec fracas sur Trois énergumènes en blousons laminés, interpellant notre bon directeur d’un ‘Ah ! Ah !Ahah ! staying alive !’ dans les aigus. Le cœur du bon directeur Ortofon n’avait fait qu’un bon et tout essoufflé, il dit à l’agent leCurLing ”pfuit… je vous présente pfuit… pfuit… les agents : lai, bi et jize pfuit…” lai, bi, jize se tournèrent vers notre valeureux agent et lui dirent bonjour , avant de repartir.
“Voilà ce que je subis toute la sainte journée, mon bon leCurLing, j’en peux plus. Quant à vous, je vous laisse libre de partir en vacances, mais si l’envie vous prenait juste pour rigoler de chercher des indices, je verrais cela d’un bon œil”-“Comptez sur moi, monsieur le directeur”. En sortant de la B.S.T., l’agent leCurLing entrevit Miss Monnaie Punni dans un jogging jaune fluo qui, il faut bien le reconnaître, piquait les yeux.

L’agent leCurLing pénétra dans le café ‘new star light’. A peine la porte se refermait derrière lui que le sympathique ‘Hoggi la bonne canalisation’ s’avança à sa rencontre. “Hey cher agent leCurLing, qu’est ce qui vous amène ?” L’agent leCurLing expliqua la situation à ce brave Hoggi : “Mince, des Djeun’s pour une telle mission, c’est osé” dit le brave tuyauteur, ”pour ce qui est des infos, je vais vous laisser avec Miss Panthera la discolady, elle vous attend au fond du café.” L’agent leCurLing se présenta dans le salon discret du bar le new star light où l’attendait une plantureuse beauté noire au corps sculptural, gansé de peau de panthère. “Salut” dit leCurLing. ”Rhaaaaa !” grogna la belle tout en tapotant de sa cravache ses cuisses gainées de cuir :“Tu veux tout savoir du disco ? Alors écoute, bel agent, l’histoire du disco sounds : dans les années soixante, la Motown posa les fondations de la musique noire américaine. Pendant ce temps à Philadelphie, Kennie Gamble et Leon Hull travaillent à l’élaboration d’un nouveau son, riche en arrangements et en innovations mélodiques, reconnaissable instantanément. Dès le début, le catalogue de Philadelphia international records s’oriente vers les clubs. Pourtant, si le philadelphia sound a influencé la musique de club, la naissance du disco est due à une personne, Georgio Moroder qui depuis Munich, a l’idée saugrenue de mélanger les voix soul voire même gospel avec des rythmiques électroniques et des mélodies blanches. Ce fou d’électronique compose des titres d’une très longue durée pour Donna Summer, des titres comme des suites qui forment la base du ‘Munich sounds’. Mais si Moroder est le concepteur de la disco avec son album ‘knight in white satin’, il profite aussi de l’émergence des boîtes de nuit en Europe. D’ailleurs, la relation producteur /dj va marcher à plein, c’est le good timing. C’est parce qu’il a des clubs que la musique éclate et c’est parce que la musique éclate que les clubs prolifèrent. En France, Jean-Marc Cerrone sort l’album ‘Love in C minor’, à la pochette érotique et au son martelé de grosse caisse qui va devenir la marque de fabrique du disco. Ainsi sont posées en 1976 les bases du disco, mais la véritable explosion va apparaître l’année suivante. En 1977, c’est l’explosion du phénomène avec la sortie du film ‘la Fièvre du samedi soir’, tourné au club 2001 Oddyssée, mais ce film n’est que la partie visible de l’iceberg car la production de cette année est phénoménale, venant de Munich ou de France, avec l’émergence de Jacques Morali, le producteur de Village People qui fera de 1977 son année. De plus grâce à ‘Saturday night fever’ on passe d’une disco de clubs à une disco de radio permettant d’étendre le phénomène.
Et enfin deux événements vont finir d’asseoir le disco : le premier est l’arrivée du Maxi 45 tour qui contient la durée d’un 45 tour sur la surface d’un 33 tour permettant un enregistrement plus précis grâce à l’élargissement des sillons et un son plus fiable, meilleur pour la disco et ses basses marquées. Et le deuxième événement est d’un ordre plus intellectuel car le côté festif du disco emmène un second degré dans la musique, un esprit de joie où chacun se sape pour être la vedette d’une nuit d’excès. Voilà la disco et ses clubs mythiques comme le club 54 à New York, le Palace à Paris”. L’agent leCurLing était subjugué par la Belle Miss Panthéra quand tout à coup, il fut rappelé à la dure réalité par ‘Hoggi le bon siphon’, l’agent leCurLing devait vite se rendre au club ‘élephantamus’ car lai, bi, jize se trouvaient en mauvaise posture.

Arrivé sur les lieux, l’agent leCurLing aperçut les trois jeunes agents pris de soubresauts et de spasmes sous l’emprise d’une disco roborative jouée depuis la cabine du DJ. N’écoutant que son courage, l’agent leCurLing gravit les étages menant à la dite cabine et affronta DJ Terror, le sbire de Cacophonor, l’agent leCurLing esquiva une salve de maxi 45 tour tranchant comme une hache, puis se boucha les oreilles pour éviter le cri tuant de la voix du DJ pleine de ‘reverb’. Notre valeureux agent empoigna un 45 de MichaileTaure, le jeta sur la platine puis se saisit du casque qu’il plaça sur l’oreille du DJ Terror. Celui s’effondra après avoir hurlé à mort. Ainsi débarrassé du Dj, l’agent leCurLing put diffuser un sublime disco groove qui permit au trois castra lai, bi, jize de retrouver calme et raison.
Le directeur Ortofon était satisfait, les trois jeunots avaient été renvoyés à leurs chères études et les indices ramenés par l’agent leCurLing permettaient au cher directeur de clore le dossier, mais d’ailleurs pensa le directeur “où se trouve l’agent leCurLing ?”.
L’élancée Miss Panthera s’était penchée en avant, sa croupe musclée pointait vers le ciel, la lionne ne demandait qu’à être dressée et le râle qui sortait de sa gorge était un de ces cris bestial et animal évoquant le désir. C’est à ce moment qu’elle intima l’ordre à l’agent leCurling : voui va y fouette oh ! oui ! fouette encore oui ! oui ! oui ! fouette-moi… cette chantilly pour qu’elle monte, que l’on se régale de ce petit karaboudjan fait 1/3 de cognac, 1/3 de crème de wisky, 1/3 de liqueur de café.

