jeudi 15 janvier 2009

Saison 3 – Episode 2


Superman… nschaft contre cacophonor
Bonjour agent leCurLing, votre mission vous mènera en Allemagne pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession de l’ami James et des Kosmic Kopain, Klaus, Max, Rolf et leur Kolossal Fanfare et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
Nom d’un ‘strudel aux pommes’, cette mission allait envoyer l’agent leCurLing faire une visite à nos cousins germains, Price-Fisher avait bien eu l’intention de se coiffer en ‘nuque longue’ mais l’agent leCurLing l’en avait dissuadé lui rappelant que cette horreur capillaire n’avait affecté les groupes de hard et la mannschaft que dans les années 80 et que depuis, tout était revenu à la normale sauf pour Oliver Kahn il va de soi. 

Le train de nuit de la deutsche bahn venait de passer la frontière et l’agent leCurLing léchait à grands coups de langue le petit éclat savoureux et subtilement salé de l’adorable… bretzel qu’il venait de piocher dans le paquet que la charmante ‘Trude’ venait de lui tendre, charmante autochtone déléguée par les services secrets allemands et qui accompagnait notre héros afin de l’aider dans sa mission.
Le train venait de stopper en gare de Brême, premier point d’atterrissage pour notre héros, mais un comité d’accueil attendait l’agent leCurLing. Un sémillant ‘kolosse’ se précipita tel un ‘Harald Schumacher’ sur notre héros qui d’une prise d’haïkido désamorça l’attaque. La mission de l’agent leCurLing dérangeait, de toute évidence. Malgré toutes ces embûches, ‘Trude’ et leCurLing arrivèrent à l’hôtel. Dans la pénombre de la chambre, seule la blondeur des cheveux de ‘Trude’ éclairait la pièce, c’était avant que celle-ci n’allume l’écran de l’ordinateur. Là les images défilèrent : ‘notre homme s’appelle James Last, né dans cette délicieuse ville de Brème le 17 avril 1929 sous le prénom de Hans, il débute le piano à 10 ans et après avoir tâté de la flûte traversière et du basson, il se met à la basse à 14 ans. Pris de passion pour le jazz américain, il monte avec ses 2 frères, Robert et Werner et un ami Karl heinz Becker le ‘Last Bechker Ensemble’ qui tournera dans toute l’Allemagne d’après guerre. Elu trois années consécutives entre 1950 et 1953 meilleur bassiste de jazz en Allemagne, notre ami James se voit confier la direction musicale de la radio du Nord Ouest NWDR puis de la station NDR à Hambourg, avant de signer un contrat avec Polydor,. Cherchant à faire sonner la vague pop anglaise en un son pour personnes de génération plus ancienne, James Last va créer le ‘happy Party Sound’ à travers une collection d’albums nommée : ‘Non stop dancing’. Le premier voit le jour en 1965, album compilant les hits du moment. Fort de ce succès, James Last signera des collections excitantes telle les ‘Beach Party’ ou la ’Voodoo party’ et une reprise de ‘Hair’ groovy à souhait.
L’image s’effaçait de l’écran quand tout à coup, un fracas de verre retentit dans la pièce et une épaisse fumée se répandit autour de notre héros et de ‘Trude’ qui sombrèrent dans un profond sommeil.

La puissance qui se dégageait du verre de snaps que ‘Gudrun’, l’assistante du Professeur ‘Herr Stoeffler’, passait sous le nez de notre héros le réveilla en sursaut, où se trouvait-t’il ? 
Assis de l’autre coté de la longue table, le professeur HansKarlHerman Stoeffler interpella notre héros : ‘Ach ! bonchour a voute drès jers leKureLinGUE, je bvois que vous avaize zu ébité mon aggueil à la gare’. De toute évidence, Herr Stroffler parlait de l’agression ‘battistonesque’ dont l’agent avait été la victime en gare de Brème, avant de continuer ‘ach ! je zai la motivazion qui vous emmène dans notre wunderbach pays’, mais moi je kapout votre mizion !’. C’est à ce moment que deux molosses à la mâchoire de doberman empoignèrent notre héros afin de le projeter dans les oubliettes de l’imposant manoir d’Herr Stoeffler.
C’est dans cette geôle sombre et lugubre que notre héros retrouva ‘Trude’, enchaînée, pieds et poings liés. Celle-ci lui expliqua la situation et la personnalité du professeur Stoeffler. Cet ancien compagnon de route des Kosmic Kopain avait décidé de leur nuire, à commencer par Klaus Wunderlich, ‘l’homme aux deux mains magiques qui forme un orchestre entier’, né en 1931. Il n’a que 7 ans lorsqu’il reçoit son premier piano et à 16 ans, il fait ses premières représentations, puis à 20 ans il part en tournée où il joue sur des pianos ou des orgues de piètre qualité, jusqu’à ce que le groupe loue un orgue hammond pour un concert. Même si le premier contact n’est pas parfait, Klaus adopte l’hammond et part s’installer à Mannheim au cabaret ‘Simplicissimus’ puis il repart sur les routes avec le titre de ‘Mr Hammond’. Les radios raffolent de ses prestations, mais en 1972 il stoppe cette vie de tournée pour se consacrer au studio qu’il construit dans le sous-sol de sa maison. Là, en ingénieur du son, il travaille la recherche sonore et créée son légendaire son à partir de trois types d’orgue, le ‘Wersi W2485, le Lowrey H25-3 et l’Hammond H100’. Il enregistre en play-back et utilise également le ‘Moog’ et des pianos trafiqués pour créer les séries des ‘Hammond pops’ et ‘Sound 2000’. Klaus surprend la critique qui s’étonne qu’une seule personne sans aide extérieure puisse composer comme un ensemble. Mais malheureusement, Klaus nous quitta le 28 octobre 1997. C’est au moment même où ‘Trude’ finissait son exposé que ses chaînes cédèrent sous la force de notre agent. Il était grand temps de mettre fin aux agissements d’Hwerr Stoeffler. 

L’agent leCurLing et ‘Trude’ se glissèrent subrepticement dans le bureau du vil professeur, puis leCurLing alluma l’ordinateur. Bon sang, celui-ci demandait un code bien sûr. C’est à ce moment-là que ‘Gudrun’ l’assistante pénétra dans le bureau. ARGH, elle allait donner l’alarme. Il n’en fût rien, elle posa un doigt sur les lèvres de notre héros pour lui signifier de garder le silence puis elle se pencha sur l’ordi pour taper le mot de passe : CHOUCROUTE et la page d’accueil s’ouvrit, laissant apparaître les fiches des deux futures victimes d’Herr Stoeffler. La première se nommait Max Greger, c’est son grand-père qui lui offrit son premier accordéon en 1936, puis il part à Munich étudier la clarinette et le saxophone au conservatoire. Après la guerre, il se produit dans les casernes Américaines et forme le Max Greger Sextet avec qui il tourne jusqu’en Russie. A partir de 1963 et jusqu’en 1977, il a un contrat avec la ZDF, la deuxième chaîne allemande. Ainsi Max Greger enregistra divers albums. L’autre nom était Rolf Kuhn, né le 29 septembre 1929 à Cologne. Il apprend le piano à 8 ans, puis se met à la clarinette et au saxophone. Il intègre à 17 ans l’orchestre de la radio de Leipzig, puis il devient soliste du RIAS orchestre de Berlin. Distingué du prix de meilleur clarinettiste de jazz en 1954, 1955 et 1956, il part à New York se frotter aux grands noms du jazz . De retour au pays en 1962, il prend la direction du NDR Orchestre d’Hambourg, on le trouve également sur le label BASF à la réalisation de la série ‘New happy Diskotek’, à noter qu’il est le frère de Joachim Kuhn, brillant musicien de Free Jazz. Tous les renseignements pris, il ne restait à l’agent leCurLing qu’à réduire à néant les infos de l’ordinateur, et porter un coup fatal au Professeur Stoeffler.

L’agent leCurLing avait mené à bien sa mission chez nos amis d’outre-rhin pour la plus grande satisfaction du directeur Ortofon, mais en attendant, les délicieuses ‘Trude et Gudrun’ se laissaient aller, tenant fermement dressée dans leurs mains et portant goulûment à leur bouche gourmande la fière et belle… saucisse de Francfort qui garnissait cette appétissante choucroute.
avec le darling corey de the walkers, everlasting love par robert knight, la coupe aux verts de jean luc ferré, un titre signé par l'ami jean claude pierric, b.j. silverstone avec bionic man, le roi des fourmis de michel polnareff, saca güisky cheli par desmqdre 75, jimmy gilmer and the fireballs dans sugar shack (sorti de matusalem et qui gratouille à fond) et enfin une reprise de you keep me hanging on par vanilla fudge

for my friend jota i promised you the next time you have the smoog what's going on