nouvelle version nouvelle moisson avec le pourquoi pourquoi pas de Jean Luc Salmon et le psycho de Colin Verdier on retrouve aussi le pain bruler et café sans lait d'isabelle aubray eddy warner nous reploge en enfance avec pere lipopette et sacripan un peu de twiste avec les devil's guitar et leur mariner twist et enfin une perle kitsctissime le disco twist des stanless.
Bonne écoute !!!

lundi 1 juin 2009

Saison 3 – Episode 11

Cacophonor, jaunit à l’idée du rock français
Bonjour agent leCurLing . Votre mission vous mènera au cœur des MJC pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession des oubliés du rock français et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
Voilà bien une mission qui fleurait bon le calendos et le pot de beauj., une de ces missions en territoire connu reposant sur nos fondamentaux : petites routes sinueuses, petits villages accueillants emplis de flonflons et de majorettes. Price-Fisher plongea sa tartine de beurre demi-sel étalé sur une tranche de baguette dorée dans son bol de ricorée, en rêvant au paysage bucolique de notre belle patrie. Nom de code de la mission “bleu, blanc sur rouge, rien ne bouge”.

Le coupé 404 de l’agent leCurLing quitta le parking de la B.S.T., descendit l’avenue, puis s’engouffra sur le périf avant de se retrouver sur cette belle Nationale. Les recommandations du directeur Ortofon étaient simples : glaner le maximum d’informations sur les groupes de rock seventies sans éveiller le moindre soupçon chez notre ennemi Cacophonor. 
Ca faisait un bon moment que l’agent leCurling roulait sur cette route en direction de Belfort, et comme l’heure du repas sonnait et que l’estomac de notre agent se manifestait, il s’arrêta dans un petit routier pour casser la graine ; l’agent leCurling pénétra dans le routier, un épais nuage de fumée flottait au-dessus des têtes des consommateurs du bar. Une charmante serveuse s’avança de façon avenante devant notre héros, celui-ci lui fit un amical sourire et dit : ‘Bonjour, vous reste t’il une table ?’, ‘Bien sûr, suivez moi’ lui répondit la délicieuse jeune femme. La serveuse plaça notre héros à une table et lui dit : ‘Le menu du jour est blanquette de veau’, ‘Parfait’ répondit l’agent ‘et mettez-moi un petit pot de côte’ rajouta t’il. 5 minutes plus tard, la serveuse revint avec une assiette pleine et un pot de côte, et lorsque notre agent déplia sa serviette, un papier tomba au sol que l’agent leCurLing ramassa. Dessus, il put lire ces informations : la pop des années 70 en France débuta par une période d’intégrité à la cause pop, mais cette période pure ne permettait pas aux groupes pop de vivre et très vite les formations pop se tournèrent vers une forme proche de la variété en accompagnant des artistes connus qui firent le chemin inverse en intégrant plus de rock dans leur variété. Mais une émergence de groupes plus confidentiels allait fournir les représentants du rock progressif français. Le mot était signé du Groupe d’Orientation Libre Faisant Du Rock Ou Union Obligatoire du Tempo soit les activistes du G.O.L.F.D.R.O.U.O.T, dont le chef Mr Henri œuvrait pour la reconnaissance du particularisme franco-rock. Mais le mot se terminait par une mise en garde, car les ennemis étaient partout, même plus proches qu’on pouvait le croire. Après avoir bu son café et réglé l’addition, l’agent leCurLing reprit sa route, sans prêter la moindre attention à la DS qui le suivait, mais alors que le véhicule de l’agent allait terminer cette longue ligne droite, la DS lui fit une queue-de-poisson, propulsant le coupé 404 de l’agent dans le bas fossé. Mon dieu, comment les hommes du Cacophélon était au courant de la mission de l’agent leCurLing ?