jeudi 1 janvier 2009

Saison 3 – Episode 1


Hellénique ta mère Cacophonor
Bonjour agent leCurLing. Votre mission vous mènera en Grèce pour collecter le maximum d’indices afin d’empêcher l’infâme Cacophonor de prendre possession de ce pays et d’imposer son cacophuneste projet d’endaubtrinement de la planète.
Bon dieu pour cette première mission du brutdegroove ‘nioulouque’, le directeur Ortofon et le colonel Shure n’avaient rien trouvé de mieux que d’envoyer l’agent leCurLing se faire voir chez les grecs. Mais à l’orée de cette nouvelle saison et des aventures qui l’attendaient, il ‘feta’ dignement avec Price-Fisher cette nouvelle promotion, à grands coups d’Ouzo et de sirtaki endiablé.

Le lendemain fut somme toute un peu plus difficile, à se demander si l’intrépide agent leCurLing ne s’était pas pris une colonne grecque en travers de la face. Il n’était pas le seul, Price-Fisher s’était retourné le capot et son bras de lecture pendait dans le vide. Mais après une bonne douche glacée, le valeureux agent leCurLing retrouva tous ses esprits.
Le vol OSS 747 de la compagnie Greek-Airlaines se posa sans encombre sur l’aéroport d’Athènes. L’indic ‘Papadevieuzos’ attendait leCurLing sur place et dans le taxi qui les menait à son bureau, celui-ci mit au parfum notre agent : « Notre attention va se porter sur deux acteurs primordiaux de la scène grecque seventies, les célèbres 'Aphrodite's child' et le groupe blues-psyché-prog ‘Axis’ et enfin sur Mikis Théodorakis, l’homme qui mélangea le greek sounds aux influences classique ou pop, pour la composition de musiques de film entre autre.

Le soleil chauffait les blanches façades des maisons et il faut bien l’avouer, même si l’agent leCurLing en avait gardé un douloureux souvenir, le verre d’ouzo que lui offrit ‘Vlalabelmis’, la charmante assistante de l’indic, allait faire le plus grand bien au gosier de notre héros. ‘Papadevieuzos’ brancha le ventilo afin de rafraîchir la pièce, puis se leva pour aller chercher un ‘tadindis’ euh… un tas d’indices dans le coffre mural, et en sortit une enveloppe qu’il décacheta d’un mouvement ferme.
Il en sortit une photo représentant trois barbus. ‘Bon sang de bonsoir’ s’écria leCurLing ‘lébigis’. « Non, non » coupa ‘Papadevieuzos’, ce sont les Aphrodite's Child, groupe que l’on localise sur Paris car cherchant à fuir la dictature grecque. Le trio rêve d’Angleterre, mais les événements de Mai 68 retiennent le groupe dans la capitale française. Le groupe, formé par Vangelis Papathanassiou (orgue, piano, flûte, percussions), Demis Rousos (basse et voix), Lucas Sideras (batterie et voix) et Silver Koulouris qui ne rejoindra le groupe que pour le troisième album : ‘666’, l’adaptation musicale de l’apocalypse de Saint-Jean dont l’écriture et l’enregistrement dureront trois ans car Vangelis invite les exilés grec à participer au projet, tel le poète Costas Ferris, l’acteur Vannis Tsarouchis et surtout la chanteuse Irène Papas qui, accompagnée de percussions, évoque un orgasme d’environ six minutes pour une œuvre expérimentale dans un album qui se place entre le délire psychédélique et l’onirisme progressif. Cet album sortira en 1972, faisant suite à ‘End of the world’ en 1968 et ‘It’s Five o’Clock’ en 1969. Pour cet album, nos trois compères traversent enfin la Manche et vont enregistrer cet album au Trident Studio de Londres, puis partent en tournée en Espagne et en Italie où Vangelis se fait remplacer sur scène par Harris Chalkitis car dans le même temps, Vangelis travaille sur la musique du film d’Henry Chapier ‘Sex power’, album prisé des ‘diggers’. Alors que les bateaux de pêcheurs rentraient au port et que le soleil caressait le marbre des statues grecques, ‘Papadevieuzos’ développa les carrières solos de Vangelis et Demis Rousos. Puis dans la seconde enveloppe, ‘Papdevieuzos’ sortit une pochette du plus orange qui soit où des lettres rouges formaient le mot Axis, autre groupe grec expatrié car c’est également dans la capitale des Gaules que l’on retrouve installés les membres d’Axis. Et oui, c’est depuis Paris que Alecos Caracandas (guitare et voix), George Chatziathanassiou (percussion, batterie et voix), Demetreis Katakuzinos (basse), Demetreis Katakuzinos (guitare et voix), Demis Visvikis (percussion, claviers et voix) sortent leur albums sur le label français ‘Riviera’, tel ‘Axis’ enregistré au studio d’Hérouville en 1973 et ‘Osanna’ en 1974, album oscillant entre blues-prog-psychédélisme, où l’influence des groupes anglais tel que Soft Machine ou King Crimson se fait sentir. L’agent leCurLing se douta bien que l’utilisation par le groupe Axis d’un instrument tel que le melotron rapprochait leur style musical à celui de Canterbury, soit une recherche créative et lyrique dans l’écriture rock. 
Enfin Mikis Théodorakis, l’homme du ‘greek sounds’, cet homme fortement impliqué politiquement, rentrera dans la clandestinité avec l’arrivée des militaires au pouvoir. Il se base lui aussi à Paris en 1970 et prend la tête du front patriotique, part en tournée dans le monde entier pour sensibiliser les peuples à la restauration de la démocratie en Grèce. L’homme a plutôt composé des œuvres empreintes de tradition et de classicisme, telles des musiques symphoniques, de la musique de chambre, des ballets, des opéras, et beaucoup de morceaux reposant sur des poèmes de grands auteurs, ‘Lorca’ ou ‘Neruda’. Mais c’est plutôt la partie composition de musique de film qui intéressait notre intrépide agent, compositions qui débutèrent en 1960 et dont les fleurons sont ‘Zorba le Grec’ en 1964, ‘Z’ en 1969, ‘Etat de siège’ en 1972 et ‘Serpico’ en 1973. Toutes ces informations compilées sur un microfilm, il ne restait plus à l’agent leCurLing qu’à remercier ‘Papadevieuzos’

Ainsi la mission de l’agent leCurLing en Grèce se terminait, et alors que ‘Vlalabelmis’ la sercrétaire de notre indic, offrait quelques belles olives noires à notre héros, une question se posait à lui : mais pourquoi Nana Mouskouri se trouvait à Paris à la même période ? Mais la chair tendre et veloutée au reflet brunâtre fit vite oublier cette interrogation à notre agent préfèrant goûter au fruit défendu léchant d’une langue suave l’arrondi parfait du corps salé de cette affriolante… olive à la grecque.
avec tainted love de gloria jones, boogachi d'acapulco gold, demain commence aujourd'hui demichèle et monique, disco duck par rick dees and his cast of idiots, shakey jakes par the strange bros.show et what it is par garnett mimis & truckin' company.

lundi 22 décembre 2008

podcast de soviet groove sur le site pinkwool numérik


Le tout premier podcast de pinkwool_fabrik, un mix de groove rock, punk, wave, funk et disco venant de l'Est. Avec les russes de Center et de Kobza, les hungrois de Koral et de newton, les yougoslave de Roboti et de Pekinska Patka, les lituaniens de discophonia et la splendide Anna Pougatcheva. Une ode aux labels d'état tels que Melodia, Jugoton ou Marifon. Un son venant du froid pour passer l'hiver.
De quoi se souhaiter un bon jour de l'an... clume et du marteau.
Et c'est ICI en écoute.
Alors vite une petit visite.

lundi 15 décembre 2008

Saison 2 – Episode 24


C’est à la fin de la starhac que l’on compte les bouses
?????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????? bon bin c'est la crise quoi ! 
Alors je vous donne rendez-vous en 2009 pour offrir du rythme, des basses, du fuzz mais aussi de l'amour et des violons ! Bonnes fêtes de fin d'année.

BRUTDEGROOVE - SAMPLER - 24
L'OCCASION FAIT LE GROOVEUR
et le son est dans le post !
1 Mystic love – julie sitruk
(from ‘pais tropical', 7 inch, 1978 / carrere)
2 boum – pol alain et son dance orchestre
(from ‘boum', 7 inch, 60's / homere)
3 disco galaxy – bombers
(from ‘pistolero, 7 inch, 1979/ rca)
4 as long as you know– dooley silverspoon
(from 'as long as you know', 7 inch, 1976 / carrere)
5 mr sandy- mr bertrand
(from 'mr sandy', 7 inch, 1977 / philips)
6 le temps des tam-tams - triangle
(from 'le temps des tam-tams', 7 inch, 1972 / pathé marconi)
7 mirlipinious - ophiucius
(from 't'inquiète pas mman', 7 inch, 70's / barclay)
8 bird in the wind – time machine
(from 'ltutn back time', 7 inch, 70's / pathé marconi)