‘Bonjour alors on se réveille ?’ chantonna la charmante infirmière en rentrant dans la chambre d’hôpital de l’agent leCurLing. Celui-ci encore vaseux et sortant d’un état comateux lui répondit ‘Oui ça va… ça va… mlle… ?’ ‘Jacqueline Bouvier, Monsieur l’agent’. ‘ Appelez moi leCurLing, belle enfant’. ‘Ouh ouh ouh, je vois que vous allez bien mieux leCurLing, mais il va falloir vous reposer 2, 3 jours, vous avez fait une sacrée embardée avec votre véhicule, tenez j’ai de la lecture pour vous : la dépêche de Belfort’. Alors que l’agent leCurLing tournait les pages pour voir les résultats du championnat interdépartemental de football, son regard s’arrêta à la rubrique des petites annonces,où il pu lire : ‘Groupe recherche MJC pour représentation musicale. Ange, groupe musical Belfortain de rock progressif, mené par les deux frères Decamps (Francis et Christian), fortement influencé par Genesis et King Crimson, le groupe est composé, outre le chanteur leader charismatique Christian Decamps, de Jean-Michel Brézovar à la guitare, Francis Decamps au clavier, Gérard Jelsch à la batterie et Daniel Hass à la basse, le groupe cumule dans les années 70, 6 disques d’or, avec les albums Caricatures (1972), le cimetière des Arlequins (1973), Au-delà du délire (1974), Emile Jacotey (1975) et Par les fils de mandrin (1976)’. Voilà une petite annonce précise qui faisait bien l’affaire de notre agent.
La blouse blanche de Jacqueline Bouvier laissait apparaître en contre jour les formes avenantes d’un corps désireux de servir son prochain, et alors qu’elle penchait le buste en avant, offrant une vue plongeante sur son décolleté affriolant, la belle Jacqueline, invita l’agent à prendre dans sa bouche la forme arrondie du… bâtonnet de bois et faire AHHHHHHH ! ‘Tout va bien, le docteur a dit que vous pouviez sortir, je suis contente pour vous le CurLing’. La voix chevrotante de Jacqueline cachait mal sa tristesse. Oui, mais malheureusement pour Jacqueline, la B.S.T. rappelait l’agent leCurLing sur Paris pour poursuivre sa mission.
Arrivé à la B.S.T., le directeur Ortofon annonça à l’agent leCurLing qu’il avait rendez-vous avec un agent du GOLFDROUOT qui devait lui confier un maximum d’infos pour la mission. OUI mais voilà, lorsque l’agent leCurLing se rendit au rendez-vous, c’est un macchabée muet que l’agent découvrit, il ne faisait plus de doute : il y avait une taupe à la B.S.T., oui mais qui ? L’agent leCurLing réfléchissait à tous ces évènements sur le banc d’un parc quand tout à coup, une jolie jeune femme s’assit à ses côtés et lui dit à voix basse tout en continuant à donner de la mie de pain aux pigeons : ‘Agent leCurLing, je suis Brigitte Tournier du GOLFDROUOT, restez naturel nous sommes surveillés, je vous donne rendez-vous ce soir 19 heures au confessionnal du Sacré-Rocœur. Il y chez vous une taupe, il faut vous en débarrasser !’.
Une taupe pour sûr, mais sûrement pas le Directeur Ortofon ou le Colonel Shure, encore moins Price-Fisher, et même si elle parle beaucoup, lady Béneloppe, ne pouvait être cette taupe, NON vraiment l’agent leCurLing ne voyait pas qui pouvait travailler dans l’ombre pour Cacophonor.

Il allait falloir être vigilant et recouper toutes les infos pour découvrir le traître à la ‘cause du pop’ qui sévissait au sein de la B.S.T., sans perdre de vue que la ravissante Brigitte Tournier avait pour l’agent leCurLing une masse d’infos pas négligeables, dont les événements avaient retardée la diffusion. Voilà à quoi pensait l’agent leCurLing en rejoignant le nouveau coupé 504 mis à sa disposition par la B.S.T., et alors que sa voiture filait vers le Sacré-Rocœur, l’agent leCurLing eut une idée de génie.
La lourde porte du Sacré-Rocœur s’ouvrit, quelques grenouilles de bénitier priaient le seigneur, notre agent rejoignit la belle Brigitte au confessionnal, puis elle commença ses confessions : ‘Magma est un groupe de rock français fondé en 1969 par le batteur compositeur chanteur Christian Vander, cette formation est à l’origine du genre musical ‘Zeuhl’. Magma, fortement influencé par la musique contemporaine, le free-jazz et le rock avant-gardiste, lance un pavé dans la mare avec un style décapant pour un pays peu habitué à une musique expérimentale, chantée dans une langue imaginaire le Kobaien qui rajoute au décalage musical. L’âge d’or du groupe se situe entre 1973 et 1975, plus de 1580 musiciens vont passer par Magma tels Didier Lockwood, Claude Engel, Janick Top, Bernard Paganotti, Klauz Blazquiz, François Cahen ou Benoit Widemann qui participeront tout au long de la carrière de Magma aux albums tels que Kobaia (1970), 1001° centigrades (1971), Univeria Zekt (1971), mekanïk Dektrukïw Kommandöh (1973) Wurdah Îtah (1974) ou Üdü Wüdü (1976). Ensuite Dynastie Crisis, groupe formé de Jacques Mercier (chant guitare), Jacky Chalard (basse) Philippe Lhommet (clavier) et Geza Fenzi (batterie) qui connut quelques succès avec ‘Vivre libre’ et Faust 72’. Le groupe est connu pour avoir accompagné sur scène Michel Polnareff en 1972 à l’Olympia. Triangle, créé en 1967, un des premier groupe pop en France qui connut un succès en 1970 avec ‘Peut-être demain’ et sortit les albums Triangle (1970), viens avec nous (1972) et homonymie (1973). Puis Zoo, groupe de rock français apparu à la fin des années soixante, qui fut connu pour avoir accompagné Léo Ferré, Eddy Mitchell et Nicoletta. Puis Martin Circus qui fut créé en 1969, le groupe a beaucoup évolué à travers les années, passant d’une pop recherchée à la variété, son plus grand tube restera ‘je m’éclate au sénégal’, prix pop 1972. De plus, ils participeront à l’opéra rock ‘La révolution française’ en 1973, le début de la discographie est la plus intéressante sous l’impulsion de Gerard Pisani, Bob Brault (basse), Patrick Dietsch (guitare) Paul-Jean Borowsky (claviers) et Jean-François Leroy (batterie), les albums en direct du Rock’n’roll Circus (1970) acte II (1972) marqueront la pop française. D’autres groupes furent énoncés par la belle Brigitte tel les ‘Variations’ ‘Art Zoyd’ ‘Lard free’ ‘Ame Son’ ‘Chico Magnetic Band’ etc…

Tous ces renseignements pris, il ne restait plus à l’agent leCurLing qu’à confondre le vil traître. Et pour se faire, notre valeureux agent plaça une galette sur la B.S.T. et lança le directeur Ortofon. La force centrifuge du mouvement cylindrique fit apparaître un dysfonctionnement bilatéral des mouvements convergents ou plutôt pour être clair, son tourné pas rond donc le coupable était…l’agent Antiskatting, celui-là même que l’agent leCurLing avait eu tant de mal à régler. Le vil traître démasqué, la paix revint à la B.S.T. pour le plus grand plaisir de son directeur satisfait de cette mission et des éléments rapportés par l’agent leCurling.
un petit best of de l'an dernier pour completer sa collection et pour les nouveaux adhèrents !
Et pour cela que du golden classic à la sauce leCurLing avec gazoline de Dominique Blanc Francard, cracker jax de 1515, mr sandy de mr Bertrand, les Requins et leur campus n°8 puis Pol Alain et son boum et également soukouss de Manu Dibango.
Alors de quoi sans foutre pleins les oreilles avec du larsen et des grosses caisses mais aussi de la passion et des flûtes traversières, ou un truc comme ça.

dimanche 17 mai 2009

Saison 3 – Episode 10


Pansement de jambe pour cacophonor
Bonjour agent leCurLing. Votre mission vous mènera au cosmos pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession de cet univers sphérique et pelé et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
Bon dieu, que voulait bien dire ce galimatias, Price-Fisher était dubitatif, lady Béneloppe faisait une moue d’incompréhension totale, seul l’agent leCurLing savait de quoi il en retournait… Cosmos, Sphère, Pelé, on parlait ballon au pied…ou plutôt Soccer. On pouvait difficilement prendre l’agent leCurLing à défaut sur le sujet, lui qui collectionnait les titres et les blessures en poussant une boule de cuir sur des terrains ‘engorgés de bosses’. Mais quel rapport avec la musique, s’enquit lady Béneloppe… Hum, suivez cette aventure lady et vous allez voir combien ces deux mondes cohabitent à merveille.

Les deux hommes de la Zappant Irrémédiablement la Zone Ou joue Ulrich-stielike, la bien nommé ZIZOU, se tenaient droits comme un I dans le bureau du Directeur Ortofon. A l’arrivée de l’agent leCurLing, le directeur replia le dernier numéro de ‘football et tricot’, la référence en littérature footballistique et en petit drible crocheté, et présenta les deux hommes à l’agent : ‘le Capitaine Jean-Michel et le second classe Thierry, de la ZIZOU, enquêtent sur des phénomènes bizarres dans le milieu du ballon rond. Ils vont vous expliquer ces étranges phénomènes.’ ‘Bonjour agent leCurLing, je suis le second classe Thierry et nous enquêtons sur d’étranges phénomènes qui touchent le ballon rond, n’est ce pas capitaine Jean-Michel ?’ Et celui-ci de répondre ‘Tout à fait Thierry !’ ‘Mais notre enquête piétine, n’est ce pas capitaine ?’ ‘Tout à fait Thierry !’ ‘Des radasses tournent autour des joueurs qui sur blessure, se font remplacer par des morricos à la solde d’escrocs blanchissant de l’argent sale venant de Russie, n’est ce pas capitaine ?’ ‘Oh ! la ! la ! mon cher Thierry, ne nous avançons pas sur des terrains sablonneux, force est de reconnaître que le ballon rond à bien changé mais nous ne pouvons pas accuser à tort.’ ‘Oui mon cher Jean-Michel, mais on ne m’empêchera pas de penser que si on faisait des tests ADN pour empêcher le regroupement de footballeurs étrangers, nos clubs seraient mieux représentés sur la scène internationale, hum ! Le second classe Thierry n’y allait pas avec le dos de la cuillère, pensa l’agent leCurLing, dans ce sport populaire, le second classe Thierry faisait preuve d’un certain populisme.

Dans un premier temps, l’agent leCurLing pensa qu’il fallait retourner au fondamentaux, faire preuve de ‘taquetéquenique et taquetaquetique’, de ‘musseclaer son jeu’ en quelque sorte, mais cette mission ne pouvait se faire sans l’aide de la ZIZOU. D’ailleurs celle-ci avait pensé à tout, car le capitaine Jean-Michel présenta à notre vaillant agent la charmante Nade Hilla de la ZIZOU. La belle Nade Hilla était rentrée à la ZIZOU après un match de Paris, ou plutôt d’après Paris-Match, Nade Hilla s’était faite en… rôler sur un coup de tête par la ZIZOU lors d’une périlleuse mission Outre-Rhin. La délicieuse Nade Hilla présenta le programme de la mission à notre agent. Celui-ci allait mener notre héros de New-York à Amsterdam en passant par le Forez (pour vous dire si cette mission était foncièrement dangereuse).
Le Concorde posa son train d’atterrissage sur le sol américain, notre agent n’était pas en terrain inconnu même s’il ne jouait pas à domicile. La resplendissante Nade Hilla entraîna notre belle hidalgo d’agent sur les terres du Cosmos de New-York, franchise de la NASL North American Soccer League, fondée par les frères Ertegün, directeurs du Label Atlantic, et par Steve Ross, le président de Warner Bros. La première des grandes vedettes du football à être enrôlé chez les Cosmos fut le grand Pelé puis au cours des ans, il fut rejoint par Franz Beckenbauer, Giorgio Chinaglia, Carlos Alberto pour monter ce qui allait être la première équipe internationale. Le Club du Cosmos débuta en 1971 dans un pays où la pratique du foot reste marginale. Les débuts sont plutôt difficiles, le club changeant cinq fois de terrain avant de s’établir au Giants Stadium. Il est évident que l’arrivée de Pelé va booster le phénomène, les cosmos remportent 5 titres en 1972, 1977, 1978, 1980 et 1982, l’apogée du club se situe en 1977. Le stade est plein, les résultats sont là et même les VIP se passionnent pour ce sport, il n’est pas rare de voir les joueurs du Cosmos faire les belles heures du Club Disco ‘le Club 54’. Mais à partir de 1980 le déclin du foot aux Etats-Unis est amorcé.
L’agent leCurLing se demandait comment malgré tous les efforts consentis, le football que l’on appelle au States Soccer n’avait pu s’implanter. L’enquête menée par notre agent tendait à prouver que Cacophonor était là-dessous, lui qui savait si bien pervertir par son appât du gain les âmes les plus innocentes. L’agent leCurLing s’aperçut qu’une des collaboratrices de vil cacophélon avait corrompu ce bel univers qu’est le football, l’intrigante du nom de Mara Hati avait signé l’acte de mort du Soccer.