retrouvez aussi un montage sonore ICI - see music again HERE
et le blog infos graphik & musik de PinkwoolFabrik ICI - see PinkwoolFabrik information blog graphik and musik HERE

lundi 1 décembre 2008

Saison 2 – Episode 23


Le disquaire nid d’espion 
(2ème partie)
L’agent leCurLing était en mission dans la musicsphère afin de ramener le calme dans ce nid de crabe, son contact sur place était la charmante LilyLastagiaire, jeune femme aux multiples vertus et aux connaissances aiguisées de la région et de leur chef. D’ailleurs, Mlle Lily devait accompagner notre sémillant héros lors de la garden-party du gouverneur de la musicsphère, un certain PaskalNaigre. A 19h précises, LilyLastagiaire réceptionna notre agent à la sortie de l’hôtel et le mena dans sa citrouille (le modèle qui se transforme en carrosse avec du polish, il va se soi) sur le lieu des festivités où l’agent leCurLing fit la connaissance des autres distributeurs musicaux, messieurs Saunny, Mairkurie et Philips (un hollandais volant qui avait revendu ses activités, mais ceci est un autre fromage). La discussion allait bon train, mais l’agent leCurLing sentait bien la méfiance et la défiance, voire même un peu de béfiance et également de la téfiance !!! car tous ces agents ennemis cherchaient à obtenir la cargaison de vinyls pour la revendre, soit à vireginemaigastaure, soit à la phenaque. C’est pourquoi notre agent devait vite mettre la main sur le lot de disques pour calmer les tensions.

La soirée s’était achevée tranquillement et, alors que notre agent rentrait se coucher, il s’aperçut que sa porte avait été ouverte, quelqu’un avait pénétré dans sa chambre, qu’il était attendu par un vil être malfaisant qui cherchait peut-être à mettre fin aux jours de notre héros. L’agent leCurLing pénétra dans la chambre comme si de rien n’était et aperçut les pointes d’une paire de souliers derrière le rideau. Sur ce, l’agent se précipita pour enserrer l’intrus qui s’avéra être Mademoiselle Laixducaullège, que notre agent avait perdue de vue depuis longtemps. Celle-ci était devenue, après avoir débuté “caissiaire“ dans cette CacoPhélonne boutique, la raisseponssable-marqueting de vireginemaigastaure, et sa présence dans la chambre de notre agent était juste pour le pousser à laisser les disques rejoindre son camp. Notre héros tenait fermement les poignets de Mlle Laixducaullège et les souvenirs remontaient à la surface.

Entre temps, Mlle Lilylastagiaire n’avait pas perdu de temps. Elle avait une des informations de la plus haute importance : ce soir un groupe révolutionnaire devait sévir dans les caves du rauqueaineraullecirkus, et pour infiltrer le lieu, notre agent devait se grimer de longs cheveux graisseux, d’une veste en jean sans manche et de patch à l’effigie de groupe hardiment hardeux !!! Alors que le groupe hurlait à tue tête ses titres, le public lui répondait par des cris de joie, GABBA GABBA HEY, mais notre héros, peu au fait des rudiments du Harderauque, se mit à crier un puissant gabba gabba hey, alors que l’on annonçait un titre lent. C’est ainsi qu’il fut remarqué et capturé par ces Cacophélons dont le concert était sponsorisé par la Phenaque, et grande fut la surprise quand, une fois enchaîné à un crochet de boucher, notre héros vit Mlle Lastagiaire. Celle-ci était à la solde de la Phenaque, mais alors que Lilylastagiaire lui expliquait les raisons de cette prise de position, notre héros réussit à se défaire de ses liens et à asséner un bon coup dans la truffe de la charmante stagiaire.