Forts de ces premiers renseignements, Nade Hilla et notre valeureux agent se rendirent à Amsterdam et c’est autour d’une tasse de coffee fumante que la gracieuse enfant débriefa notre agent : Amsterdam est la patrie de l’AJAX, les fondateurs du football total dont le plus célèbre joueur était Johan Cruijff, le ‘Numéro 14’. Sûr, il n’était pas qu’un numéro mais aussi un joueur libre né le 25 avril à Amsterdam et mesurant 1 metre 79 pour 68 kilos. Il débute sous les couleurs de l’Ajax en 1964, il remporte six titres de champion des Pays-Bas et trois coupes des clubs champions de 1971 à 1973, puis il mène la sélection hollandaise en finale de la coupe du monde 1974 avant d’échouer devant l’Allemagne de Franz Beckenbauer. A la fin de la saison 1973, Cruijff rejoint le club de Barcelone en pleine période franquiste. Cette signature est comme une première victoire pour le club catalan qui n’a plus remporté le championnat depuis 1960, mais sous l’impulsion de Cruijff, le Barça atomise le Real de Madrid 5 à 0 et remporte la liga en 1974. Johan Cruijff restera cinq saisons remportant un second titre et une coupe du roi.
Ceci étant dit, nos deux agents s’equipèrent pour rejoindre le Forez et plus particulièrement la ville de Saint-Etienne. Le football français n’a plus rien connu depuis le Stade de Reims dans les années cinquante, mais sous l’impulsion de trois dirigeants, l'ASSE va donner à la France un club prompt à atteindre les sommets, Roger Rocher le président, Pierre Garonnaire le recruteur et Robert Herbin l’entraîneur. Pourtant ce n’est pas ce piteux résultat obtenu en Yougoslavie où l’ASSE est balayé 4 à1 par l’Hadjuk Split qui peut faire naître des espoirs, mais au match retour, les verts inversèrent la tendance en gagnant 5à1. Le mythe était lancé et si la télé et le public avait délaissé ce match, la ferveur populaire allait naître. Cette année-là, Saint-Etienne allait finir sa route contre le grand Bayern en demi-finale, mais l’histoire est en marche. Lors de la campagne suivante et après un retournement de situation contre le Dynamo de Kiev dont seule la bande à Larqué avait le secret, l’ASSE retrouve le Bayern en finale de la coupe des champions, mais une sombre affaire de poteaux carrés brise les rêves verts. Ne reste de cette époque qu’une chanson mémorable et un nom de stade magique : ‘le chaudron’, car une fois de plus, l’argent allait tuer le phénomène.

Mais qui dit argent dit Cacophonor et sa collaboratrice Mara Hati. Oui, les deux vils personnages qui menaient le football à sa perte car avec tout l’argent que Mara donna, les instances du football marchaient sur la tête et on sait qu’au football, vaut mieux avoir les pieds sur le ballon. Mais heureusement, il est un monde footballistique que les infâmes cacophélons n’auront jamais. Et ce petit club de village gaulois n’est autre que le club de notre gaillard agent, soit les téméraires ‘USFormans’ qui contre vents et marées, terrain en gore et stade défraîchi, portent de vestiaire en vestiaire la bonne parole sous des douches trop chaudes ou trop froides, en ne ratant jamais l’occasion de se restaurer dans des troisièmes mi-temps orgiaques où l’on refait le match un ballon de rouge à la main.
Les vraies valeurs du football ainsi sauvées, le capitaine Jean-Michel et le second classe Thierry pensèrent qu’après avoir vu ça, on pouvait mourir ! Pendant ce temps, l’agent leCurLing partait seul au but feintant à droite puis à gauche avant de partir au centre et de glisser entre les jambes de Nade Hilla son… ballon, afin d’expliquer par l’exemple le geste technique du petit pont à la douce enfant.

En retard de livraison mais l'agent leCurling à retrouver ses camarades de promo de l'école d'agent spéciaux au service du groove alors spécial dédicace à Hugues les bons tuyaux et les bonnes adresses, Manu du canada et Jean « j'ai vingt ans » et pour ce faire on ecoute and i love des nighwalkers, astral planet d'influenza, bourvil et maillan dans le délirant ça (je t'aime moi non plus), golden screen par triangle, les pop concerto orchestra d'h'hervé roy dans o'kalendaret comme c'est fou : laurent perrier avec pop six cordes.
Et félicitation à Manu de la rochelle et sa douce pour l'heureux événement.

vendredi 1 mai 2009

Saison 3 – Episode 9


Tous les méchants mènent à Rome
Bonjour agent leCurLing. Votre mission vous mènera en Italie pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession des compositeurs de musiques de film et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
Pronto ! pronto ! si ! si ! ouna royalé, ouna quatré fromagie et ouna pépéronie, ma si dans oune ore, livraizone a domicilé, si ! gracié millé. Depuis que Price-Fisher avait monté sa petite entreprise : Pizza-Fissa, il ne connaît pas la crise et depuis l’annonce de la future mission de l’agent leCurLing, le brave Price s’était fait un devoir d’entraîner notre agent à grands coups de pizzas, calzone, bruschetta et crostini, mais il était grand temps de partir avant que l’agent double… de volume.