Pendant ce temps, Mariuslemanutentionnaire avait eu écho que la vente du lot de disques de groove allait avoir lieu sur le port autonome de Marreçaille, et rapporta promptement la nouvelle à notre héros qui débarquait à la CEDOBVY avec Mlle Lilylastagiaire, toute vaseuse et groggy dans ses bras. Notre héros allongea la blonde traîtresse sur le bureau. A son réveil, celle-ci se reconnut vaincue, le charme de notre héros fit le reste, la jeune gazelle avait retrouvé le droit chemin.
D’ailleurs, elle allait accompagner notre héros sur le bas port pour faire capoter la vente. Là, dans la nuit, les chats étaient gris, et c’est à ce moment qu’apparut Laixducaullége armée d’un pistolet, son intention était de tuer notre agent afin de récupérer les vinyls. Mais subrepticement, notre héros la désarma et Mlle Lastagiaire se jeta au cou de Laixducaullège. Ce combat de femmes n’était pas pour déplaire à notre agent, quand apparut le vil revendeur : c’était TROMBIPOINTCOM qui n’était pas mort, comme le soupçonnait le Directeur Ortefon, mais bien vivant et armé jusqu’aux dents. Mlle Lilylastagiare avait pris le dessus sur Laixdicaullège qui, en désespoir, tira une balle du pistolet qu’elle venait de récupérer au sol touchant de plein fouet Trombipointcom dont l’abject projet était réduit à néant. 
Laixducaullège s’écroula, vaincue par les coups rageurs de Mlle Lilylastagiaire. La victoire était là et ni vireginemaigastaure ni la phenaque n’allait avoir ces disques groovesques.
Il était grand temps à l’agent leCurLing de remercier Mlle Lily en lui disant ces mots « Je sais que vous avez dû me prendre pour un rustre peut attentif, mais je vous dois d’avoir appris une des choses les plus importantes qu’il m’était donné d’apprendre et c’est.… le AIRGUITAR ! » AH ! Ah ! AH !
Voilà bon d’accord, je reconnais que cet épisode fait franchement penser à un film connu ; mais bon ! hein ? c’était pas mal hein ? ho ! allez dites que vous avez pas rigolé, hein ! Wouah ! dites que c’était pas marrant, attends, le titre le disquaire nid d’espions, c’est bon non ? et le coup de la air guitar hein ? hé c’était bien vu non ?
Oah ! l’autre ! plagiat ! de suite les grand mots, hommage ouais ! c’est comme ça que j’appelle ces épisodes, oh et puis crotte !
Au fait, elle est comment votre blanquette ?

BRUTDEGOOVE – SAMPLER – 23
A GROOVE ENTENDEUR
SALUT

Alors bonne écoute avec du rythme, des basses, du fuzz mais aussi de l’amour et des violons ! le son est dans le post !
1 Independently poor – kelly gordon
(from ‘some old funky blues thang', 7 inch, 70's / pathé marconi)
2 get it on - chase
(from ‘chase', 7 inch, 1971 / epic)
3 road to cairo – julie dricoll brian auger and the trinity
(from ‘road to cairo', 7 inch, 70's / marmalade)
4 docteur, j'ai besoin de musique - moleskine
(from ‘docteur, j'ai besoin de musique', 7 inch, 1978 / vogue)
5 do for money – the groove
(from do the money', 7 inch, 1984 / music force)
6 campus n°8 – les requins
(from ‘carbaby street', 7 inch, 1973 / orly)
7 une fille comme toi – leo petit et ses cro-magnons
(from ‘4 twist', 7 inch, 60's / trianon)
8 the soukouss – manu dibango and hall singer
(from ‘the soukouss', 7 inch, 1971 / decca)
9 acqua di mare – orchestra mario battaini
(from ‘acqua di mare', 7 inch, 60's / gr)


pinkwool fabrik-bootik-graphik-musik

samedi 15 novembre 2008

Saison 2 – Episode 22


Le disquaire nid d’espion
(1ère partie)

La lourde porte du petit restaurant s’ouvrit dans un grincement terrible. L’agent leCurLing s’engouffra dans la chaleur de l’établissement qui sentait bon l’entrecôte poêlée et le pot de côtes qui l’accompagne. Le sympathique restaurateur s’approcha de notre héros et l’accueillit par un de ces bonjours amicaux qui sentent bon la convivialité et le pousse café ! Notre vaillant agent leCurLing répondit par un intrigant « Elle est comment, votre piquette ? ». Sur quoi, l’amical homme des fourneaux lui répondit « Elle nique les muqueuses, détruit le gosier et explose le trou de… ». « C’est bon, c’est bon, coupa promptement l’agent leCurLing », pensant au fond de lui-même qu’il faudrait peut-être revoir les mots de passe ! « Ah ! d’accord ! » répondit l’affable aubergiste avant de continuer « Il vous attend au fond de la salle.
OUI, au fond de la salle il attendait, se délectant d’un saucisses lentilles au petit lard fumé mitonné dans la graisse d’oie (sluuurppp !!!!!!!). Euh ! ah oui, il attendait là devant son assiette, le fort délicieux Directeur Ortefon qui, pour une fois, avait préféré donner rendez-vous dans un lieu original plutôt qu’à la B.S.T.