Le directeur Ortofon faisait tourner nerveusement sa cuillère dans son capuccino car les nouvelles qu’il avait de ses amis de la Fédération Italienne d’Aménagement du Tempo, la célèbre FIAT n’étaient pas bonnes. Les collègues italiens étaient confrontés à une disparition en masse du fleuron de la composition de bande originale de films, à commencer par le plus réputé d’entre eux, le célébrissime Ennio Morricone, le collaborateur de Sergio Leone né le 10 novembre 1928 à Rome. Celui-ci était parti sans laisser d’adresse et même si pour le retrouver elle avait délégué la FIAT, 500 de ses agents, l’élève de Goffredo Petrassi, le diplômé de l’Académie Santa Cecilia de Rome qui avait su rafler tous les prix de composition, d’instrumentation et de direction d’orchestre restait totalement introuvable. C’est pourquoi notre glorieuse B.S.T. avait été contactée par ses homologues italiens.
Le directeur Ortofon appuya sur un bouton et un écran plasma ultra plat descendit du plafond, puis le directeur Ortofon empoigna une télécommande infra rouge digitale et pianota. Déçu dans un premier temps, les images passèrent en accéléré puis au ralenti, avant de disparaître. Le directeur Ortofon grommela quelques noms d’oiseau à l’encontre de ce matériel ultra sophistiqué puis sortit un grand classeur qu’il ouvrit. ‘Bon mon cher leCurLing, je vais vous lire le topo sur la mission parce que la technologie, c’est bien mais la vieille école, c’est mieux, donc… ah oui voilà : Ennio Morricone se lance dans la musique de film en 1961, auteur pour Bernardo Bertolucci ou Marco Bellochio, il acquiert sa renommée avec ‘Pour une poignée de dollars’ de Sergio Leone. S’ensuit une flopée de classiques avec ‘Il était une fois dans l’ouest’, ‘Le bon, la brute et le truand’ ou ‘Chi mai’, son style fait de nervosité et de lyrisme se voit récompensé de plusieurs prix et de nombreuses nominations aux Oscars. Comme vous pouvez le voir agent leCurLing, la disparition de notre homme est une tragédie, alors vous allez passer un week-end à Rome tous les deux sans personne, car sur place vous attendra un agent de la FIAT.

L’agent leCurLing fut réveillé par le toquement à la porte de sa chambre d’hôtel, ce devait sûrement être l’agent de la FIAT qui arrivait avec les derniers éléments sur les disparitions. leCurLing se leva et ouvrit la porte, mais son étonnement fut grand lorsqu’il vit une sublime jeune femme aux cheveux de jais et à la peau brunie par le soleil romain : ‘bonjourno’ s’écria la belle ‘jé souis l’agente ‘Monica Uno’ dé la FIAT é jé souis là pour vous accompagné dans la missionne’. L’agent leCurLing fit renter la ravissante jeune femme dans la chambre, ‘j’ai dé élémente sur les otres disparou’ annonça l’agent de la FIAT, Uno. LeCurLing prit l’enveloppe que lui tendait la bella ragazza et en sortit un dossier. ‘Servez-vous donc un verre’ dit l’agent leCurLing, j’enfile un pantalon et me plonge dans votre prose. La renommée de l’agent avait dû traverser les Alpes car la ravissima Uno était restée tendue comme un élastique de culotte, avait-elle peur de succomber au charme de l’agent leCurLing ?
Notre bienveillant héros se mit à lire le rapport : trois des réputés compositeurs Italiens de musique de film nous avaient déjà quitté sans que l’on puisse attribuer ces décès à l’infâme cacophonor. En premier lieu, Nino Rota né le 3 décembre 1911 à Milan et décédé le 10 Avril à Rome, qui composa 170 musiques de films environ. Né dans une famille de musiciens, il étudie dès son enfance au conservatoire de Milan, en 1929 il intègre le Conservatoire de Rome alors que son premier Oratorio est déjà représenté à Milan et à Paris. Il part étudier à Philadelphie entre 1930 et 1932 sous la direction de Fritz Reiner. De retour à Milan il s’oriente vers l’enseignement de la musique et en 1979 il prend la direction de l’orchestre de Bari qu’il conserve jusqu’à sa mort. Nino Rota écrit pour le cinéma dès 1933, puis compose pour divers réalisateurs avant de travailler avec Federico Fellini en 1952 pour qui il compose les musiques de ‘la Strada’ et ‘La dolce vita’. Il est également le compositeur du ‘parrain’ de Francis Ford Coppola, du ‘Guépard’ et de ‘Rocco et ses frères’ de Luchino Visconti. Le second dossier était sur Piero Umiliani né à Florence en 1926 et décédé le 14 février 2001 à Rome, il compose un grand nombre de musiques de film dont celle d’un film érotique suédois ‘Svezia, inferno e paradiso’ dont le titre Mah nà mah nà fera le tour du monde. Et le dernier dossier se rapportait à Francesco De Masi n é le 11 janvier 1930 et mort le 6 novembre 2005 à Rome, qui commença à composer pour le cinéma en 1995 pour des policiers, des westerns spaghetti.

La sublima Monica Uno énuméra la liste des compositeurs qui s’étaient volatilisés dans l’espace : Alessandro Alessandroni, Pino Donaggio, Gianni Ferrio, Fiorenzo Carpi, Gianfranco Di Stefano, Armando Trovaioli, Stelvio Cipriani et les membres au complet des Goblin, ce groupe de rock progressif qui signa les musiques des films de Dario d’Argento, ainsi que la musique de ‘zombie’ de George Romero. Les éléments que possédait la FIAT étaient maigres, tout tournait autour de Rome, mais comment retrouver la trace de ces fameux compositeurs avant qu’un drame irrémédiable se produise.
L’agent leCurLing, qui connaissait bien l’infâme cacophonor, réfléchit au néfaste dessein que projetait le cacophélon. Le bruit avait couru qu’un film retraçant la carrière du météorique lofteur Aziz avait été tourné par ses soins, mais que la pauvreté du sujet en avait fait un véritable nanard que même les prises de karaté du néandertalien Aziz n’avait pu sauver d’un ridicule qui même s’il ne tue pas, entache somme toute le prestige du Cacophilmeur. Et il se disait que pour sauver son navet, Cacophonor avait projeté d’adjoindre à ce fiasco pelliculaire une bande-son phénoménale qui allait faire oublier les piètres talents de l’acteur et le grotesque de l’affaire. Voilà donc pourquoi les meilleurs compositeurs de B.O italiens étaient enlevés et disparaissaient. Si la cause était trouvée, la case demandait à l’être à son tour, oui car où localiser l’abject personnage ? Mais c’est bien sur ! à Cinecittà, le célèbre studio de cinéma de Rome né dans les années 30 où furent tournés ‘Ben-Hur’, ‘La dolce vita’ et ‘Amarcord’.
L’agent leCurLing et la Splendida Uno se rendirent en catimini au studio pour sectionner un câble électrique. Une fois la pénombre venue et les gens des services électriques contactés, l’agent leCurling et la splendida Uno se rendirent déguisés en électricien à Cinecittà et profitant du camouflage, visitèrent les lieux de fond en comble afin de trouver nos grands compositeurs retenus séquestrés par l’infâme cacophonor. Une fois localisés dans un studio d’enregistrement fermé à double tour, l’agent leCurLing délivra les artistes avant de mettre le feu à la pellicule de ce film, qui comme l’aurait dit Louis, ‘defuneste mémoire’.