Là, le Directeur Ortefon apprit à notre valeureux agent la triste nouvelle. L’agent Trombipointcom, qui avait comme couverture la responsabilité d’un magasin de disque indépendant, venait de disparaître. D’ailleurs, le Directeur Ortefon pensait à juste raison qu’il était mort happé par de vils cacophélons tels vireginemaigastaure ou la phenaque, et de ce fait, tous les producteurs de bon son se devaient de passer par ces deux vils CacoPhumistes pour vendre leur production. Mission était donnée à l’agent leCurLing d’aller mettre de l’ordre et de rétablir la légitimité du travail de ces petites maisons de production dans la musicspshère.

L’agent leCurLing avançait d’un pas ferme dans ce hall de gare à la recherche de son indic, et s’approchant d’un djeuns à l’allure groovy, énonça le mot de passe. Mais celui-ci fit des yeux de merlan frit, ne comprenant pas le message de notre valeureux agent. C’est à ce moment précis qu’une charmante jeune femme à la chevelure blonde comme le soleil, aux yeux bleus comme la mer et aux formes avenantes comme une vague qui s’échoue sur la plage (sluuurppp !!!!!!!). Euh ! ah oui, c’est à ce moment que la jeune femme lui dit « Elle est comment votre galette ». C’était LE MOT DE PASSE, ce à quoi l’agent leCurLing répondit « Elle à du rythme, des basses et du fuzz mais aussi de l’amour et des violons ».
La charmante jeune femme se présenta à notre agent : elle se nommait Lily Lastagiaire et avait comme fonction le secrétariat de la CEDOBVY (Centrale D’OBjet VYnilesque). Arrivée après un long périple au bureau de la CEDOBVY, Mlle Lastagiaire présenta Marius Lemanutentionnaire, employé également par la société. La délicieuse Lily (oui, en cours de route, notre héros avait fait tomber les barrières) expliqua le topo : une importante cargaison de vinyls de premier choix destinés au marché des grooveurs vinylophiles avait disparu. De ce fait, vireginemaigastaure et la phenaque se livraient un combat sans glands et sanglant pour s’approprier les disques en question et devenir de ce fait les maîtres du groove.

Notre héros arrivera t’il à ramener le calme dans la musicsphère? Qui cherche à refourguer les vinyls disparus ? Cette aventure ne rappelle t’elle pas un film à succès ? Et Lady Béneloppe va t’elle supporter longtemps que notre intrépide héros joue le joli cœur avec Mlle Lastagiaire ? Vous le saurez en suivant la deuxième partie des aventures de l’agent leCurLing dans Le disquaire nid d’espion.



BRUTDEGROOVE - SAMPLER - 22
GROOVE AU BALCON
PAQUES AU TYSON


Alors bonne écoute avec du rythme, des basses, du fuzz mais aussi de l’amour et des violons ! le son est dans le post !

1bilboa dance – sweet bananas
(from ‘bilboa dance‘, 7 inch, 1976 / sauvage records)
2 loin loin de la ville – boule noir
(from ‘loin loin de la ville‘, 7 inch, 1977 / magiques)
3 hijack! - the majors
(from ‘hijack!‘, 7 inch, 1978 / scorpios)
4 le miroir – grise romance
(from ‘el grito‘, 7 inch, 80's / reflexes)
5 helza – 1906
(from ‘cartolina‘, 7 inch, 70's / motors)
6 apollo – prince of badminton
(from ‘lapollo‘, 7 inch, 70s / cbs)
7 on a perdu un président – le king set
(from ‘lapesanteur‘, 7 inch, 60's / az)
8 tropical wind - brakyrynkos
(from ‘porque te vas', 7 inch, 1976 / red fly)




recommande par leCurLing

samedi 1 novembre 2008

Saison 2 – Episode 21


Je ne veux voir qu’une tête
2ème partie

Oui, comment notre bon ami price-fisher pouvait-il broyer du noir ? Lui qui avait pour habitude de le caresser en vinyl, ce noir. Il semblait un peu essoufflé notre ami, car il fallait tendre l’oreille pour l’entendre à l’oreille. L’agent leCurling avait tout tenté, lui faisant subir un gaillard shampooing de la tête, mais rien n’y fit. NON rien n’y faisait. Il fut conclu entre les différents protagonistes de la défense sonore de la vinylsphère que le bon valet price-fisher devait prendre du repos.
Et c’est ainsi que notre agent partit en mission, seul, ne pouvant se reposer que sur ses connaissances et son intuition pour l’acquisition de nouveaux indices. Il va sans dire que la pioche fut parfois étonnante car il était aisé de se laisser berner par une pochette attrayante, tel ce disque avec sa pochette psychédélique. Et bien grande déception : rien de groovy jerk psychédélique, juste de la variétoch mon bon monsieur, et que dire de celui-ci, annoncé comme une pièce splendide et onéreuse de mod psyché lounge ? Eh bien de la variétoch, variétoch variétoch. Crénom de nom ! Il va sans dire que la complémentarité de nos deux amis aurait permis de découvrir la supercherie (heureusement pour notre agent, ces opérations malencontreuses se firent sur des indices à faible coût).

Il était pénible pour notre agent de travailler seul maintenant, sans son fidèle compagnon. De plus, l’agent leCurLing rencontrait d’autres diggersmans qui battaient le pavé, accompagnés de fidèles compagnons. Vus de loin, ils n’avaient pas l’air d’être de la famille de notre ami price-fisher. Mais qui pouvaient-ils bien être, ces braves valets ? Un jour, l’agent leCurLing interpella un de ces digersmans pour lui demander de plus amples renseignements. Il s’agissait d’un lointain cousin de notre ami, un dénommé handy trax vestrax, handy chou, handy dit moi oui, pensa leCurLing.
Il fallait des informations complètes pour notre agent qui partit une fois de plus sur la toile du général gougaule afin d’avoir de plus amples renseignements sur cet handy et là, il fit la connaissance d’un autre lointain cousin de notre bon compagnon price-fisher, un numark ptzeroun, visiblement un invité numark avec un belle image numark et on pouvait le dire, numark les esprits.

L’agent leCurLing était pratiquement résigné à faire signer un nouveau contrat à l’un de ses deux valets car notre valeureux agent savait bien qu’il lui fallait être secondé sérieusement pour combattre l’infâme cacophélon. Oui mais voilà, ce nouveau contrat n’avait pas été budgété par la B.S.T., et même si l’agent leCurLing avait trouvé kellkoo qui était le moins cher pour le budget d’Electroland, le petit goret qui trônait sur la cheminée de la chambre sonnait creux et ni lion ni écureuil n’avait su l’engrosser.
Mais c’est à ce moment-là que le bon price-fisher fit retentir clairons et trompettes. Le petit repos salvateur lui avait redonné des couleurs ou plutôt des sonores. Oh, quelle joie que ces retrouvailles ! Nos deux amis se précipitèrent dans les bras l’un de l’autre. Bien sûr, price-fisher avait été meurtri de voir que l’agent leCurLing avait surfé afin de lui trouver un remplaçant et c’est pourquoi il avait retrouvé toutes ses forces. OUI, mais notre bon agent avait-il vraiment envie de remplacer le bon price, ou s’était-il servi de ce petit stratagème pour piquer sa fierté et lui redonner des couleurs ? Seul l’agent le savait.
Mais maintenant, nos deux amis se sont retrouvés et resteront à jamais leCurLing et price-fisher et Quand il y a un vinyl entre les deux,Ils accèptent les règles du jeu,Mais rien ne pourra jamais briser, Une telle amitié.


BRUTDEGROOVE - SAMPLER - 21
A GROOVE VAILLANT
RIEN D'IMPOSSIBLE


Alors bonne écoute avec du rythme, des basses, du fuzz mais aussi de l’amour et des violons ! le son est dans le post !
1 cracker jax - 1515
(from ‘cracker jax‘, 7 inch, 70’s / lmce)
2 what to say – golden hands
(from ‘what to say‘, 7 inch, 1973 / philips)
3 missa negra – joe galigan
(from ‘chic chac!!‘, 7 inch, 1972 / vogue)
4 going back – glorious space
(from ‘going back‘, 7 inch, 70's / la compagnie)
5 new york - nuggets
(from ‘cnew york‘, 7 inch, 1979 / dreyfus)
6 resta cu'me - marcelle
(from ‘resta cu'me‘, 7 inch, 1976 / cgd)
7 berenice – jorge ben
(from ‘berenice, 7 inch, 1978 / festival)
8 cosmic power 2 – ian aywon
(from ‘psy music‘, 7 inch, 1988 / paul katinis)
9 si tu passe par chez moi - presence
(from ‘si tu passe par chez moi ‘, 7 inch, 1973 / WB)