La clairvoyance de l’agent leCurling avait une fois de plus sauvé les arts et nos compositeurs avaient ainsi pu reprendre leurs instruments, les quelques sbires de Cacophonor que la police arrêta furent remis à la FIAT qui les condamna, puis la FIAT pendit haut et court les cacophélons.
Le Directeur Ortofon buvait du limoncelo à l’écoute des félicitations de la FIAT, mais le liquide citronné faillit rester en travers de la gorge du Directeur quand son homologue demanda où étaient passés la mervillisima Uno et l’agent leCurLing. OUI, où étaient-ils ?
Monica souriait à notre agent leCurLing, elle qui avait tant essayé de repousser son attirance succombait au charme et n’opposait plus la moindre résistance pour vivre ce véritable moment de plaisir, et la main de la magnifica Uno porta à sa bouche gourmande l’énorme boule de… cette glace italienne avant qu’elle ne fonde, comme quoi se laisser aller avait du bon parfois.

une nouvelle version qui reprend ses bonnes habitudes avec Arabian disco de Slim, du Slm Pezin dans le texte,le Cat's Eyes de Life un de ces bons grooves gras, puis on se laisse enchanter par les Enchantment et leur Come on and ride, tous ce bon son diabolique ne serait rien sans Diabolic Man et son titre éponyme, suit le Temptation d'Anacronism
et la petite merveille mellow groove d'Hey policemen par Intrinsic Trance. Alors bonne écoute !

mercredi 15 avril 2009

Saison 3 – Episode 8



Cacophonor est au japonais absent
Bonjour agent leCurLing. Votre mission vous mènera au pays du soleil levant pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession de la technologie modulaire et des générateurs d’enveloppe et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
À peine cette nouvelle mission annoncée que c’était l’ébullition à Electroland. Chacun passait sa commande : pour Lady Béneloppe, un ensemble de robots ménagers et un téléphone cellulaire, pour les nainblonds des consoles de jeu et un écran divx, pour Price-Fisher, un lecteur mp3 et un ampli surounds digital pfx, pour l’animal domestique, une souris numérique et un ensemble de puces pour le… ‘Oh ! oh ! oh !’ s’écriât notre intrépide héros, ‘je risque la surcharge de poids à mon retour’. Que nenni, répondirent en chœur l’ensemble des demandeurs, un petit sac à dos te suffira. Et oui, la miniature était le maître mot en ce royaume.

La charmante hôtesse de la Japanese Airline déposa le cocktail qu’avait commandé l’agent leCurLing sur la tablette et lui décocha un sourire délicieux avant de tourner les talons. Mais notre brillant agent ne pouvait suivre l’hôtesse pour une visite du cockpit car celui-ci se devait de potasser le dossier mis à sa disposition par le Colonel Shure. L’agent leCurLing décacheta l’enveloppe “confidentiel secret“ et commença à lire la lettre manuscrite du colonel : Très cher leCurLing, si cette mission vous mène à Tokyo, c’est que l’infâme cacophonor a établi son repaire là-bas, mais je me dois de vous éclairer sur certains détails car votre mission vous mènera dans l’univers du synthétiseur modulaire, c’est à dire que ses différents éléments : CO VCF VCA et générateur d’enveloppe sont des modules totalement indépendants, pouvant être connectés entre eux de manière libre grâce à des câbles ou des matrices autorisant une grande créativité de son. Apparus au milieu des années 60, ils sont lourds, encombrants et fragiles et restent confinés au studio, mais au milieu des années 70, ils sont remplacés par une version portable mais à la structure sonore plus restreinte, le plus célèbre reste le Minimoog créé par Robert Moog né le 23 mai 1934 à New-York et décédé le 21 août 2005. Après des études en électricité, cet ingénieur électronicien travaille avec son père des Thereminvox (instrument électronique où l’on contrôle les formes d’onde à la main). En 1964, sur demande, il en monte un en version compacte où il rajoute des fonctions qui permettent de jouer un son non plus linéaire mais évolutif. A son apogée en 1971, la société Moog emploie 42 personnes et a 25 produits à son catalogue. Cet instrument devient la référence dans le monde du rock progressif, du jazz rock et aussi du funk, mais le déclin s’annonce en 1975, le polymoog a des problèmes de fiabilité, la concurrence des autres fabricants se fait de plus en plus, Robert Moog vend ses parts et quitte la société en 1977. Les banques cessent leurs aides dès 1986 et la liquidation de la société est effective en 1996, mais Robert Moog récupère les droits d’utilisation du nom en 2000 et lance en 2002 un nouveau minimoog nommé Voyager.
L’agent leCurLing renferma l’enveloppe car l’avion avait commencé son atterrissage sur l’aéroport Narita de Tokyo. Là, il retrouva l’exquise agente ‘Takati Takité’ qui devait l’accompagner dans cette mission.

Le taxi avançait dans le dédale des rues de Tokyo, en direction du quartier de Shinjuku, là où ‘Takati Takité’ avait réservé une chambre d’hôtel pour l’agent leCurLing. Pendant le voyage, la charmante jeune femme expliqua la situation à notre héros : l’infâme Cacophonor avait mis au point une onde martelante qui réduisait au silence tous les synthétiseurs.
Le taxi déposa le couple d’agents devant l’hôtel, mais au moment de rentrer dans le hall, le groom de service tendit un mot à notre agent. Ce mot provenait du conservateur du musée du rock du quartier de Harajuku, le quartier branché de Tokyo, et celui-ci demandait à l’agent leCurLing de venir au plus tôt le rejoindre car les synthés du musée s’étaient tus. L’ignoble cacophonor s’était attaqué aux fleurons synthétiques de l’empire. Dans ce quartier jeune où la mode peut à tout moment surprendre, leCurLing rencontra ‘Shori So’, le conservateur du musée, qui lui montra les synthés aphones tel les MS 10 et MS 20, deux synthés créés en 1978 par la société Korg qui fut fondée en 1962 par Tsutomu Kato, patron de discothèque et Tadashi Osanai, musicien qui mécontent de sa boîte à rythme en construisirent une en 1963. Puis en 1967, ce fut la fabrication d’orgue mais face à la concurrence, la société choisit le marché des synthés en 1970. Le premier modèle voit le jour en 1973, puis une série de produits apparaissent jusqu’en 1980. En 1989, Yamaha prend le contrôle de korg. Dans la pièce d’à côté, ‘Shori So’ montra les autres instruments silencieux : la TR 808, une des premières boîtes à rythme programmable et la TB 303, un synthétiseur/séquenceur fabriqué de 1982 à 1983. Au départ, elle devait servir d’accompagnateur aux guitaristes mais ne trouvant pas son public, elle ne fut fabriquée qu’à 20 000 unités par la société Roland, créée le 18 avril 1978 par Ikutaro Kakehashi à Osaka.

Il n’y avait pas une seconde à perdre : trop de synthés s’étaient tus. La délicieuse ‘Takati Takité’ retira sa montre de son poignet, celle-ci s’avéra être en plus d’une montre un ordinateur surpuissant de 250 Mo de ram pour un disque dur de360 Go, accouplé à un GPS ultra performant et un central téléphonique qui la reliait au son du dolby stéréo de quatrième génération à ses collègues, agents du célèbre National Encouragement Musical. OUI, le célèbre NEM, ce clairvoyant et phénoménal organisme de lutte anti-cacophélon. D’ailleurs, les talentueux agents Tonnoto Akassé et Yamamoto Kadératé avaient localisé, grâce à leur bouton de manchette qui était un puissant radar informatisé, le cacophélon Caophonor et d’après eux, celui-ci ce cachait dans le quartier de Akihabara, le quartier de l’électronique. ‘Takati Takité’ et l’agent leCurLing sautèrent dans le premier taxi pour rejoindre le quartier. Là, ils retrouvèrent Tonnoto Akasé et Yamamoto Kadératé, ziœutant sur leurs boutons de manchette la provenance des ondes néfastes à l’exécution sonore de nos braves synthés modulaires. La mauvaise onde provenait d’une boutique d’électronique, l’agent leCurLing et ‘Takati Takité’ rentrèrent dans la boutique comme de simples clients. Pendant ce temps, Tonnoto et Yamamoto faisaient le tour par derrière, un vendeur s’approcha de nos deux agents acheteurs ‘bonjoul Mr Tsu, poul vous selvil’ hum ! Même si la démarche de l’homme n’était nippone ni mauvaise, le sixième sens de l’agent leCurling lui disait DANGER MON GARS !
Mr Tsu n’admit pas que l’agent leCurLing eut des doutes, mais invita quand même celui-ci à visiter le commerce. Mais une fois la porte franchie, l’ami Tsu baissa le rideau de fer, enfermant la gracieuseTakati Takité et notre intrépide agent. Heureusement, les agents de la NEM avaient fait le tour et purent libérer nos deux agents enfermés. Mais Mr Tsu avait donné l’alarme et un imposant Sumo du nom Bishi Pitibikini se mit en travers de la route de nos héros. Le copieux tas de viande fit valdinguer Tonnoto et Yamamoto puis renversa la ravissante ‘Takati Takité’. Notre agent entama un rude combat contre l’imposant amas de chair mais lorsque celui-ci prit sont élan pour projeter l’agent leCurLing, notre intrépide héros se poussa et le Sumo Bishi atterit sur la machine à mauvaises ondes, détraquant celle-ci. De la fumée sortit de l’infernale machine et un bruit de sirènes se mit à retentir. Vite, vite, il fallait vite fuir pour nos amis avant que tout explose. Les agents de la NEM, réveillés par l’agent leCurLing, se mirent à courir vers la sortie, mais la séduisante ‘Takati Takité’ ne se réveillait toujours pas, l’agent la prit dans ses bras forts et musclés et se mit à courir à son tour,. A peine avait-il franchi la porte que tout sauta dans le magasin d’électronique.

La machine infernale que gardaient les hommes de cacophonor, l’ami Tsu, Bishi, avait rendu l’âme et les synthés s’étaient remis à jouer. Cette mission terminée, notre agent allait enfin pouvoir rejoindre l’hôtel que lui avait réservé l’attrayante ‘Takati Takité’ dans le quartier Shinjuku, mais l’étonnement de notre agent fut grand quand celui-ci s’aperçut que c’était un love-hotel. Quelle belle surprise, se dit l’agent quand, après l’avoir dénudé d’un geste ferme, prit la peau nacrée et subtilement parfumée, porta ses lèvres vers elle et lécha le… litchi sucré qu’il avait pris dans la corbeille de fruit.

l'agent c'est pris une petite semaine de vacances (bien mérités, oui, c'est vrai) alors pris de cour il vous offre le célèbre minimix l'évèché était fermé de l'interieur pour ceux qui ne l'on pas envore écouté et vous promez de ce rattrapper au prochain épisode Avec du rythme, des basses, du fuzz. Mais aussi de l’amour et des violons.